Tirade De Kaliayev

Imaginez que vous êtes metteur en scène de la pièce de Camus. Vous montez ce passage centré sur le personnage de Kaliayev et expliquez à l'acteur comment jouer sa tirade (intonations, gestes, mouvements, etc) de manière à en souligner la dimension pathétique. Vous justifierez vos choix en vous appuyant précisément sur le texte. L'acteur qui joue Kaliayev est un grand et mince jeune homme, il a les cheveux mi-long et châtain clair. Je l'ai choisis pour cette douceur imprimée sur son

Ainsi, Hugo incarne deux personnages de Camus à la fois : Kaliayev et Stepan. Premièrement, on peut sentir le caractère de Kaliayev à travers l’intellectuel qu’est Hugo, qui d’ailleurs aime la poésie et a un travail de journaliste au sein du Parti. Par ailleurs, Hugo tient à agir, tient à tuer Hoederer, comme Kaliayev, le Grand-Duc, tous les deux commettant d’ailleurs l’attentat. De plus, Kaliayev n’avait pas lancé la bombe à cause des enfants présents dans la calèche, Hugo,

questions qu'ils doivent ensuite répondre. Ruy Blas doit choisir entre la soumission ou désobéissance à son maître Don Salluste. Dans Les Justes d'Albert Camus, Kaliayev doit faire un choix entre la soumission aux supérieurs ou faire de la résistance avec les révolutionnaires de la Russie.Il faut garder à l'esprit que même si c'est Kaliayev qui a lancé la bombe, il agit au nom de son groupe révolutionnaire. Ces personnages répondent , souvent à la fin des pièces, en général dans le Vème acte, à leur

est bien illustrée dans sa pièce, Les Justes, par Kaliayev qui malgré qu’il soit révolutionnaire, refuse de tuer des innocents ce qui le relie à plusieurs autres personnages Camusiens tel que le père Paneloux dans La Peste qui refuse de voir mourir des innocents. En revanche cette mesure est opposée à Caligula qui veut la lune, c'est-à-dire l’impossible, et va jusqu'à dévaloriser complètement l’homme, la vie tout comme Stepan co-équipier de Kaliayev. Annoncer sa mort, dire : « je t’aime », est souvent

à prendre une décision. Nous voyons que la tension évoluent entre les personnages : « avec colère »l.13, violemment »l.32. *« Silence » l.42 clôture le texte. Le lecteur est donc dans l’attente. Il reste en suspens. Nous nous demandons alors si la tirade de Stephan a convaincu et persuader le reste du groupe ou non. II – Une réflexion philosophique qui vise le lecteur sur la conception de la Révolution Afin de permettre au lecteur un réflexion sur les valeurs de la vie humaine, Camus fait exposer

dialogue et conflit au théâtre TEXTE 1 Racine, Iphigénie, acte V, scène 2. TEXTE 2 Albert Camus, Les Justes, acte II. [Dans Les Justes, Camus met en scène un groupe de révolutionnaires russes qui préparent un attentat contre le grand-duc. Kaliayev est chargé de lancer la bombe sur la calèche où se trouve l’aristocrate. Mais au moment de passer à l’acte, il aperçoit, à côté du grand-duc, deux enfants, et ne lance pas sa bombe. Revenu auprès de ses camarades, il insiste sur sa volonté d’être

appartenant à un groupe révolutionnaire organisent un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du Tsar. Kaliayev chargé de lancer la bombe sur la calèche du grand-duc mais n’a pu s’y résoudre du fait de la présence d’enfants dans le carrosse. Il réitèrera néanmoins cet attentat avec succès trois jours plus tard. Dora, son amante le convainc du bien-fondé de son action. KALIAYEV : Qui, nous ? Ah tu veux dire… Ce n’est pas la même chose. Oh non ! Ce n’est pas la même chose. Et puis, nous tuons

mot ou d'une expression, identique, de même sens ou de sens contraire. - La tirade: long débit de paroles d'un personnage qui s'adresse à un autre, la tirade peut être en fait un propos destiné au public, les personnages servant de prétexte. Ex : Koltès. Le retour au désert. La scène de dispute qui oppose Mathilde à son frère Adrien alors qu’elle souhaite récupérer la maison familiale à son retour d’Algérie. On a 2 tirades symétriques. Procédés d’accélération, stichomythies. Mouvement d’amplification

permettant ainsi une meilleure compréhension de la scène. On peut alors plus facilement se représenter le registre de la scène. Dans l’acte I des Justes de Camus, les didascalies qui illustrent l’affrontement entre Kaliayev et Stepan montrent une évolution des sentiments qu’éprouve Kaliayev, avec des didascalies successives comme « se dominant », « avec un effort visible », « éclatant » et enfin « violemment ». Au contraire, dans d’autres pièces comme L’île aux esclaves de Marivaux, le ton du conflit

du bouffon. Après une explication sur la façon abrupte dont la nuit tombe en cette contrée, Pozzo propose aux deux compères de faire danser et penser Lucky. Celui-ci obéit et, après une courte « danse du filet », se lance dans une longue et pénible tirade philosophique, tâtonnante et hermétique. Après le départ, de Pozzo et Lucky, un jeune garçon vient annoncer à Gogo et Didi que Godot ne viendra pas ce soir mais « sûrement demain » (Acte I).Les deux personnages précédents se retrouvent au même endroit