Etude linéaire d'une déclaration des droits de la femme
Etude linéaire 1
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale.
Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme , sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette …afficher plus de contenu…
En somme, Olympe de Gouges , grâce aux valeurs des 30
Lumières ,légitime sa revendication d’équité. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, O. De Gouges (1791)
Etude linéaire 3 – « Forme du contrat social de l’homme et de la femme » Il était bien nécessaire que je dise quelques mots sur les troubles que cause, dit-on, le décret (voir note) en faveur des hommes de couleur, dans nos îles. C’est là où la nature frémit d’horreur ; c’est là où la raison et l’humanité n’ont pas encore touché les âmes endurcies ; c’est là surtout où la division et la discorde agitent leurs habitants. Il n’est pas difficile de deviner les instigateurs de ces fermentations (1) incendiaires : il y en a dans le sein même de …afficher plus de contenu…
Premier mouvement La formule impersonnelle qui introduit le passage (« Il était bien nécessaire ») place le traitement de cette thématique en dehors du choix personnel de l’autrice. La notion de nécessité alliée au pronom impersonnel et renforcée par l’adverbe d’intensité « bien » ne laisse pas de doute sur l’urgence de la situation et l’évidence de son évocation. Olympe de Gouges prend immédiatement le contrepied de l’opinion commune sur ce fait d’actualité, qui pose les abolitionnistes comme responsables des « troubles », avec l’incise « dit-on » qui renvoie cet avis