Terrible Beauté

personnage à travers le regard de Pauline. Nous avons le champ lexical de la peur avec les mots « cri terrible, ses yeux se dilatèrent ». Nous avons une énumération au passé simple qui souligne la réaction de la jeune femme. Tout son visage traduit l’horreur du spectacle. Ce comportement épouvanté fait frémir le lecteur. Nous avons également les adjectifs « terrible, furieux » qui annonce un événement terrible la mort de Raphaël. Le texte nous plonge dans un univers fantastique puisqu’il nous montre que

Baudelaire ressent un respect envers cette ancienne esclave qui, affranchie, ne cherche pas à suivre les règles des personnes soi-disant libres, mais qui soumettent leur liberté à des règles de société superficielles. Elle est libre et fière de sa beauté. Les pieds nus; elle défie les règles, elle défie la nature et sa chaleur accablante. Baudelaire la rend gracieuse et attachante pour tout lecteur. Le dernier paragraphe nous montre que cette fierté est liée à une grande force de caractère

féminin. Elle n'a gardé que des bijoux, ce qui est tout autant évocateur de la beauté féminine : « elle n'avait gardé que ses bijoux ». De plus, cette femme attirante est sure d'elle : «  elle souriait d'aise ». Le vocabulaire pour la description de cette femme est mélioratif : « l'air vainqueur », « charme neuf »,  « onduleux comme un cygne », « le fard était superbe ». Dans le poème Le serpent qui danse , la beauté féminine est traduite par des références exotiques «  âcres parfums », « le serpent »

dernières années de sa vie au recueil posthume de poèmes en prose Le Spleen de Paris. Cette œuvre est composée de 50 écrits, rédigés entre 1855 et 1864, et publié pour la première dois en 1869. Baudelaire y aborde différents thèmes, comme le mal, la beauté, le bonheur, l’idéal inaccessible, la violence, ou encore la mélancolie Cette œuvre présente un monde atroce où les apparences et les inégalités règnent en maîtres et c’est cette vision d’horreur qui inspire Baudelaire pour écrire Le Spleen de Paris

intarissable : ainsi, il se laisse facilement attiré par ces femmes, nymphe ou déesse séduisantes, sensuelles, séductrices et irrésistibles. Nous nous intéresserons ici à deux figures emblématiques de féminité, Calypso, « merveilleuse nymphe », symbole de la beauté idéale, et Circée, déesse et enchanteresse, personnification de la ruse et du pouvoir féminin. Nous verrons en quoi elles sont comparables mais également ce qui les distingue, les imposant comme deux figures de la femme différentes. Les deux épisodes

irréparables. A vous de découvrir parmi ces poèmes, la puissance, la beauté et la vérité de chaque mot écrits par ces auteurs qui prônent la liberté; grâce à quoi mes choix ont étés définis. "Art poétique" de Paul Verlaine et "Comment faire le portrait d'un oiseau" de Jacques Prévert sont deux poèmes sur le sujet de l'art poétique. En effet, la poésie peut aussi donner des conseils au lecteur, le guider, tout en maniant les mots avec beauté et finesse. "Premier jour" de Jacques Prévert et "Mignonne"

à 13 « Tout cela ne vaut pas le poison qui découle / De tes yeux, de tes yeux verts, / Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers …» Baudelaire exprime la perception qu’il a de la femme par rapport à lui. Il se sent impuissant à son charme et beauté démontré par la répétition des mots « tes yeux ». Il se trouve à être sous l’emprise de la femme. De plus celle-ci est une source d’inspiration. Au vers 14 et 15 « Mes songes viennent en foule/ Pour se désaltérer à ces gouffres amers. » Baudelaire

Plus ma torture était âpre et délicieuse ; Tout mon cœur s'arrachait au monde familier.J'étais comme l'enfant avide du spectacle, Haïssant le rideau comme on hait un obstacle... Enfin la vérité froide se révéla :J'étais mort sans surprise, et la terrible aurore M'enveloppait. - Eh quoi ! n'est-ce donc que cela ? La toile était levée et j'attendais encore. Charles BAUDELAIRE, Les fleurs du mal, 1861 Phantasma J'ai rêvé l'archipel parfumé, montagneux, Perdu dans une mer inconnue et profonde

mouvements= 1er= la rencontre surprenante et macabre, 2eme= la résurrection artistique. conclusion:-Exemple intéressant de l'écriture baudelairienne= thème nouveau: celui de l'horrible pour déclarer son amour pour préciser le rôle du poète, extraire la beauté de la laideur, capter les formes de l'idéal même dans l'horrible où l'éphémère.- Structure= momento mori, dégage de toutes leçon chrétiennes aucun espoir dans l'au-delà mais la mise en avant d'un autre moyen de triompher sur la mort.- Baudelaire

différentes étapes de la manipulation de Milady sur Felton, qu’elle réussit à effectuer grâce à son point faible : la religion, Felton étant très croyant et fervent défenseur de Dieu. Milady use de ses charmes tout au long du passage, non seulement de sa beauté, aussi et surtout car elle se fait passer pour une croyante chrétienne pure et innocente, ce qui va accentuer le trouble et la confusion de Felton tout au long du passage sur l’idée qu’il se fait de cette femme. L’extrait se clôt sur la manipulation