Tragédie

cornélien. Un choix entre venger l’honneur de son père et l’amour qu’elle porte envers Don Rodrigue maintenant devenu l’exécuteur de son paternel. C’est donc les enjeux de ce choix que j’examine ici, l’Honneur retrouvé ou Amour perdu dans toute sa tragédie. À priori, il faut comprendre que défendre où même venger son honneur à l’époque où cette pièce fût écrite avait plus d’importance aux yeux des nobles que les sentiments amoureux. D’ailleurs, Don Diègue en fait mention à Rodrigue dans l’Acte III

Le dénouement de tragédie Dénouement : retour à l’ordre, ou plutôt, retour à un ordre : dénoue une situation initiale qui s’est compliquée par des péripéties, résout les contradictions, apporte une solution et intervient quand les obstacles ont été supprimés. Difficulté pour le commentaire : il faut faire un bilan rapide de la pièce qui mène à la dernière scène, sans se lancer dans le récit circonstancié des évènements. Dépend de la théorie littéraire qui le sous-tend et de l’époque. (dénouement

UNE TRAGEDIE EST UN TEXTE DE THEATRE Ce qui nous tient, dans la tragédie, c’est d’abord la consistance d’une forme textuelle. Depuis quelques années, sous la bannière du «texte-matériau», le combat avec la consistance du texte n’a plus souvent lieu: on s’intéresse plus à une «matière tragique» malléable, recyclable à volonté (réduite à deux éléments: la grandeur et la violence, la «grande violence» qui ouvre en général la voie à un théâtre compassionnel, néo-romantique), qu’à la forme de la

I Formation de la tragédie classique -Aux origines de la tragédie classique : la tragédie antique   Aux XVI-XVIIème siècle, la tragédie reste fortement marquée par l'héritage antique. Le ton est empreint d'un grand lyrisme. On note la présence de chœurs déplorant longuement la catastrophe ; toutefois, en général, la pièce ne comporte pas de véritable action tragique. La représentation est axée moins sur l'action que sur l'émotion.  C'est le pathétique qui domine, avec le spectacle douloureux

La littérature a pour habitude d'exposer la tragédie et la comédie comme des genres disproportionnés : d'une part la tragédie, utilisant un lexique noble, solennel et sérieux, et d'autre part, la comédie utilisant un lexique incongru, parodique et amusant. Dans la scène VI de La Critique de l'École des Femmes de Molière, les personnages s'opposent par leurs goûts qui les portent soit vers la comédie, soit vers la tragédie. Cependant, Uranie considère que les deux genres ont leurs lettres de noblesse

La tragédie classique au XVII ème siècle I) Le XVII ème siècle Au XVII ème siècle, le théâtre est soutenue par le pouvoir royal. Le spectacle théâtrale est un moyen pour les puissants de se mettre en scène: les spectateurs de la plus haute noblesse ne sont pas assis dans la salle, mais sur le coté de la scène, pour être visibles des autres spectateurs. La tragédie met en scène des personnages illustres et de rang élevé. La tragédie se situe dans des temps reculés ou mythiques, dans l’Antiquité

16-17eme siècle, la tragédie reste fortement marquée par l'héritage antique. Le ton est empreint d'un grand lyrisme. On note la présence de chœurs déplorant longuement la catastrophe ; toutefois, en général, la pièce ne comporte pas de véritable action tragique. La représentation est axée moins sur l'action que sur l'émotion. C'est le pathétique qui domine, avec le spectacle douloureux du malheur des héros et les accents déchirants de leurs plaintes. Note : la tragédie de Sophonisbe (1515)

 Née dans l’antiquité, en Grèce, la tragédie est un genre théâtral qui représente les combats de personnages mythiques pour tenter d’échapper, en vain, à leur destin. Selon Aristote, théoricien et philosophe du IVème siècle avant JC, l’un des sujets les plus tragiques de l’antiquité est l’histoire d’Œdipe et de ses descendants racontée à travers trois grandes tragédies de Sophocle. Au XVIIème siècle, en France, la tragédie est considérée comme le genre noble par excellence, illustré par Corneille

Pour Aristote la tragédie  est l’imitation d’une action dans une forme dramatique et non narrative comme dans la poésie épique, cette « action dramatique » comporte des péripéties qui se terminent par une situation souvent malheureuse, laquelle suscite chez le public les deux sentiments de pitié et de peur ou la catharsis. L’histoire de la tragédie commence à l’époque de l’antiquité Grecque,  ou à cette époque  des pièces de théâtres étaient données en l’honneur de Dionysos, grâce à des auteurs

Définition : La tragédie naît au Ve siècle av. J.-C. dans la Grèce antique. Lors des fêtes dédiées à Dionysos, on donnait des représentations théâtrales. Elle s'oppose à la comédie par son sujet noble, grave et par son dénouement malheureux a. La tragédie selon Aristote. Les fonctions du théâtre sont multiples : placet et docere : plaire et instruire. Aristote emploie le mot mimesis dans sa Poétique pour décrire l'imitation, la représentation du réel. Il définit la tragédie comme : «l’imitation