Tirade Du Choeur Commentaire

infléchir la pierre et l’entailler de sillons comme en trace la roue des carrioles dans la borne contre laquelle elle bute tous les jours. Ses pierres tombales, sous lesquelles la noble poussière des abbés de Combray, enterrés là, faisait au chœur comme un pavage spirituel, n’étaient plus ellesmêmes de la matière inerte et dure, car le temps les avait rendues douces et fait couler comme du miel hors 100 des limites de leur propre équarrissure qu’ici elles avaient dépassées d’un flot blond

qu’à partir de cette époque les manuels censés initier à la pratique courante de la langue tombent en désuétude. Les œuvres d’auteurs classiques jusqu’alors éditées de telle manière que les élèves puissent écrire entre les lignes et en marge les commentaires en latin du maître cèdent la place aux Selecta, aux recueils de morceaux choisis adaptés de la littérature latine, présentés souvent avec leur traduction juxtalinéaire (mot à mot le plus strict possible et respectant au maximun l’ordre des mots

vertus. Le résumé qu’on vient de lire montre quelle est l’ampleur du Gorgias et la diversité des points de vue d’où l’auteur envisage son sujet. Aussi, dès l’antiquité, on discutait sur le véritable but de l’ouvrage. D’après Olympiodore, dans son commentaire, les uns prétendaient que l’auteur n’avait en vue que la rhétorique, les autres qu’il traitait du juste et de l’injuste, d’autres encore que l’objet essentiel était le mythe qui couronne la discussion. Olympiodore lui-même croyait que le but du

Il y a quarante ans, Paris voyait fleurir des slogans comme « Il est interdit d’interdire », « La vie est ailleurs », « Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi », et « Sous les pavés, la plage ». Ce dernier a été la source d’un flot de commentaires, surtout politiques. Simple volonté de liberté, ou de libération !, ou conjonction heureuse d’un moment de l’histoire, l’arrachage des pavés de Paris par des étudiants en révolte, luttant contre les diktats insupportables d’une société trop rigide

différence servait à marquer le changement d’interlocuteur et suppléait au nom des personnages12. Plus loin, Renan montre également comment le ton de l’éloge est différent chez Salomon et chez le berger. On croyait généralement autrefois que toute la tirade amoureuse qui remplit le chapitre 4, moins les derniers mots, était dans la bouche de Salomon ; en regardant avec attention, on voit qu’une distinction est nécessaire. Il n’est pas douteux que les sept premiers versets ne soient dans la bouche de

apparentées aux mystères médiévaux. Il est significatif, en ce sens, que Léo Burckart, dans sa deuxième version de 1852, n’est plus divisée en actes mais en six journées, comportant chacune plusieurs scènes. Chez tous les deux, on rencontre de longues tirades poétiques. Comme on le sait, chez 131 George Munteanu, op.cit.; Aurelia Rusu, Dramaturgie eminesciană, préface à Mihai Eminescu, Teatru, éd. Minerva,1984, 2 tomes. 132 Perpessicius, Eminescu şi teatrul, loc. cit. 133 George Călinescu, Opera

Le résumé qu’on vient de lire montre quelle est l’ampleur du Gorgias et la diversité des points de vue d’où l’auteur envisage son sujet. Aussi, dès l’antiquité, on discutait sur le véritable but de l’ouvrage. D’après Olympiodore, dans son commentaire, les uns prétendaient que l’auteur n’avait en vue que la rhétorique, les autres qu’il traitait du juste et de l’injuste, d’autres encore que l’objet essentiel était le mythe qui couronne la discussion. Olympiodore lui-même croyait que le but du

considérons comme attaqués». En une fraction de seconde, tous les participants attablés se mettent à froncer les sourcils. Il ne manque plus que les casques kaki et les cartes d'état-major pour se retrouver dans Le Jour le plus long. Après les commentaires météorologiques d'usage, Jean-François, le Directeur de Clientèle de notre agence, prend la parole pour résumer le brief, tout en projetant des transparents sur le mur avec un rétroprojecteur : - Donc nous venons vous montrer un script de trente

d'étoffe grossière taillée en pointe, qui couvre la tête des capucins, à la différence des bénédictins, des bernardins et des célestins qui portent un capuchon. Il dit sous son capuce. Capucinade : (ka-pu-si-na-d'), n. f. Terme familier. Plate tirade de morale ou de dévotion. Caquerolle : (ka-ke-ro-l'), n. f. Casserolle de cuivre à trois pieds et à manche. Caquetoire : (ka-ke-toi-r'), n. f. 1° Chaise basse à dos très élevé et sans bras. C'est ce que nous nommons maintenant causeuse. 2°

volonté, elle est un message. »139 Quel est le rôle du lecteur ? Comme nous l’avons montré, pour le dramaturge il est à la fois le lecteur imaginé et le lecteur réel. A. Ubersfeld140 dit que « le spectateur devient alors le succédané moderne du chœur antique » ; par rapport au personnage, il peut être le juge, le sur-moi ou un complice, ou encore représenter l’image de la collectivité. Lecture d’une pièce de théâtre – activité interactive Dans le cadre de cette étude, il n’est pas question