Toute Sa Personne Explique La Pension Comme La Pension Implique Sa Personne

DISSERTATION Balzac dans le roman « Le père Goriot », alors qu’il décrit le personnage de Mme de Vauquer et la pension qu’elle dirige écrit : « Toute sa personne explique la pension, comme la pension explique sa personne ». Vous direz comment la description contribue à la construction des personnages et de l’univers romanesque. INTRODUCTION : « Pour celui qui sait observer, chaque homme porte sur sa face la description de son corps et de son âme ». Cette phrase de Alexis Carelle nous prouve

père Goriot, Balzac décrit la pension que Madame Vauquer dirige et à travers cette description il nous présente celle ci. «  Toute sa personne explique la pension, comme la pension implique la personne » Nous nous demanderons comment la description contribue à la construction des personnages et de l'univers romanesque. Il s'agira tout d'abord d'examiner la description dénonçant ou faisant l'éloge d'un monde d'un lieu ou d'une société , puis la description comme reflet des sentiments et des émotions

Compte rendu d’ouvrages sur Balzac Thème : Histoire/politique Année Balzacienne 2007 Le roman balzacien entre Histoire et Mémoire par Aude Déruelle Aude Déruelle se fixe comme objectif dans cet article de montrer que Balzac oscille dans la Comédie Humaine entre le modèle historique et le modèle mémoriel. Par ce modèle historique Balzac enregistre en effet des dates, des événements, des faits qui sont objets de l’Histoire et par l’autre modèle mémoriel, il enregistre les mœurs. Le narrateur

  Fiche 1  Le roman Le Père Goriot commence à Paris à  l'automne 1819. Dans la pension Vauquer, rue  Nueve­Sainte Geneviève, sept pensionnaires  habitent ensemble : Mlle Michonneau, Victorine  Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret,  Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac, et le  père Goriot.    Rastignac est un beau, jeune et ambitieux homme  qui vient d'une famille noble à Charente. Il arrive à  Paris pour faire ses études de droit et trouver  fortune. Sa famille n'a plus de l'argent, mais il 

romancier réaliste,était considéré comme un maitre de la description et du portrait. Il accorde une telle importance au scénario qu’il dédie plusieurs pages à la description détaillée. Au-delà de satisfaire le désir des lecteurs lointains, Balzac était payé à la ligne. Pour l’auteur, le décors est un personnage : il y a osmose entre la personne et le lieu dans lequel elle vit- « enfin toute sa personne explique la pension comme la pension implique sa personne ». De plus, la ville de Paris est

sa personne dodue comme un rat d’église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s’est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire l’air chaudement fétide sans en être écœurée. Sa figure fraîche comme une première gelée d’automne, ses yeux ridés, dont l’expression passe du sourire prescrit aux danseuses à l’amer renfrognement de l’escompteur, enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne. Le bagne

œuvre, il a entrepris de décrire la société du 19e siècle (1819-1840). C’est un excellent observateur de la société, de la psychologie humaine et des relations entre les personnes. Le roman que nous allons vous présenter, Le père Goriot, marque un tournant dans l’œuvre de l’auteur : c’est à ce moment-là que Balzac comprend que toute son œuvre forme une unité. Pour renforcer cette idée d’unité, il va réutiliser, à partir du père Goriot, ses personnages d’un roman à l’autre en créant des liens entre

texte se déroulant d’une seule coulée. La chronologie est linéaire : l’action se déroule en moins de trois mois, mais il y a des retours en arrière, surtout au début. Le point de vue est objectif et balzac se voudrait neutre dans sa narration comme dans ses descriptions. Mais il laisse parler ses sentiments et intervient dans le récit, en particulier pour nous faire part du dégoût que lui inspire la montée du pouvoir de l’argent ou l’état d’esprit que cela engendre : « Qui décidera de ce qui

sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire l'air chaudement fétide sans en être écoeurée. Sa figure fraîche comme une première gelée d'automne, ses yeux ridés, dont l'expression passe du sourire prescrit aux danseuses à l'amer renfrognement de l'escompteur, enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne. Le

sa personne dodue comme un rat d'église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s'est blottie la spéculation et dont madame Vauquer respire l'air chaudement fétide sans en être écoeurée. Sa figure fraîche comme une première gelée d'automne, ses yeux ridés, dont l'expression passe du sourire prescrit aux danseuses à l'amer renfrognement de l'escompteur, enfin toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne. Le