Theme Cocuage L

conduirait ensuite les élèves à constituer à partir de leurs textes une anthologie contemporaine. Chaque poème engagé se focalisant sur un aspect particulièrement frappant des exactions commises ou sur un événement précis : le choix du poète de ce thème poétique pourra aussi faire l’objet d’une réflexion spécifique. • On pourra aussi se pencher sur les procédés qu’adoptent les poètes pour se révolter : leurs poèmes seront-ils satiriques ou pathétiques, comme chez Hugo ou Rimbaud, lyriques et polémiques

Représentée un an après L'École des maris, pièce à laquelle son titre semble faire écho, L'École des femmes lui fut évidemment comparée, d'autant plus que les deux pièces présentent une intrigue similaire (un mari jaloux qui tente de se préserver du cocuage, thème déjà abordé par Molière dans La Jalousie du barbouillé et dans Le Cocu imaginaire[6].) Évaluant les mérites de l'une et de l'autre pièce, les détracteurs de Molière suggérèrent que la seconde n'était qu'une redite moins convaincante de la première

développement conscient. Mais, parallèlement, dans une suite de poèmes, on peut étudier les phantasmes et d'abord l'apparition du couple. La figure féminine y est censurée. C'est l'image de la baigneuse possédée par autrui qui est intolérable et refoulée. Le thème des insectes lumineux apparaît. L'image de la baigneuse est reliée à celle du père. Baignée offre un noeud d'associations. Le témoin s'oppose à la dormeuse. On retrouve le couple dans deux tableaux. On pressent que la dormeuse va être refoulée.

l’acte III scène 16, Figaro apprend que son père est en fait Bartholo), néanmoins, l’auteur se donne la partie belle. De fait, la condition des filles-mères est déplorable au 18ème siècle : aucune protection légale ne leur est garantie : C’est un thème à la mode : voir Diderot (en 1757) dans Le Fils naturel, et Beaumarchais utilise ici une donnée attendrissante du drame bourgeois, qu’il reprendra dans La Mère coupable (1792). Cependant, Figaro, naturellement bon, a voulu faire une « carrière honnête »:

romans populaires (lorsque le géant, indigné de voir les Parisiens préférer les balivernes des récits populaires aux prédications évangéliques, punit ce peuple « tellement sot » par un déluge d’urine, l’ironie du châtiment – punir le peuple par un thème des récits populaires – est un indice parodique) ; – le comique satirique : autre forme de comique savant, directement empruntée aux satiriques antiques, consistant à ridiculiser des contemporains ou des institutions. L’épisode éducatif du Gargantua

notre beau teint et notre belle disposition de membres, pour laquelle il nous faut mettre notre intelligence, notre prudence et tout le reste à l’abandon. » (p.120.) Les indices soulignés (qualification hyperbolique, répétition et amplification du thème « notre beauté ») confirment ce que l’anaphorique collectif « ils » annonçait : la moquerie est portée de l’extérieur sur une corporation homogène (imaginaire ?) qui pense en « notre » nom : les philosophes stoïciens. Ce « nous » tient pour acquise

Dom Juan (1665) et le Misantrophe (1666) qui n’ont pas remporté le succès espéré et ont poussé ainsi Molière à abandonner certains traits plus blâmables pour se dédier aux divertissements, comédies-ballets et comédies de mœurs comme le cycle du cocuage, l’Amphitryon et George Dandin (1668). -Création de L’Avare Après, le 9 septembre de la même année l’Avare, comédie en cinq actes, était joué pour la première fois. D’abord il n’a pas obtenu le succès des œuvres qui l’avaient précédé surtout pour

la noblesse), L’Avare en 1668 (l’attachement maniaque à l’argent), Les Femmes savantes en 1672 (la prétention des femmes au savoir). Certaines de ces comédies de mœurs sont souvent accompagnées de musique et de danse : Amphitryon en 1668 (sur un thème antique), Le Bourgeois gentilhomme en 1670, Le Malade imaginaire, sa dernière pièce (sur l’angoisse de la maladie et l’aliénation aux médecins), en 1673. 1715 Prise de pouvoir et règne de Louis XIV Instauration d’une autorité absolue Molière

l'épouvantable confusion qui règne dans les amours civilisées, il suffirait [... 1 ] que le seul genre permis, l'amour constitutionnel, dit mariage exclusif ou monogamie à lui seul fournit plus de 100 espèces de [... 2 ] usitées sous le nom d'adultère ou cocuage dont j'ai rassemblé à la 6e section un tableau régulier à 64 espèces. Cette infraction universelle dans la seule classe d'amours licites qu'on juge du désordre dans les amours [... 3 ] profonde impéritie sociale de nos législateurs sur cette branche

d'un génie particulier, celui de Molière, auteur, acteur, et metteur en scène 4". Molière, qui jusque-là s'était essayé à la tragédie et au genre sérieux, sans aucun succès aux yeux de ses contemporains, propose une pièce écrite en vers, dont le thème basé sur les topoï de la farce traditionnelle relève encore davantage la complexité et l'ambiguïté du rôle du personnage principal : Arnolphe. Outre les reproches faits à Molière par ses pairs à propos de la cohérence du personnage, de l'unité