Tchétchènes

sécurité absolue, soit qu’un coup d’État s’accompagnerait d’un cataclysme. Cassons donc pour commencer quelques contre-vérités… “La puissance militaire des grandes nations interdit toute action d’envergure.” Faux L’opération des indépendantistes tchétchènes démontre le contraire. En janvier 96, deux cents 19 Terrorisme du XXIème siècle combattants se sont emparés de la petite ville de Pervomaïskaïa. Ils n’étaient équipés d’aucune arme lourde (pas de chars, pas de transports blindés ni d’artillerie

environ 20% de la population qui est composée de Non-Russes. Au sud, près du Caucase, il y a toute une série de peuples d'origine Turco-mongole, de religion musulmane, et qui sont attirés par les Etats-frères extérieurs à la Russie. C’est le cas des Tchétchènes par ex. Ils sont installés près de l'embouchure de la Volga. Autre population « sensible » : les Iakoutes, au nord est, sont d'origine esquimaude. 57 Ces différentes populations, pour des raisons diverses et à des degrés divers sont plus

l'économie russe s'améliore. Toutefois cette stabilisation se fait au prix d’ autoritarisme un grandissant et de la fin de toute liberté d'expression (contrôle des chaînes de télévision privées par l’ Etat). La lutte contre les indépendantistes tchétchènes entraîne une seconde guerre particulièrement meurtrière et de très graves atteintes aux droits de l’ homme. Une telle situation intérieure rend difficile toute politique extérieure indépendante et toute présence internationale digne de ce nom. La

d’otages et attentats sanglants au cœur même de Moscou. « Nous irons buter les terroristes tchétchènes jusque dans les chiottes », assure alors Poutine, sans dissuader pour autant les séparatistes tchétchènes ou leurs voisins du Caucase — travaillés par des mouvements islamistes radicaux — de monter des opérations spectaculaires comme la prise d’otages du théâtre de la Doubrovka en octobre 2002. Un commando tchétchène y prend plus de 800 personnes en otages et l’assaut donné par les forces spéciales russes

objectifs précédemment définit mais qui au delà visent à élargir les possibilités d’intervention de l’OSCE. Il faut dire que le bilan de l’OSCE est loin d’avoir été toujours flatteur on peut mentionner notamment son relative échec dans le conflit Tchétchène. Le 11 avril 1995 l’OSCE crée un groupe d’assistance mais qui a du être évacué à Moscou en 1998 pour l’excellente raison que l’armée russe n’était pas en mesure d’assurer la sécurité des membres. Le retour en Tchétchénie n’aura lieu qu’en 2001,

conflit militaire que seule une médiation saoudienne put éviter. Toutefois, la crise irakienne et l’isolement diplomatique de la Syrie favorisent les desseins turcs. Notons d’ailleurs que le problème de l’eau est aussi un enjeu dans l’affaire tchétchène : la Tchétchénie est aussi un château d’eau qui favorise la mise en valeur de la steppe jusqu’à Groznyï. Mais la zone où le problème de l’eau se pose avec le plus d’acuité, c’est en Palestine. En effet, la Palestine et au-delà la Jordanie disposent

matière de prévention des conflits ,gestions des crises, et de relèvements, et qui, parallèlement, visait également à créer un centre d’opération. Le bilan, toutefois, est assez mitigé. L’OSCE a considérablement déçu dans la gestion du conflit Tchétchène. Un groupe d’assistance avait été créé en 1995, mais dans la mesure où l’OSCE ne dispose pas de forces armées, il a dû être évacué à Moscou (loin du théâtre des opérations) en 1998. Il n’a pu retourner en Tchétchénie seulement en 2001. Le mandat

depuis deux siècles. Au printemps 1944, sous la fausse accusation de collaboration, quatorze peuples représentant deux millions de victimes, dont l’intégralité des Tchétchènes-Ingouches, des Tatars de Crimée, des Kalmouks, des Karatchaïs, etc. sont déportés collectivement en Sibérie et en Asie centrale. La déportation des 600 000 Tchétchènes, femmes, enfants, militants communistes et soldats décorés compris, fut accomplie en six jours par le NKVD en mars 1944, ce qui reste à ce jour la plus rapide

autonomes. S’intéresser au peuple sans ou aux minorités opprimés conduit à remettre en cause les équilibres géopolitiques actuels. La carte du monde est aujourd’hui figée Une question se pose au nom des Palestinien et Kurdes et des Tibétains ou des Tchétchène doit-on prendre le risque de remettre en cause une société internationale déjà fragilisée. En réalité les sors des peuples des territoires non autonomes a pris un tournant révolutionnaire à partir des années 1960, on un droit de disposer d’eux-mêmes

1959 en lutte contre la présence chinoise ; Kurdes privés d’État depuis les années 1920 ; Indiens du Chiapas au Mexique) et les mouvements indépendantistes (Sénégal, Philippines, Nouvelle-Guinée et…Tchétchénie : la revendication indépendantiste tchétchène est perçue par le pouvoir russe comme une menace pour l’intégrité de la Fédération et, de décembre 1994 à août 1996, l’armée russe y mène une guerre qui fait des dizaines de milliers de victimes, débouchant sur l’autonomie [momentanée]de la république