Tocsin

emporter par la peur et la violence. Ils attribuent à tort le trouble nocturne aux protestants et se mettent à les poursuivre, pensant agir pour la défense de leur ville. Ce serait pour cette raison que le tocsin aurait sonné à la cloche de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, proche du Louvre, tocsin rapidement repris par d'autres clochers de la ville. La tuerie parisienne dure plusieurs jours, malgré les tentatives du roi pour la faire arrêter. Enfermés dans une ville quadrillée par la milice bourgeoise

M'aimerez vous bien ? Dieu mit tant de bien En vous que c'est basme, Pour ce je me clame Vostre. Mais combien M'aimerez vous bien ? Poèmes de révolte Émile VERHAEREN, XIX-XX siècles La révolte Vers une ville au loin d'émeute et de tocsin, Où luit le couteau nu des guillotines, En tout-à-coup de fou désir, s'en va mon coeur. Les sourds tambours de tant de jours De rage tue et de tempête, Battent la charge dans les têtes. Le cadran vieux d'un beffroi noir Darde son disque

extermination des méchants (...) sans garder une autre forme de solennité de justice. » Courrier du roi peu après le massacre L’attentat contre Coligny La participation du roi et de la reine mère sont directes : Préparation du massacre : le tocsin de l’église Saint Germain l’auxerrois appelle à la mobilisation des bandes fascistes : Le massacre : Portraits de fascistes catholiques parisiens de l’époque : La contre-révolution s’appuie à Paris, comme dans plusieurs grandes

N° 98. 14 février. 1903), est immédiate et organisée. Au Mans ou à Argenton, on compte quelques dizaines d’actes de violence sur des agents des douanes auxquels ont détruit par exemple les automobiles de service. « Des témoignages racontent que le tocsin sonnait à leur arrivée » raconte le professeur Nourrisson qui précise également que de nombreuses petites manifestations touchèrent les villages de la campagne française. Le combat politique des bouilleurs de cru Le métier possédait jusqu’au

bon pour les chasses du seigneur. Martin en est désespéré. Un jour, le château de Soupex est attaqué sans que les gardes réagissent; Martin parvient à sauter du haut de la fenêtre de sa cellule, court sur les remparts et se précipite pour sonner le tocsin. Grâce à lui, le château se défend, et Martin en profite pour s'échapper. Il rentre chez lui où il voit sa mère qui était très inquiète de ne plus le voir. Peu après des gardes du seigneur viennent chez Martin, sa mère ouvre tout en suggérant à son

Lumières, Olympe fait appel à la Raison et à la Nature. Ces revendications sont naturelles et raisonnables. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, O. De Gouges (1791) Etude linéaire 2 Postambule Femme, réveille-toi ; le tocsin(1) de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la

familiarité entre elle et sa lectrice. Ces ordres présupposent que les femmes sont endormies, et qu’il est urgent qu’elles se réveillent à présent. Comme métaphore à ce besoin d’éveil de la part de son genre, Olympe de Gouges déclare que «  le tocsin de la raison se fait entendre  » (L.1). Elle symbolise la raison sous la forme d’une cloche, d’une sonnerie d’alarme à écouter et à suivre pour prendre conscience et action dans son combat. En somme, Olympe de Gouges invite les femmes

clos, Où mon âme sonnant des cloches de sanglots, Et plongeant dans l'horreur, se donne toute à suivre, Triste comme un son mort, close comme un vieux livre, Ces musiques vibrant comme un éveil de flots. Que m'importe l'amour, la plèbe et ses tocsins ? Car il me faut, à moi, des annales d'artiste; Car je veux, aux accords d'étranges clavecins, Me noyer dans la paix d'une existence triste Et voir se dérouler mes ennuis assassins, Dans le prélude où chante une âme symbolique. Je suis de ceux pour

regarde ma montre, Et deux fois à mes yeux distraits L’aiguille au même endroit se montre : Il est une heure… une heure après. La figure de la pendule En rit dans le salon voisin, Et le timbre d’argent module Deux coups vibrant comme un tocsin ; Le cadran solaire me raille En m’indiquant, de son long doigt, Le chemin que sur la muraille A fait son ombre qui s’accroît ; Le clocher avec ironie Dit le vrai chiffre, et le beffroi, Reprenant la note finie, A l’air de se moquer

et les droits particuliers du peuple basque. C’était sous ce chêne que, depuis le début du Moyen Age, les assemblées populaires se réunissaient tous les deux ans. Soudain, vers 16 heures, les cloches de la ville tintent à coups redoublés. C’est le tocsin qui donne l’alarme. La ville n’avait pas de sirène, ce fut la première fois qu'elle était attaquée. Dix minutes plus tard, des avions au fuselage élégant, rapides comme l’éclair, surgissaient au ras des montagnes. C’était la première fois que les