Thérèse Raquin Hérédité

La bête humaine sommeille en chacun de nous. Nous apprenons à la dompter du mieux que nous pouvons. La Bête humaine parle de gens qui n’ont pas su la maîtriser et qui agissent selon leurs nerfs et leur sang. Ce n’est pas sans ressembler à Thérèse Raquin, où les deux personnages principaux sont aussi des bêtes humaines. En fait, ces deux romans se ressemblent de par cet aspect. Mais le roman étudié dans ce chapitre relate des pulsions moins intériorisées, ce qui amène à un roman jonché de morts, tueries

retrouvent la complicité qui existait entre eux autrefois. Alors qu’elle refuse toutes les avances de ses soupirants, ce soir-là, elle se laisse approcher par Jacques, se débat avec force, avant de se donner. Or Jacques s’arrête car, du fait de son hérédité alcoolique même s’il ne boit pas lui-même, «une fureur semblait le prendre, une férocité qui le faisait chercher des yeux, autour de lui, une arme, une pierre, quelque chose pour la tuer», cette irrésistible envie le saisissant devant la nudité d’une

retrouvent la complicité qui existait entre eux autrefois. Alors qu’elle refuse toutes les avances de ses soupirants, ce soir-là, elle se laisse approcher par Jacques, se débat avec force, avant de se donner. Or Jacques s’arrête car, du fait de son hérédité alcoolique même s’il ne boit pas lui-même, «une fureur semblait le prendre, une férocité qui le faisait chercher des yeux, autour de lui, une arme, une pierre, quelque chose pour la tuer», cette irrésistible envie le saisissant devant la nudité d’une

sait ce que le mot signifie. Ce n'est pas un il quelconque, anonyme et translucide, simple sujet de l'action exprimée par le verbe. Un personnage doit avoir un nom propre, double si possible : nom de famille et prénom. Il doit avoir des parents, une hérédité. Il doit avoir une profession. S'il a des biens, cela n'en vaudra que mieux. Enfin il doit posséder un « caractère », un visage qui le reflète, un passé qui a modelé celui-ci et celuilà. Son caractère dicte ses actions, le fait réagir de façon déterminée

s'appuyant sur un travail minutieux de documentation. Il est né de l'influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie. La doctrine naturaliste est définie par le déterminisme, selon lequel l'homme est déterminé par son hérédité et par son environnement, et l'importance de la documentation et la fidélité au réel, comme pour le réalisme. L'écrivain naturaliste est objectif, il se documente sur les milieux sociaux et professionnels pour décrire fidèlement la réalité. "Naturalisme"

écrits." Le romancier s'applique donc à tracer le tableau des différents compartiments de la société. Ce tableau nécessite de nombreuses et minutieuse enquêtes. A l'intérieur de chaque enquête, un cas précis concentre sur lui l'intérêt. Ainsi Thérèse Raquin est l'étude d'une déchéance morale traitée comme une observation physiologique. 3.3.2 Le roman expérimantal L'étape du roman documentaires est dépassée lorsque Zola entreprend d'appliquer à la littérature les théories de C.Bernard. Il

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Émile ZOLA (France) (1840-1902) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Thérèse Raquin’’, ‘’L’assommoir’’, ‘’Au bonheur des dames’’, ‘’Germinal’’, ‘’L’oeuvre’’ et ‘’La bête humaine’’ qui sont étudiés dans des dossiers à part). Bonne lecture ! Son père, François Zola, né à Venise en 1795, entra dans l'armée du prince Eugène où il fut officier à dix-sept ans, la quitta

le foyer de sa chambre en 1902. On l'a enterré le 5 octobre 1902. b) Bibliographie : Romans : Contes à Ninon (1864) La Confession de Claude (1865) Le Vœu d'une morte (1866) Edouard Manet (1867) Les Mystères de Marseille (1867) Thérèse Raquin (1867) Madeleine Férat (1868) Les Rougon-Macquart: La Fortune des Rougon (1871) La Curée (1872) Le Ventre de Paris (1873) La Conquête de Plassans (1874) La Faute de l'abbé Mouret (1875) Son Excellence Eugène Rougon (1876) L'Assommoir (1877)

certains caractères. L’écrivain naturaliste vérifie expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologiques sur l’individu ou le groupe. Ainsi, le romancier invente une situation, il place le personnage chargé d’une lourde hérédité dans un milieu défini (ouvrier, mondain, etc.). Il se propose ensuite d’observer la situation et d’explique le comportement de son personnage avec une objectivité scientifique. En concevant son œuvre « Les Rougon-Macquart » et surtout avec « l’Assommoir »

Paris par la suite. 1867 Thérèse Raquin met en pratique pour la 1ere fois son projet théorique du naturalisme. Mais ne lui vaut que critiques et insultes. 1868 Préface ; ironique, il accuse ses collègues de fragilité, il explique avoir «voulu élucidé les tempéraments et non les caractères. Pourtant son vocabulaire imprégné de métaphores le contredit dans ses propos. Hugo publie L’homme qui rit et le dédicace : « A l’auteur de Thérèse Raquin. L’auteur de l’Homme qui rit. »