Théorie des miasmes

après JésusChrist), autre grand médecin de l’Antiquité. Celle-ci fit autorité dans l’approche utilisée par les gestionnaires en charge de la lutte des crises sanitaires et, ce, jusqu’au Moyen-âge. L’air responsable de la maladie était appelé le « miasme » et il convenait d’éviter les lieux insalubres. Pourtant, les épidémies de ces époques furent toujours comprises dans une perception divine et eschatologique (crainte de l’apocalypse). Les épidémies, leur compréhension et leur gestion sont donc

époque, il s’agit de se protéger contre les maladies, il s’agit également de se protéger contre les risques d’incendie ou même d’explosion et à partir de cette époque on commence à s’intéresser aux nuisances concernant le bruit, la pollution de l’air (miasmes) et des soucis d’ordre esthétiques. Le problème le plus important qui se pose aux autorités municipales c’est l’assainissement des villes. Ces rejets organiques sont la cause de nombreuses épidémies et d’une forte mortalité. Pour y remédier les mesures

avec précision l’atmosphère estivale de la petite rue populaire parisienne. On retrouve dans le texte des sensations tactiles (« chaude comme une étuve », « nuit étouffante » l. 40-41, p. 12) et olfactives (« haleines empestées » des égouts, « miasmes infâmes » des cuisines l. 42-43, p. 12) propres à inspirer le dégoût car la puanteur révèle le manque d’hygiène. La ville appa- raît comme pleine de vie, à la fois peuplée de personnages (concierges, passants), et personnifiée par le romancier (elle

--------------------------------------------------------------------------- | 12 | I- Historique ----------------------------------------------------------------------------------- | 12 | 1- Le XXe siècle et les théories formatrices autour de l'image ----------- | 12 | 2- Historique des théories proposées par Durand---------------------------- | 17 | II- Les symboles de l'imaginaire et leur classification ---------------------------------- | 20 | 1- Présentation des différents principes de classification

du soleil. © Croquis : Odile Besème | | Voir aussi : Cours (avec diagrammes) et exercices sur les mouvements du soleil et l’utilisation des outils de simulation de l’ensoleillement sur maquette : http://audience.cerma.archi.fr/cerma/pageweb/theorie/solaire/geometrie_solaire.html La course du soleil est déterminante dans la conception architecturale. Selon les usages prévus, la localisation des pièces et le positionnement des ouvertures destinées à les éclairer doivent permettre d’utiliser les

de même. Il commençait néanmoins à se sentir fatigué de la capitale, Bouvard aussi. Et leurs yeux erraient sur des tas de pierres à bâtir, sur l’eau hideuse où une botte de paille flottait, sur la cheminée d’une usine se dressant à l’horizon ; des miasmes d’égout s’exhalaient. Ils se tournèrent de l’autre côté. Alors, ils eurent devant eux les murs du Grenier d’abondance. Décidément (et Pécuchet en était surpris) on avait encore plus chaud dans les rues que chez soi ! Bouvard l’engagea à mettre bas

d’investigation Stéthoscope : amplificateur « des sons du ventre » qui permettent de détecter les déséquilibres du corps. Microscope : monde de l’infiniment petit. Jusque 1850-80, la plupart des gens ne savent pas pourquoi on tombe malade. Il y a la théorie des miasmes : ce sont les vapeurs qui transmettraient les maladies. Le microscope permet de comprendre le fonctionnement des maladies. Rayon X : 1895 : un Professeur allemand (Röntgen) découvre la radiographie par les rayons X. Cela permet d’observer le

même. Il commençait néanmoins à se sentir fatigué de la capitale, Bouvard aussi. Et leurs yeux erraient sur des tas de pierres à bâtir, sur l’eau hideuse où une botte de paille flottait, sur la cheminée d’une usine se dressant à l’horizon ; des miasmes d’égout s’exhalaient. Ils se tournèrent de l’autre côté. Alors, ils eurent devant eux les murs du Grenier d’abondance. Décidément (et Pécuchet en était surpris) on avait encore plus chaud dans les rues que chez soi ! Bouvard l’engagea à mettre

vivant en médicamentant le résultat d’une saignée ; il guérissait les maux de tête à distance en opérant sur des cheveux coupés ; il avait devancé de beaucoup, par la science de l’unité imaginaire et de la solidarité du tout et des parties, toutes les théories ou plutôt toutes les expériences de nos plus célèbres magnétiseurs. Aussi ses cures étaient-elles miraculeuses, et a-t-il mérité qu’on ajoutât à son nom de Philippe Théophraste Bombast celui d’Auréole Paracelse, en y ajoutant encore l’épithète de

la charité de la part des riches, sur prescription de l’Eglise, car c’est une obligation sociale (attachée au rang, donc à la place tenue dans la société) et religieuse (qui permet au riche de gagner son salut). C’est ce que GEREMEK appelle « la théorie médiévale de la place nécessaire des pauvres au sein du système de répartition des tâches dans la société chrétienne. » 1 En retour, le pauvre est tenu de prier pour son bienfaiteur. Les prémisses de l’intervention sociale de certains acteurs organisés