Tristesse Majestueuse Bérénice

perdue, à vivre dans le mal et à en mourir. Et il para cette aventure scabreuse d’une noblesse, d’un charme tels que l’indécence du personnage se métamorphose en sublimité. Il lui donna bien la grandeur tragique, la «tristesse majestueuse» dont il parla dans sa préface de ‘’Bérénice’’.    Le fait que les protagonistes sont roi, reine, prince et princesse entraîne aussi une intrigue politique. Thésée, le fils d'Égée, ayant lutté contre ses cousins, les Pallantides, pour lui succéder et être ainsi

se disait prêt à suivre l’être aimé jusqu’en Allemagne. Tout le dénouement le montre silencieux, résistant aux appels de ses amis, dans un malheur si profond qu’il est tenté par le suicide. Et soudain, d’une brusque volte-face, il renonce à sa tristesse, accepte que sa passion soit rabaissée au rang de « ces idées communes au vulgaire des amants » (l. 11-12) et rejoint ses amis. Sa dernière phrase fait de ce retournement soudain une conduite exemplaire : les exigences des amants sont présentées

III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII – Scène VIII – Scène IX • Acte quatrième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV • Acte cinquième – Scène I – Scène II – Scène III – Scène IV – Scène V – Scène VI – Scène VII – Scène dernière • Bérénice • Adresse • Préface • Acteurs • Acte premier – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. • Acte deuxième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. 7 – – Théâtre complet – Scène V. • Acte troisième – Scène I – Scène II. –

le roi, Mme de Chartres, M. De Clèves. Comparaison avec « tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie » de Racine, dans la préface de Bérénice. C) Un poème en prose ? Lecture proposée par l’abbé Du Bos au 18ème siècle. Ce qui peut relever de la poésie : effets stylistiques, la langue fluide et musicale, répétitions très nombreuses (négligence et faiblesses à l’époque), économie de langue remarquable (= Bérénice de Racine), mais surtout : les effets musicaux de la structure

différentes du poète : tandis que Ronsard, poète reconnu, se présente comme un être d’exception favorisé par les dieux, presque comme un surhomme, Du Bellay et Marot dévoilent une image plus modeste et plus touchante. Tandis que Marot compense la tristesse de l’image qu’il donne de lui – pauvre, malade et dépendant du bon vouloir royal – par des jeux de mots amusants, Du Bellay déplore la perte de son inspiration liée à la vie de cour qu’il est contraint de mener. La liberté du poète qu’il revendique

l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. La tragédie est en vers, comprend cinq actes, doit présenter des personnages de haut rang et s’inspirer de sujets antiques (Cinna, Rodogune de Corneille), mythologiques (Phèdre, Andromaque, Bérénice de Racine), bibliques (Esther, Athalie de Racine). Le sujet tragique par excellence est le conflit de la passion avec la raison. L.Goldmann définit ainsi l’homme tragique dans Le Dieu caché (Gallimard, 1976) : L’homme est un être contradictoire,

Longchamp Paris-New-York Maintenant, j'ai fait courir tous les trains le long de ma vie Madrid-Stockholm Et j'ai perdu tous mes paris Il n’y a plus que la Patagonie , la Patagonie, qui convienne à mon immense tristesse, la Patagonie, et un voyage dans les mers du Sud Je suis en route J’ai toujours été en route Je suis en route avec la petite Jehanne de France Le train fait un saut périlleux et retombe sur toutes ses

......350 Magie noire, débauche et prostitution.................................................................352 Cupido regni : la menace alexandrine.................................................................355 Tarquin, Cléopâtre et Bérénice : la menace monarchique..................................357 7 Contre Marc Antoine, « Cleopatrae amore devinctus ».......................................359 De quelques éloges..............................................................

différent, éloigné, contraire, antagoniste, adverse, antithétique. 3. Qui est rare : inhabituel, inaccoutumé, singulier, extraordinaire, exceptionnel. Qui est courant : banal, répandu, commun, habituel, ordinaire. 33 6 • Le sens des mots Noir : la tristesse ; le deuil, la mort ; - l’austérité, le sérieux, la dignité ; - l’élégance ; - le négatif  (voir tout en noir ; avoir des idées noires). Vert : l’espérance ; - la nature, le printemps, la végétation ; - la jeunesse, la fraîcheur ; - l’écologie (les

perdue, à vivre dans le mal et à en mourir. Et il para cette aventure scabreuse d’une noblesse, d’un charme tels que l’indécence du personnage se métamorphose en sublimité. Il lui donna bien la grandeur tragique, la «tristesse majestueuse» dont il parla dans sa préface de ‘’Bérénice’’. Le fait que les protagonistes sont roi, reine, prince et princesse entraîne aussi une intrigue politique. Thésée, le fils d'Égée, ayant lutté contre ses cousins, les Pallantides, pour lui succéder et être ainsi