Terre de bruyère

Jean de la Bruyère (1645-1696) Les Caractères (1688) GITON ET PHEDON Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut , la démarche ferme et délibérée . Il parle avec confiance; il fait répéter celui qui l'entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu'il lui dit. Il déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément;

est une des plus réduites d'Europe (25% de la superficie en moyenne); elle couvre 8% de l'Angleterre, 17% de l'Écosse, 14% du pays de Galles et 5% de l'Irlande du Nord. Une grande partie du territoire est couverte de tourbières, où poussent des bruyères, des genêts, des sorbiers et des myrtilles. Les forêts sont habitées par des cerfs et des chevreuils; sur les Iles Shetland, on trouve quelques poneys semi-sauvages. Renards, blaireaux, loutres, martres, putois, écureuils, hérissons et lièvres comptent

blanches, Nous allions pas à pas en écartant les branches. Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient, J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient, Et je vois au delà quatre formes légères Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères, Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux, Quand le maître revient, les lévriers joyeux. Leur forme était semblable et semblable la danse ; Mais les enfants du loup se jouaient en silence, Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à

Mal : L’expression "raisonner des effets et des causes" renvoie bien sûr à la philosophie optimiste qui affirme que tout acte fait partie d’un enchaînement de faits qui conduisent à un bien. L’existence du mal, qu’il soit naturel (tremblement de terre, maladie etc.) ou humain (par exemple ici la guerre), a embarrassé pendant longtemps les philosophes. Au 18ème siècle, le débat est relancé. Plusieurs théories : • La théorie de l’optimisme (Leibniz et Wolf) : tout événement fait partie d’un ensemble

peupliers : il venait d'ailleurs, il bousculait l'espace, et je tourbillonnais, immobile, jusqu'aux confins de la terre. Quand la lune se levait au ciel, je communiais avec les lointaines cités, les déserts, les mers, les villages qui au même moment baignaient dans sa lumière. Je n'étais plus une conscience vacante, un regard abstrait, mais l'odeur houleuse des blés noirs, l'odeur intime des bruyères, l'épaisse chaleur du midi ou le frisson des crépuscules ; je pesais lourd, et pourtant je m'évaporais dans

Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO Il pleure dans mon coeur Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il

déjà mûr, pénétrant, élevé, sociable ; je plains cette mort prématurée qui te joint à ton intrépide frère, et t’enlève à une cour où tu n’as fait que te montrer : malheur déplorable, mais ordinaire ! De tout temps les hommes, pour quelque morceau de terre de plus ou de moins, sont convenus entre eux de se dépouiller, se brûler, se tuer, s’égorger les uns les autres ; et pour le faire plus ingénieusement et avec plus de sûreté, ils ont inventé de belles règles qu’on appelle l’art militaire ; ils ont

exemple. 8) Après avoir choisi le type de plan qui vous semble le mieux adapté, construisez le plan détaillé répondant à la problématique posée par le sujet suivant : Sujet : « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction. », écrit La Bruyère dans la préface de ses Caractères (1694). Vous discuterez ce point de vue…. TEXTE A : Le Chien qui lâcha sa proie pour l’ombre, Fables, VI, 17, La Fontaine Chacun se trompe ici-bas :                 On voit courir après l’ombre                

me célébrait du temps que j'étais belle." Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'hui les roses de la vie

anormale , elle est montrée comme sinistre , les bruits , les sons , tout est décrit pour faire peur au lecteur , pour le faire douter sur ce qui peut se produire . " Ce bois était ténébreux " , il contenait toute l'obscurité qu'il pouvait y avoir sur Terre , l'auteur utilise le champ lexical de l'obscurité pour le décrire , les couleurs n'étaient jamais totalement sombres , la brume était " empourprée " , et cette brume donnait une "rougeur horrible" à la planète . Avec tout cela , il y avait quelques