Thucydide Archéologie

Thucydide (470-404 av. J.-C.) était un historien et un homme politique athénien. Issu d’une famille noble, il fut contemporain du vaste conflit qui opposa de 431 à 404 Athènes et ses alliés de la Ligue de Délos et Sparte et ses alliés : la Guerre du Péloponnèse. Il en fut aussi l’un des acteurs : stratège en 424, il ne put empêcher la prise de la ville d’Amphipolis, ce qui lui valut une condamnation à l’exil. C’est durant cet exil qu’il rédigea pour un public cultivé avide d’histoire politique son

comptent normalement un représentant de chaque classe mobilisée — 35 avant la bataille de Leuctres, 40 après[3]. Elles se déploient par ordre d'âge croissant, les jeunes, fraîchement issus du parcours éducatif spartiate, se trouvant au premier rang. Thucydide (Ve siècle av. J.-C.) décrit de manière détaillée la composition de l'armée qui combat à la première bataille de Mantinée : « Il y avait au combat (…) sept bataillons, ou loches ; chaque bataillon comptait quatre compagnies, ou pentécostyes, et

texte historique THUCYDIDE, Histoire de la guerre entre les Péloponnésiens et les Athéniens La guerre du Péloponnèse est la guerre opposant Athènes et la ligue de Délos et Sparte, avec le ligue du Péloponnèse. Ce conflit commence en -431 et continue jusqu’en-404. L’extrait présenté relate l’affaire des Hermès mutilés dans laquelle est engagé Alcibiade, un stratège athénien. L’extrait présenté provient de Histoire de la guerre entre les Péloponnésiens et les Athéniens, de Thucydide. Ce livre est

Périclès voit le jour au sein d'une illustre famille athénienne. Son père est un fin militaire et sa mère appartient à la famille respectée des Alcméonides. Au cours de sa jeunesse, il acquiert de précieuses connaissances auprès des maîtres Anaxagore et Zénon d'Elée. Impliqué très jeune dans la politique de la cité, il intègre le parti démocratique et s'oppose au conservateur Cimon, en - 463. Doué d'une remarquable éloquence, il occupe une place de plus en plus importante au coeur des affaires athéniennes

historiographique a pu exprimer un besoin existentiel, il reste qu'à l'évidence l'histoire vise la connaissance du passé. Ainsi Thucydide, témoin direct de la guerre du Péloponnèse, affirme-t-il la nécessité d'identifier "la cause la plus vraie" de cette guerre qui déchira la Grèce en opposant Athènes et Sparte. C'est, comme chacun sait, dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse que Thucydide relate les tragiques événements qui divisèrent les Grecs de 431 à 404. On pourrait penser que la cause de la guerrre

VIe siècle. Les cités membres étaient indépendantes, autonomes, et ne payaient aucun tribut. Tous les alliés de Sparte n'en faisaient pas partie, mais presque tous les États du Péloponnèse, sauf l’Argolide et l’Achaïe, y étaient adhérant. Selon Thucydide, la ligue disposait d'un mode de fonctionnement quasi-démocratique. En effet, la ligue disposait d'une assemblée fédérale. Cependant, les propositions qui étaient soumises à discussion étaient généralement d’origine Spartiate et, même si chaque cité

néanmoins en ayant des droit inférieurs. Mais leurs enfants auront tous les droit de la citoyenneté et auront même la possibilité de faire une carrière prestigieuse de magistrats Titre du document : « Eloge de la démocratie par Périclès » Auteur : Thucydide Nature du document : Texte, extrait d'un discours de Périclès Idée générale du document : Ce texte est, comme son titre l'indique, une éloge de la démocratie. Cette éloge est faite par Périclès.

bien politique que militaire. Il a joué un rôle important dans la guerre du Péloponnèse mais il n’est pas l’homme que l’on pourrait imaginer au premier abord et est également traître de sa patrie. Des auteurs tels que Plutarque, Xénophon, Platon ou Thucydide se sont également intéressés à la vie de cet homme. Ainsi, nous verrons comment Alcibiade est parvenu à ses fins et comment il a réussi à obtenir, à la fin de sa vie, la gloire qu’il a tant recherchée. Pour cela, nous nous pencherons dans un premier

la vie de la cité et les débats suscités par le régime démocratique, à travers des extraits d’œuvres d’Euripide et d’Aristophane. Elle permet également à l’enseignant d’introduire dans son cours la dimension « Histoire des arts ». Le texte de Thucydide, p. 54, dans lequel l’historien donne la parole à Périclès qui y expose sa vision de la démocratie et en fait l’éloge, permet également d’aborder ce point du programme, ainsi que le texte proposé en exercice, p. 57, dans lequel Hérodote imagine

le grand texte stratégique qui annonce la guerre moderne telle qu’elle va se développer en Chine durant la période des Royaumes combattants. Mais, comme tous les grands ouvrages de genèse – on pense ici à L’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide ou à la Démocratie en Amérique de Tocqueville –, celui-ci dépasse le cadre culturel dans lequel il naît. De fait, Sun Tzu ne nous parle pas uniquement de la guerre moderne telle qu’elle se développe en Chine aux Ve et VIe siècles mais de la modernisation