Tempérament Therese Raquin

souffre très probablement de cette situation depuis son plus jeune âge puisqu’elle paraît habituée. La petite allitération en « m » vers la fin du texte « la misérable existence que menait sa mère, enfermée, du matin au soir » traduise le doux tempérament de la mère mais font également penser à une mélopée triste dont on ne peur pas s’échapper. Donc malgré le lien de parenté et surement l’amour entre les deux personnages, on remarque que le fils ressort plus que sa mère, il est un peu mis en avant

librairie Hachette le 31 janvier 1866. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu’il apporte à un peintre comme Manet, le font connaître.       Emile Zola commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas puisque sa mère est veuve et que lui même est myope, il devient journaliste parlementaire. En 1871, il écrit le premier volume des «Rougon-Macquart» qui s’intitule

Zola entre au nouvel hebdomadaire républicain La Tribune, où il pratique ses talents de polémiste par l'écriture de fines satires anti-impériales. Mais c'est à La Cloche que ses attaques les plus acides contre le Second Empire sont publiées. Thérèse Raquin n'a pas enthousiasmé Louis Ulbach, son directeur, mais il admire l'insolence du chroniqueur. Courageux, voire téméraire, Zola s'attaque avec dureté aux ténors de l'Assemblée comme de Broglie ou de Belcastel. Il vilipende une Chambre peureuse

du 2 juillet 1885) "Notre héros est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à toute heure." (Le Roman expérimental) Pour étudier "la fatalité des tempéraments et des milieux", Zola applique ces principes scientifiques à la littérature : partant d'un fait qu'il observe, il reconstitue avec précision le milieu observé, crée une situation et y fait évoluer ses personnages de façon à ce que la succession

la vie misérable d'une blanchisseuse et d'un ouvrier zingueur. On reconnaît là un autre élément type du naturalisme, c'est le choix de se positionner au cœur du monde des travailleurs. De plus Zola affirme dans sa préface de Thérèse Raquin: «J'ai voulu étudier les tempéraments»; à la différence des œuvres engagées, où on y décrit aussi la société telle qu'on la voit d'un point de vue subjectif, le motif des naturalistes est la simple curiosité intellectuelle et d'essayer d'être le plus objectif possible

du 2 juillet 1885) "Notre héros est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à toute heure." (Le Roman expérimental) Pour étudier "la fatalité des tempéraments et des milieux", Zola applique ces principes scientifiques à la littérature : partant d'un fait qu'il observe, il reconstitue avec précision le milieu observé, crée une situation et y fait évoluer ses personnages de façon à ce que la succession

Paris par la suite. 1867 Thérèse Raquin met en pratique pour la 1ere fois son projet théorique du naturalisme. Mais ne lui vaut que critiques et insultes. 1868 Préface ; ironique, il accuse ses collègues de fragilité, il explique avoir «voulu élucidé les tempéraments et non les caractères. Pourtant son vocabulaire imprégné de métaphores le contredit dans ses propos. Hugo publie L’homme qui rit et le dédicace : « A l’auteur de Thérèse Raquin. L’auteur de l’Homme qui rit. »

Zola entre au nouvel hebdomadaire républicain La Tribune, où il pratique ses talents de polémiste par l'écriture de fines satires anti-impériales. Mais c'est à La Cloche que ses attaques les plus acides contre le Second Empire sont publiées. Thérèse Raquin n'a pas enthousiasmé Louis Ulbach, le directeur du journal, mais il admire l'insolence du chroniqueur. Courageux, voire téméraire, Zola s'attaque avec dureté aux ténors de l'Assemblée comme de Broglie ou de Belcastel. Il vilipende une Chambre

 Thérèse Raquin de Zola Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un

dans lequel le temps du récit serait plus court que le temps de l'histoire en la résumant sans pour autant la survoler. L'écrivain, à un nouveau choix de style à faire pour intéresser le lecteur, Zola utilise de longues description comme dans Thérèse Raquin alors que Chrétien de Troyes opte pour les ellipses en passant toutes sorte de combats dans Perceval. Le romancier doit donc faire des choix d'écritures et donc de style pour créer un lien entre son œuvre et le lecteur. Le style est ici différent