Tradition Et Progrès

L’AFRIQUE ENTRE LA TRADITION ET LA MODERNITE Georges Ngango Ethiopiques numéro spécial revue socialiste de culture négro-africaine 70ème anniversaire du Président L. S. Senghor novembre 1976 Auteur : Georges Ngango Le dualisme, l’écartèlement et la tension qui caractérisent la société africaine contemporaine ne sont que la manifestation de cette bipolarité fondamentale qui travaille et tiraille l’Afrique entre la tradition et la modernité. C’est le résultat logique de la rencontre de l’Afrique

suite de progrès techniques et scientifiques. * Pourquoi ? Avant : pas de différenciation entre générations puisque le temps est perçu de façon cyclique et que tout est un éternel recommencement. Les traditions sont reproduites à l’identique au fil des générations. A partir de la Renaissance (XVe/XVIe siècles) : le perfectionnement des sciences et techniques apporte l’idée de progrès. Le temps est alors perçu comme une ligne ascendante reposant sur la succession indéfinie du progrès. Le passé

(illustration ci après), exposé en 1863 au Salon des Refusés, que Baudelaire forge la notion de « peintre de la vie moderne ». Dès l’origine, l’idée de modernité est liée à celle de réel, mais aussi de progrès. L’impressionnisme est le premier mouvement artistique qui rompt brutalement avec la tradition. Après un retour à l’idée, avec le symbolisme (qui se prolonge dans le surréalisme), suit au début du XXe siècle une ribambelle de « réactions » et de « retours à l’ordre » au sein d’avant-gardes (fauvisme

plus loin dans le cours les chapitres qui leur sont consacrés). On appelle le XVIII° siècle le « siècle des Lumières », car après la mort de Louis XIV, en 1715, il y a une explosion en France d’une croyance dans le progrès, qui sera le fruit des lumières de la raison : le progrès de l’humanité guidée par les Philosophes. Les pères fondateurs datent du XVII° siècle. Avec Bayle (1647-1706) et Fontenelle (1657-1757) apparaît l’esprit d’examen (c’est-à-dire l’esprit critique) ; c’est un changement

universelle, qui appréhende toutes choses sous l'angle de leur devenir et de leur déclin ; b. la philosophie de l'histoire, qui discerne un progrès irréversible dans l'histoire humaine (ce qui explique pourquoi le marxisme lui-même fut parfois interprété comme une variante de l'historicisme) ; c. en même temps, le terme désigne le maintien des anciennes traditions et le regard nostalgique qu'on porte sur les époques du passé. Dans cette acception, il devient une désignation critique du e conservatisme

siècle par auguste Comte et pourtant la sociologie remonte beaucoup plus loin avec Marx et Durkheim vers le 17ème;18ème siècle. Mais au cour du milieu du 19ème siècle il y a eu une stabilisation de cette notion de sociologie. Robert Nisbet « la tradition sociologique » explique qu'il y a 5 notions, idées qui caractérisent la sociologie par rapport a d'autre science . La COMMUNAUTÉ, il dépasse l'idée classique de communauté géographique, la sociologie se sert de cette communauté et l'étend à la

Le progrès s’inscrit-il dans la culture ? La culture, du latin « cultura », est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. La culture signifie également « haute culture », culture savante, produit du logos et de l’imagination de l’homme. Les œuvres de la haute culture peuvent faire face l’objet d’un partage universel car elles s’élèvent au-dessus des particularités culturelles. Elle se transmet socialement

arts. Ce changement se fait à partir des écrits anciens. L'humanisme force à un engagement à la recherche de la vérité et de la moralité par l'intermédiaire des moyens humains, en particulier les sciences, en solidarité avec l'humanité. Grâce aux progrès de l'imprimerie (1450), les œuvres d'Erasme, de Rabelais ou Montaigne peuvent être diffusées à des centaines d'exemplaires dans toute l’Europe. Les principaux humanistes sont Rabelais, Montaigne, Erasme, Du Bellay et Ronsard. Les origines de l’Humanisme

Fiche 8. Le mouvement littéraire et culturel des Lumières(voir Manuel p° 520 et tout le chapitre 13). ​Au XVIIIe siècle, l'esprit des Lumières, à travers toute l’Europe, en appelle au progrès. Luttant contre les abus politiques, les superstitions religieuses et les injustices sociales, il cherche à obtenir l'émancipation de l'humanité. Les questions du Bien, de la Vertu, de la Connaisance, de la Liberté et du Bonheur habitent les productions littéraires de ce siècle. Les écrivains pratiquent

Histoire des grands courants de la pensée politique Partie 1 : L’AUTORITARISME I- Le traditionalisme Définition : Tout courant de pensée qui se réfère au passé et qui fait du respect de la tradition, de l’ordre établi et de l’autorité les seuls fondements de l’organisation politique. L’homme redoute et rejette toute évolution précipitée. Le traditionalisme c’est conserver dans son état ancien la société et son système politique. Il est conservateur et refuse la modernité. Monarchie