Trézène

redonne vie au dieu. Une tradition voulait aussi que Poséidon eut prophétisé à Delphes au côté de Gaïa. Les deux dieux auraient conclu un accord avec Apollon. Poséidon aurait reçu en échange de sa place à Delphes Calauria qui se situe en face de Trézène. Le dieu avait son autel dans le grand temple. Pausanias nous dit « Dans le temple même il y a un autel dédié à Poséidon, parce qu'anciennement tout ce lieu lui appartenait » . Il faut remarquer que l'autel n'a jamais été retrouvé. (Athéna elle

jouer de la musique. Même s’il est sans doute le plus hardent défenseur de la dikè, il est à l’image de l’Homme c'est-à-dire perfectible. II) Thésée Le Mythe : Il est le fils d’Egée, le roi d’Athenes et d’Aethra, fille du roi de la ville de Trézène, qui l’élèvera en le laissant dans l’inconnu vis-à-vis de l’identité de son père jusqu’à ce que sa mère émerveillée par ses dons lui fit soulever un rocher sous lequel son père avait caché une épée et des sandales, preuve de sa véritable identité

monde ancien. Les Grecs et Romains l'adoraient et juraient, au nom de cet astre, entière fidélité à leurs engagements. Sur une montagne près de Corinthe, il y avait plusieurs autels consacrés au Soleil, et, après les guerres médiques, les habitant de Trézène dédièrent un autel à Hélios libérateur de la Grèce aux mains des Perses. Une ville toute entière lui était consacrée, Héliopolis. Ovide, poète latin de l'antiquité, s'est plu à faire une description du palais du Soleil :"c'est un séjour de cristal

Florentina Gherman, IA-IPR de Lettres, Académie d’Aix-Marseille 1  Phèdre, Acte IV, scène 6, la jalousie de Phèdre, plan bis Eléments d’introduction :  Phèdre est le personnage éponyme de la pièce de Racine.  C’est la femme de Thésée, roi de Trézène, absent au début de la pièce.  Elle est la victime d’une malédiction qui touche toutes les femmes de sa famille, sa mère s’est accouplée avec un taureau, sa sœur a été abandonnée par Thésée qui lui avait promis le mariage, avant d’épouser sa sœur

respirais, Oenone ; et depuis son absence, Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence. Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis, De son fatal hymen je cultivais les fruits. Vaines précautions ! Cruelle destinée ! Par mon époux lui-même à Trézène amenée, J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné : Ma blessure trop vite aussitôt a saigné. Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée : C’est Vénus toute entière à sa proie attachée. J’ai conçu pour mon crime une juste terreur ; J’ai pris

Il s’agit de définir qui d’Hippolyte, du fils de Phèdre ou d’Aricie remplacera Thésée sur le trône, sa mort ayant été annoncée ( «  la mort vous a ravi votre invincible époux » v. 319). Or cette intrigue s’épuise vite puisque le retour de Thésée à Trézène est rapide ( «  Thésée est dans ces lieux » v. 828). Le fond politique de la pièce sert en fait les drames amoureux. A la scène 2 de l’acte II tout d’abord, Hippolyte dévoile son amour à Aricie alors qu’il venait lui proposer le trône d’Athènes. Le

décident de lui consacrer la cite. Furieux, Poséidon inonde l'Attique. Il dispute également Corinthe a Hélios mais Briaree, appelé comme arbitre, ne lui accorde que l'Isthme, tandis qu'a Hélios est octroyée l’Acropole. Poséidon essaie d'obtenir Trézène contre Athéna ; cette fois, Zeus décrète que la cite soit partagée entre eux deux. Il essaie, sans succès, d'obtenir de Zeus Egine et de Dionysos Naxos. Il veut prendre à Héra l'Argolide, mais Zeus le soumet à l'arbitrage de Phoronée, premier habitant

leurs malheurs. La scène est donc un endroit neutre sur lequel chacun peut s'exprimer. Racine l'illustre parfaitement dans ses pièces puisque le lieu s'apparente à un labyrinthe dans lequel le personnage est entravé par ses passions. Le palais de Trézène enferme Phèdre dans un insoluble dilemme tandis que la chambre de Néron est au cœur du pouvoir politique. Au bout du compte, il nous est plus ou moins facile de faire abstraction du lieu. On a parfois la sensation que les personnages évoluent dans

inéluctable. Racine orchestre avec délectation leurs débats impuissants, leurs actions désespérées, et leur terrible fin, pour le plus grand plaisir du spectateur et du lecteur. Phèdre. Quel secret douloureux pousse donc le farouche Hippolyte à fuir Trézène, pour aller rejoindre son père Thésée dans sa quête des monstres fabuleux ? Quel mal plus terrible encore traine Phèdre, la jeune épouse de Thésée, et la conduit à vouloir mourir ? Tous deux aiment d'un amour interdit. Le poids d'une vieille malédiction

de l’ascendance, dont nous venons de parler, peut être lue comme un détour de soi, et une impossibilité de s’assumer. La pièce s’ouvre sur une sortie, et même une double sortie de ceux qui vont constituer le nœud du drame : Hippolyte veut quitter Trézène pour retrouver son père, et Phèdre s’exiler de la vie. Cette démarche d’évitement est inscrite en creux dans tout le passage dont il donne la clé. 1)      La parole soufflée D’un point de vue dramatique, puisque c'est à une pièce de théâtre que