Tout Va Pour Le Mieux Pangloss

Thunder-ten-Tronck, en Westphalie. Tout est au mieux dans le meileur des mondes possibles, comme le dirait son précépteur Pangloss défenseur de l’optimisme. Mais quand le baron tout puissant apprend les sentiments de son neveu pour sa fille Cunégonde il le chasse du domaine. Ainsi commence sa découverte du monde, un monde qui le laisse de plus en plus perplexe face à la théorie de son philosophe adulé. Il commence par se faire enrôler dans l’armée Bulgare et va assister à un véritable massacre. Prenant

personnage par « Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie ». Cette discipline qui nous parait de prime abord prouver l'intelligence de Pangloss, produit l'effet inverse. En effet, Voltaire utilise le mot « nigologie », qui nous fait penser au mot « nigaud ». Voltaire fait preuve donc d'ironie ici. Il se montre faussement admiratif envers Pangloss, pour se moquer de Pangloss. L'humour continue dans ce passage quelques lignes plus loin, quand Cunégonde rencontre Pangloss dans « un petit

Westphalie (Allemagne). Le lieu n’est jamais cité dans un conte = rupture. Par contre, le château est le cadre type du conte. Quand ? Imprécis, vague comme dans un conte. Qui ? Le baron Thunder-ten-tronck et la baronne, le fils et Cunégonde, Candide et Pangloss. Présence de « méchants » et de « gentils ». La présence de distorsions inattendues (Les personnages ne sont pas aussi roses que dans les contes de fée. -Le baron de Thunder-ten-tronck= prétention, puissance illusoire. « Le plus grand de la

de présenter les personnages, le contexte, la situation initiale. Le chapitre est clôt par le départ de Candide (qui représente l’élément déclencheur) et sa découverte du monde. Ce chapitre nous donne à voir les éléments traditionnels du conte pour mieux les subvertir et mettre à jour une réalité cachée derrière des illusions, qui sont ainsi dénoncées. I. L’univers du conte Avant toute chose, l’incipit met en avant un univers du conte traditionnel, qui est illustré dans le texte par les formules

présenter les personnages, le contexte, la situation initiale. Cela se fait par petits paragraphes successifs, correspondant à peu près chacun à un personnage; le chapitre est clôt par le départ de Candide et sa découverte du monde. Tout semble aller pour le mieux, mais des indices indiquent au lecteur qu'il faut prendre le récit au second degré, et le ton ironique est déjà présent dès le premier chapitre. La description qui ressemble à un conte de fée contribue à dénoncer un univers fondé sur l'illusion

chassé du château du baron Thunder-ten-Tronkh, il est admis contre sa volonté dans l’armée bulgare et voit le monde tel qu’il est réellement lors de son premier combat sur le champ de bataille. Le lecteur qui voit la scène par les yeux du personnage va passer, comme lui, du paradis à l’horreur. En quoi le procédé employé par l’auteur nous montre une dénonciation ironique mais réel de la guerre ? Nous verrons dans un premier temps la vision de la guerre par Candide, puis dans un second celle de Voltaire

remarque également que Voltaire réduit ces personnages à une grande caractéristique physique ou morale, il stéréotype ces personnages. On retrouvera ces personnages stéréotypés avec le « bon anabaptiste » Jacques, le pessimiste Martin, l’optimiste Pangloss, la « grosse » baronne, la belle Cunégonde … La satire de la noblesse :« il était fils de la sœur de monsieur le baron, et d’un bon et honnête gentilhomme du voisinage que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu’il n’avait pu prouver

L’Encyclopédie et de la poésie. Candide conte les mésaventures d’un jeune homme dont le seul désir est d’être avec Cunégonde. La recherche de Cunégonde va permettre à Candide d’évoluer vers une philosophie empiriste, celle que prône Voltaire, en affrontant les horreurs de la guerre, les caprices de la Nature et les travers des hommes. L’extrait qu’on va commenter correspond à l'incipit de Candide qui se présente avec la forme du conte. Problématique: Comment cet incipit, à travers les éléments du

et l'antiphrase : il faut avoir un esprit porté sur l'ironie. • On retrouve à chaque fois un titre pour le chapitre. Cela nous indique que la fiction n'est pas essentielle et qu'il faut s'intéresser aux leçons. En effet, Voltaire nous dit ce qu'il va se passer dans le titre pour que l'on s'interroge plus sur le développement que sur l'histoire des personnages. Le lecteur doit se concentrer sur l'analyse et les critiques. II) Voltaire se moque de l'aristocratie • La prétention et le culte de

les mouvements ascendants de protestations (dont celles de Voltaire, philosophe des lumières) qui atteignirent leur consécration lors de la révolution, en 1789. Les écrits satiriques comme Candide sont censuré par le roi Louis XVI. Voltaire souhaite tout de même faire passer son message c’est pourquoi il camoufle ses contestations dans un « conte » et utilise fréquemment le procédé dont il est reconnu le maître : l’ironie. La structure est aussi un outil pour Voltaire, qui, en auteur astucieux,