Transleithanie

soulevés en 1848 (printemps des peuples), et cela sans succès. L'AH est divisée en 2 parties : La Cisleithanie située au nord-est et donc gérée par les Autrichiens. Et au sud-est la Transleithanie gérée par les Hongrois (Magyars). L'Empire russe : Cet empire multiethnique , aux mains de la dynastie des Romanov, repose sur 3 piliers : 1) orthodoxie 2) autocratie (autorité

acceptés par François-Josef en septembre 1871 mais l’opposition des Allemands qui représentent un tiers de la population en Bohême et surtout celle des Hongrois qui craignent que cela devienne «la porte ouverte aux revendications des slaves de Transleithanie» fait reculer l’empereur qui retire le texte le 30 octobre. Bénès, en évoquant ce passage souligne le caractère répétitif de ces accords qui ne tiennent pas face à l’opposition allemande et hongroise, l.5 «les Habsbourgs nous trahirent une fois

oblige à un compromis avec ces derniers (L’AUSGLEICH de 67), qui prévoit une double monarchie (François Joseph, empereur d’Autriche et roi de Hongrie), avec une répartition des différents peuples en deux ensembles spatiaux : la Cisleithanie et la Transleithanie (de part et d’autre du fleuve Leitha) : ce sont des limites politiques, pas historique ni nationale, on ne peut donc pas parler d’Autriche et d’Hongrie à ce niveau-là. La première est sous domination autrichienne, l’autre sous domination hongroise

d’Autriche-Hongrie à partir de 1867. La question qui se pose est celle de la frontière. Finalement elle va suivre la rivière Leitha. On appelle la partie occidentale la Cisleithanie (Autriche, Slovénie, BosnieHerzégovine, Bohème) et la partie orientale est la Transleithanie (Hongrie et Slovaquie). Sur le plan institutionnel, le fonctionnement est plutôt original. On a deux Etats qui fonctionnent de façon quasiindépendante, mais ils reconnaissent tous deux l’empereur François-Joseph. Il y a donc un point commun dans

est la plus jaillissante. Le compromis de 1867 a réglé le problème hongrois. L’empereur est roi chez les Magyars de Hongrie. Mais les Allemands en Cisleithanie et les Magyars en Transleithanie sont minoritaires et contrôlent Tchèques, Polonais, Italiens d’un coté, Roumains, Croates, Slovaques de l’autre. La Transleithanie, majoritairement rurale, est loin d’être un royaume libéral. L’aristocratie domine toujours le Parlement à Budapest. En Cisleithanie, où le développement économique est rapide, François-Joseph

distinctes, c’est-à-dire deux États. L’Autriche administre la Cisleithanie, soit tous les territoires à l’Ouest de la rivière Leitha, tandis que la Hongrie, à partir de sa nouvelle capitale Budapest (Buda et Pest fusionnent en 1873) administre la Transleithanie, soit tous les territoires à l’Est de la Leitha. Les nationalités en Autriche et en Hongrie sont essentiellement constituées de populations slaves. Mais les Slaves de l’Empire sont divisés : Au Nord, les Tchèques hésitent entre la restauration

Hongrie et les pays tchèques. En 1871, l'idée de cette égalité à trois est définitivement abandonnée. C'est l'échec du trialisme. A – La Hongrie : comment construire un État – Nation dans une société multinationale La Hongrie est aussi appelée Transleithanie depuis 1897. En 1910, les magyars représentent 48% de la population hongroise en Hongrie. La Hongrie affiche une très forte minorité slave. 1 – Un État – Nation en apparence tolérant Il y a la loi dite des nationalités de 1868. Cette loi est promulguée

les élections des députés au parlement hongrois. Territorialement, le Royaume de Croatie-Slavonie devient province hongroise et l'autonomie de la Principauté de Transylvanie est abolie, l'ensemble formant avec la Hongrie un royaume autonome (la Transleithanie) au sein de l'Empire austro-hongrois (le reste de l'Empire autrichien est appelé la Cisleithanie), la rivière Leitha, affluent du Danube formant une frontière symbolique entre les entités. Celui-ci, favorable aux germanophones et aux magyarophones

autour d’un cours d’eau : Leithanie. On distingue donc une Cisleithanie à l’ouest et de l’autre côté une transleithanie. En gros la Cisleithanie est la partie autrichienne, la Transleithanie est la partie hongroise. Les deux se partagent les autres minorités. En Cisleithanie : 33% d’autrichiens, 22% de tchèques, 15% de polonais, 12% d’ukrainien, etc. Ensemble plurinational donc. En Transleithanie, nette majorité de hongrois : 54%, 17% de roumains, et notamment des slovaques qui sont 11%, etc. L’empire