Tibre

clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine. Joachim Du Bellay (1522 - 1560) L’écolier J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanche
Quand je n’irai pas à l’école
J’écrirai des nouvelles j’écrirai

quel orgueil, quelle ruine : et comme Celle qui mit le monde sous ses lois, Pour dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit, Reste de Rome. Ô mondaine inconstance ! Ce qui est ferme, est par le temps détruit, Et ce qui fuit, au temps fait résistance. IV Celle qui de son chef les étoiles passait

dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit, Reste de Rome. O mondaine inconstance ! Ce qui est ferme, est par le temps détruit, Et ce qui fuit, au temps fait résistance. Q10 : En

Vois quel orgueil, quelle ruine et comme Celle qui mit le monde sous ses lois, Pour dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibre seul, qui vers la mer s’enfuit, Reste de Rome. Ô mondaine inconstance ! Ce qui est ferme est par le temps détruit, Et ce qui fuit au temps fait résistance. J’ai choisi ce poème pour la profonde solitude et tritesse que semble éprouver l’auteur

Entretenait le ciel du bruit de tes exploits. Les cultes renaissans, étonnés d’être frères, Sur leurs autels rivaux, qui fumaient à la fois, Pour toi confondaient leurs prières. Conservez, disaient-ils, le vainqueur du Thabor, Conservez le vainqueur du Tibre; Que n’ont-ils pour ta gloire ajouté plus encor: Dieu juste, conservez le roi d’un peuple libre! Tu régnerais encor si tu l’avais voulu. Fils de la Liberté, tu détrônas ta mère. Armé contre ses droits d’un pouvoir éphémère, Tu croyais l’accabler

de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim du Bellay, Les Regrets Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Joachim du Bellay - Les Regrets (1558) Annonce des axes d'étude Lecture

de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim DU BELLAY A Vénus Ayant après long désir Pris de ma douce ennemie Quelques arrhes du plaisir, Que sa rigueur me dénie, Je t'offre ces

comme le Golfe de Gênes, le Golfe de Tarente et le grand Golfe de Venise. De plus, le lac principal de l’Italie est le lac Trasimène et plusieurs fleuves s’y retrouvent comme, le fleuve Tessin, le fleuve Pô, le fleuve Arno, le fleuve Adige, le fleuve Tibre et le fleuve Ofanto. On retrouve entre le sud de l’Italie et l’île Sicile le détroit de Messine et les deux principales rivières de ce pays sont la Riviera du Ponent et la Riviera du Levant qui longe toute les côtes du nord de la mer Ligurienne.

poètes du XVIème. 2. Ode à Cassandre, Odes, Pierre de Ronsard, 1552 et le poème « Heureux qui comme Ulysse », Du Bellay, Les regrets, 1558 Du Bellay : v.1 : Référence à Ulysse v.2 : Référence à Jason Lieux antiques « le mont palatin », « le Tibre » Défense de la langue française et de sa culture, Du Bellay dit qu’il préfère son pays : compare son village, son fleuve et met en balance des éléments appartenant à la langue française en les mettant en valeur par rapport à Rome. Du Bellay à cette