Tatline Et Malevitch

Suprématisme 1915 - 1920 Fin 1915, son fondateur russe, Kasimir Malévitch, présente une exposition de peinture abstraite «0,10» à Pétrograd. Puis en 1916, il publie le manifeste du suprématisme dans lequel il s’oppose à la peinture classique (il juge les tableaux comme «des morceaux de nature pendus aux crochets des murs»). [ «Exposition 0,10»] • Les Origines Lors de la création d’une pièce de théâtre en 1913, Malévitch réalise comme décor un immense carré bicolor. C’est le début d’une réflexion

regard, au temps - les éléments extérieurs vont finalement constituer le fait pictural (le blancs est bcp plus neutre que les autres couleurs qui appellent aux pulsions/ théories de la couleur) -Malevitch annonçait la fin de la peinture avec son Carré blanc sur fond blanc , Ryman prouve que même après Malevitch il est encore possible de faire des toiles blanches 2. La démarche fait œuvre, la forme s’émancipe : le carré encore et toujours *Hans Haake, Condensation Cube - s’intéresse aux systèmes

| |artiste: Vladimir Tatline | |-ANNEXE : Projet pour le

291 3. 3. « Tables de référence » virtuelles : le projet du groupe « Escape » ...................... 293 III partie MALÉVITCH : PRESSENTIMENT DE LA CRISE ET THEORIE DU CADRE ............................................................ 295 INTRODUCTION................................................................................................................... 296 MALÉVITCH – EMBLEME DE NOTRE TEMPS ...................................................... 296 7 CHAPITRE 1 .............

musique sous Lénine et Staline. Les années qui précèdent la révolution sont des années de recherches de formes inédites et d'utilisation de matériaux inattendus... futurisme, suprématisme, symbolisme multiplicité des courants et des tendances. Malevitch : projet de costume pour l'opéra Victoire sur le soleil " l'ouvrier attentif" 1913 Klioune Le musicien 1916, sculpture de bois, métal, verre, celluloïd. STOP La musique sous Lénine et Staline. L'année 1917 bouleverse l'histoire de la

de Sonia Delaunay avant 1914, les peintures de Mondrian à partir de 1913-14 et par la suite le Néo-Plasticisme, l'œuvre des membres du Stijl (Van Doesburg, Bart Van der Leck, Georges Vantongerloo), le Suprématisme de Malévitch à partir de 1915, puis le Constructivisme russe de Tatline, de Rodtchenko et de Lissitsky et le Constructivisme allemand, en particulier celui de Laszlo Moholy-Nagy avec le foyer du Bauhaus, ensuite de nombreuses tendances françaises qui se sont exprimées par l'intermédiaire

ses recherches. Lui-même s’ d’ est ailleurs élevé contre l’ inadéquation de ces commentaires qui le définissaient uniquement comme un « petit ingénieur naïf ou ingénu, occupé avant tout par les avions qu’ auraient admirés Léonard de Vinci ou Tatline en leur temps »1. Cette préoccupation, pour la mouvance humaine à l’ aide d’ instruments et de prothèses exploratoires permettant de partir dans toutes les directions possibles et plausibles, est déterminée par une iconographie consacrée aux

mimétique du monde extérieur. Par un processus de plus en plus radical, les artistes éliminent des références au monde extérieur. On a l’abstraction lyrique basée sur la musique par Kandinsky. Puis on a l’abstraction géométrique avec Mondrian et Malevitch. Ils vont assimiler le cubisme, le futurisme, le fauvisme avant. Les postulats de l’abstraction Le premier postulat : la crise du sujet Le postulat de l’abstraction se fait par une remise en cause du sujet, lié à une narration même, au discours

léniniste ou communiste. Ce terme fait alors référence au symbolisme, au rayonnisme, au futurisme et au constructivisme, entre autres. Ce dernier est un style artistique influencé par le suprématisme. Mouvement abstrait créé par le peintre Kazimir Malevitch qui, à travers des formes géométriques, a tenté de montrer sa perception du monde. "Pour moi, il est devenu évident qu'il fallait créer de nouveaux cadres pour la peinture en couleurs pures, construite par l'exigence des couleurs ; et, deuxièmement

l’improvisation vivante qu’on projet mathématique ne dirige pas. Il sort du néoplasticisme pour une abstraction plus complète, un équivalent du monde sans le décrire. « J’ai décidé de regarder le monde en face » Fidèle aux constructivistes (Tatline, Malevitch, Gabo …) le souci de construire le monde remplace le souci de décrire le monde : en accord avec les projets communistes. Il est d’ailleurs accusé d’avoir quitté l’abstraction à cause de ses idées communistes, car les idées communistes ne vont