Trente Piteuses

modernisation. Cette économie de rattrapage, de renouvellement, sera intitulée par Jean Forestier les Trente Glorieuses. L'appel productif en France est neuf à la fin des 1960. Cette généralisation du salariat donne l'illusion du plein emploi. Elle entraîne l'espérance du progrès social grâce au développement économique. Produire plus permet d'assurer la prospérité pour tous. Durant les trente glorieuses, il y a facilité d'accès à l'emploi, du travail pour tous, pour des travailleurs pas forcément

depuis l’antiquité), le revenu moyen (niveau de vie) a lui été multiplié par 3. Puis en 73 eut lieu le 1er choc pétrolier ce qui déclenche une crise qui rompt l’optimisme ambiant et laisse la place à l'incertitude même si la croissance se poursuit (30 piteuses). Depuis 60 ans il y eut de réelles révolutions technologiques ainsi que de grandes mutations économiques. I) Les 30 glorieuses (45 - 73) A) La croissance économique des 30 glorieuses 1- Une croissance exceptionnelle… partout ??

l’entrée du camp d’Auschwitz. Vichy glorifie le travail en opposition au front populaire et nous invente même une devise nationale « Travail - Famille - Patrie » ; la femme restant, bien entendu, au foyer. Après la 2ème guerre mondiale, les trente glorieuses nous offrent une société de consommation de masse et de loisirs où la mécanisation intellectualise le travail. Mais notre course à la consommation développe aussi le travail à la chaine. Le Taylorisme et le Fordisme sont à leur apogée :

l'émergence d'une moyennisation de la société Henri Mendras reprendra ce concept en le modélisant au moyen de la toupie de Mendras. Dans le passé, la moyennisation a été favorisée par la Seconde Guerre mondiale Ce mouvement s'est poursuivi au cours des Trente Glorieuses, où la hausse générale du niveau de vie a partiellement gommé les inégalités sociales. d'une petite partie de la population simultanément à une forte croissance du PIB. La moyennisation d'une société peut être définie comme le processus

panier de marchandises dans chaque pays. 2) Un phénomène récent et inégal : doc. 2 et 3 p .18/19 * La croissance mondiale a connu un véritable décollage à partir de 1820 (révolution industrielle) avec une accélération à partir de 1950 (les Trente Glorieuses). * L’accélération de la croissance est visible dans le tableau : sur la période 1950-1973, dans les pays développés, le PIB a augmenté en moyenne de 3.3 % par an. * Tous les pays ne connaissent pas le même rythme de croissance :

économique, garanti et encadré par la loi. Désormais, les parties impliquées traitent les unes avec les autres d’égale à égale. Le droit de grève est reconnu et respecté, tout en étant utilisé comme dernier recours et avec parcimonie. Pendant les Trente Glorieuses, c’est la recherche d’arrangements focalisés sur les relations de travail qui prime, et ce, sous l’empire d’une législation qui sert de cadre général, tout en laissant des marges de manœuvre confortables à la négociation. De l’entreprise

formes de protectionnisme reculent ; depuis les années 1970, les barrières non tarifaires tendent à réapparaitre lors des phases de freinage de croissance. Ce néoprotectionnisme, c’est à dire le recours au protectionnisme non tarifaire depuis les Trente Glorieuses, n’a pas pour autant stoppé la tendance libre-échangiste entamée depuis la fin des années 1940. En 1960, l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) est instituée afin de faciliter la concertation entre les pays

politique, qu’il est possible, à mon sens, d’essayer de répondre à cette question. Aussi, s’il est vrai que l’on peut considérer, en Europe, que l’ordre régnant dans les démocraties suit la pente de son déclin, s’éloignant de son âge d‘or ; les trente glorieuses et l’essors économique sont bien des réalités de plus en plus lointaines pour l’Europe. Néanmoins, ce désir de porter l’insurrection au cœur de cet ordre, les rêves de révolutions et d’insurrections que caressent une certaine catégorie

diffusant peut-être une musique insouciante et entraînante propre aux années 60 faisant penser aux vacances à la mer. Ainsi, l’œuvre Beach de Martial Raysse semble être une vive critique de la société de consommation des années 60, pendant les Trente Glorieuses donc, et de l’artificialité qu’elle représente. Créant des sortes de poupées gonflables fantasmées, il insère dans cet univers la pointe de vulgarité qu’il semble ressentir à l’égard de ces pin-up idolâtrées.

le PIB mondial).Ce constat très connu signifie que le commerce mondial, fait d’importations et d’exportations, est un moteur de la croissance des économies développées, et que la croissance favorise à son tour l’ouverture internationale. Durant les Trente Glorieuses la valeur des exportations mondiales a été multipliée par 21,5 d’où une extraversion de plus en plus forte des économies. L’extraversion signifie qu’une part de plus en plus élevée de la production de chaque pays est exportée pour financer