Trézène

Compte rendu de lecture : « Phèdre » de Racine 1. Fiche bibliographique Racine Jean : Phèdre Paris, L.G.F. (Théâtre de poche) 1999, 124 p. 2. Résumé de l’œuvre La pièce se passe environ 500 ans av. J-C à Trézène, ville du Péloponnèse du Sud qui fait partie du royaume d’Athènes. Hippolyte, fils de Thésée et d’une Amazone annonce à son gouverneur et confident Théramène qu’il souhaite quitter la ville. Il donne comme raison de son départ qu’il veut partir à la recherche de son

ACTE I Scène 1 Personnages: HIPPOLYTE, THÉRAMÈNE HIPPOLYTE Le dessein en est pris: je pars, cher Théramène, Et quitte le séjour de l'aimable Trézène. Dans le doute mortel dont je suis agité Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus de six mois éloigné de mon père, J'ignore le destin d'une tête si chère; J'ignore jusqu'aux lieux qui le peuvent cacher. THÉRAMÈNE Et dans quels lieux, seigneur, l'allez-vous donc chercher ? Déjà pour satisfaire à votre juste crainte, J'ai couru les

passion violente et illégitime dont elle se doute bien qu’elle ne sera jamais partagée, Phèdre est profondément déséquilibrée. Devenue cyclothymique, elle est tantôt prostrée et suicidaire, tantôt euphorique. Les lois du mariage et l’enfermement à Trézène lui pèsent : cet enfermement décuple la puissance de ses obsessions, et la conduit à jouir de son malheur, puis à la folie. Elle se complait à exaspérer sa situation. Profondément suicidaire, Phèdre envisage tout au long de la pièce la mort comme

auteurs du théâtre classique, écrit Phèdre, connue comme son chef-d'oeuvre, en 1677. Une tragédie classique qui se repose sur la règle des trois unités: unité de temps, unité de lieu et unité d'action. La scène se déroule en un jour, dans le palais de Trézène, et ne présente qu'une seule intrigue principale: Phèdre, femme de Thésée, aime Hippolyte, fils de ce dernier. Elle ne l'avoue que quand elle apprend la mort de Thésée. Le dénouement reste enfin tragique pour tous les personnages. La première scène

visiteur. La légende de Phèdre est bien connue, c’est pour cela que l’auteur de ce spectacle veut surprendre le publique en précisant des événements inattendus, comme la fuite d’Hippolyte dès le début de la pièce, « Et quitte le séjour de l’aimable Trézène » vers 2, on relève aussi tout le champ lexical du départ, « je pars » vers 1, « fuirai ces lieux » vers 28, « exil » vers 40, une répétition du verbe fuir, «  vers 50 « je fuis », vers 56 «  je ne la fuirais pas », Hippolyte justifie son départ

ses descendants. «On ne peut rien changer à son destin. » (Esope) C'est dans son comportement, la manière dont elle appréhende cette passion qu'on peut lui faire des reproches.  Phèdre tente d'abord de résister a sa passion,elle exile Hippolyte a Trézène et parvient a retrouver un équilibre  «Je respirais, Œnone; et depuis son absence,  Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence » (v 297-298) Victime à nouveau du destin elle doit retourner aàTrézène où sa passion pour Hippolyte se réveille

petit-fils adoptif d’Erechthée selon les versions de la mythologie. Roi d’Athènes contesté par ses neveux : les Pallantides, il est raffermi dans son pouvoir lorsque son fils Thésée apparaît à Athènes. THESEE : Fils de l’union d’Egée avec Aethra. Elevé à Trézène par sa mère et son grand-père, il n’apprend qu’à seize ans qu’Egée est son père. En arrivant à Athènes, il massacre ses cousins, les Pallantides qui prétendaient à la succession d’Egée. Il délivre Athènes du Minotaure et devient roi après la mort

de paroles irréversibles, à travers Phèdre qui se suicide, à travers Aricie dont l’adoption signe son déjugement. III)Les actes : Acte I (5 scènes) Hippolyte, fils de Thésée, annonce à son confident Théramène son intention de quitter Trézène pour fuir sa belle-mère Phèdre qu'il n'aime pas et surtout pour fuir son amour pour Aricie, sœur des Pallantides, un clan ennemi. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Œnone, sa nourrice et confidente, la passion qu’elle ressent pour son beau-fils

1677. C’est une tragédie écrite en alexandrins, elle comporte cinq actes avec une dizaine de personnages. C’est le dernier chef-d’œuvre écrit par Racine avant qui ne retourne vivre dans la piété vers ces maîtres jansénistes. La scène se déroule Trézène et Phèdre est entrains de se lamenter et de se plaindre, elle veut que la mort l’emporte car elle est, et elle l’avoue à Oenon, qu’elle est tombée amoureuse d’Hyppolyte, le fils de son mari, mais Oenon, sa nourrice et confidente, essaye de lui redonner

respirais, Œnone ; et, depuis son absence, Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence : Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis, De son fatal hymen je cultivais les fruits. Vaines précautions ! Cruelle destinée ! Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné : Ma blessure trop vive aussitôt a saigné. Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée : C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.