Thèse De Spinoza Sur La Liberté

idée… ce qu’elle n’est pas (elle n’est pas une représentation). Mais si la raison ne peut pas maîtriser les passions, la question qui se pose est celle de savoir comment lutter contre les passions (en l’occurrence contre les passions négatives que Spinoza nomme aussi « passions tristes »). Doit-on se contenter de subir nos passions sous prétexte que la raison ne peut pas les maîtriser ? Doit-on renoncer à l’idéal moral d’une maîtrise de soi ? De plus, si comme le dit Hume les passions ne peuvent

autosuffisant, mais au contraire dépendre, pour sa propre survie, d'un milieu extérieur : la plante a besoin d'eau et de lumière ; l'animal de manger, de boire et de dormir. De ce point de vue, l'homme ne saurait faire exception ni constituer ce que Spinoza nommait « un empire dans un empire » : parce qu'il vit, l'homme connaît la pression du besoin et la nécessité vitale de sa satisfaction. Seulement, parce qu'il est doté de conscience et capable de se représenter lui-même, l'homme n'est pas qu'un être

intellectuel intense, voire insurmontable, impossible à réaliser? Et d'où cela vient-il? Le préjugé a une emprise forte sur nous. On peut néanmoins s'en détacher au prix d'efforts. Descartes, dans ses Méditations métaphysiques, propose la thèse d'un mauvais génie qui nous induirait sans cesse en erreur. C'en quelque sorte une machine à douter. De sorte que toute pensée, tout opinion, tout jugement est remis en cause. On n'est sûr de rien, on hésite à affirmer quoique ce soit. De cette façon

qui sont  » excités dans l’âme sans le secours de la volonté  » (Descartes).  Pour les philosophes rationalistes, les passions sont dangereuses, à la manière d’une maladie de l’âme d’autant plus pernicieuse que le malade ne veut pas être guéri b) Spinoza  distingue les passions joyeuses et les passions tristes. Ces dernières, telles que la haine, la crainte, la honte, la pitié, qui sont par nature mauvaises, parce qu’elles  qui diminuent notre  » puissance d’agir  » tendent, en outre  à rendre les

considérable, que la disproportion entre les premières leçons et le reste du programme s’est exagérée progressivement. De cet enseignement, nous ne conservions jusque récemment que des témoignages, qu’avait su rassembler André Canivez dans sa remarquable thèse, Jules Lagneau, professeur et philosophe, ouvrage qui est demeuré de référence. André Canivez avait également rassemblé un certain nombre de notes d’élèves, dont certaines représentaient des rédactions quasi intégrales des cours professés en 1887-88

fruit du mariage célébré en 1785 entre Johanna Henriette Trosiener, âgée alors de 19 ans, et de Henri Floris Schopenhauer qui en a 38. Avant même sa naissance, ce dernier veut en faire un commerçant, tout comme lui, du fait de l’aisance et de la liberté que la carrière commerciale procure, ainsi que l’exercice qu'elle donne à toutes les facultés intellectuelles. Souhaitant aussi, fort intelligemment, en faire un citoyen du monde, il le prénomme Arthur, ce prénom étant, à quelques nuances près, le

assurances et l'Etat lui même ne soit pas en mesure d'utiliser ces informations pour créer une discrimination entièrement négative entre des hommes tenus pour absolument inégaux. 1) En quoi et pq la politique au sens propre ne peut se fonder sur la thèse de l'inégalité naturelle entre les H ? Ce que signifie l'égalité des citoyens. La question des inégalités importe bien à la politique qui ne peut s'instituer qu'à juger négligeable les différences entre les hommes et à les minimiser au profit du salut

Les libertés La question du libre arbitre ● L’approche des Docteurs de l’Eglise – – Augustin : le libre arbitre est nécessaire pour comprendre le péché tout en dédouanant Dieu Thomas d’Aquin : le libre arbitre est nécessaire pour sauvegarder la responsabilité morale Les libertés Le problème du libre arbitre ● L’approche moderne de Descartes ● La raison et la volonté est la cause du libre arbitre. L’action libre est une action autogérée. Le pouvoir de juger suppose que le sujet

parle de cartésianisme, c’est parce que la pensée de Descartes a ouvert une ère pour la pensée qui dure depuis des siècles. L’adjectif « cartésien » n’est pas forcement approprié pour qualifier la pensée de Descartes. Le malthusianisme : Malthus ; thèse défendant une politique des naissances défendant que si il y a trop de naissances, la population va s’appauvrir. (Sens rigoureux : économico-démographique ; sens large : manière de gérer un problème) * isme : ce suffixe suppose en philosophie une

religieux, est condamné en Angleterre. On accuse Hobbes d’être athée, bien qu’il soit attaché à l’Église anglicane. Certains l’ont rangé parmi les “matérialistes”, au point qu’il arrive qu’Hobbes soit aujourd’hui considéré comme le précurseur, avec Spinoza, du matérialisme marxiste. Ses thèses font scandale. Descartes lui reproche d’être en faveur de la monarchie, de penser que les hommes sont foncièrement méchants. Hobbes passe aussi pour un plagiaire (2). On lui reproche enfin sa vision pré-totalitaire