Tristesse Majestueuse Bérénice

Pouvait à l'univers le cacher si longtemps. Les dieux livrent enfin à la Parque homicide L'ami, le compagnon, le successeur d'Alcide. Je crois que votre haine, épargnant ses vertus, Écoute sans regret ces noms qui lui sont dûs. Un espoir adoucit ma tristesse mortelle. Je puis vous affranchir d'une austère tutelle. Je révoque des lois dont j'ai plaint la rigueur, Vous pouvez disposer de vous, de votre coeur. Et dans cette Trézène aujourd'hui mon partage, De mon aïeul Pitthée autrefois l'héritage, Qui

lyriques Exercice de reconnaissance du thème traité : a) L’amour b) La beauté c) La souffrance amoureuse d) Le bonheur de vivre e) L’état amoureux 3- Les procédés de l’écriture lyrique Exercice 1 a) L’interjection est « Oh ! » : Apollinaire exprime sa tristesse de voir l’automne succéder à l’été, changement associé à l’idée de mort. b) L’interjection est « Oh ! » : Verlaine proclame l’ampleur de son amour pour Kate. c) L’interjection est « Hélas ! » : Roméo déclare que son courage ne tient qu’à l’intérêt

Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice

........................................................................... Dans . . . . . . .Aurélien . . . . . . . . . . . d’Aragon, . . . . . . . . . . . . .le . . personnage . . . . . . . . . . . . . . . .trouve . . . . . . . . que . . . . . Bérénice . . . . . . . . . . . est . . . . .laide . . . . . . lors . . . . . de . . . .leur . . . . . première . . . . . . . . . . . .rencontre. ....................................... Dans . . . . . . .L’Étranger . . . . . . . . . . . . . de . . . . Camus

à l'univers le cacher si longtemps. Les dieux livrent enfin à la Parque homicide 470 L'ami, le compagnon, le successeur d'Alcide. Je crois que votre haine, épargnant ses vertus, Écoute sans regret ces noms qui lui sont dûs. Un espoir adoucit ma tristesse mortelle. Je puis vous affranchir d'une austère tutelle. 475 Je révoque des lois dont j'ai plaint la rigueur, Vous pouvez disposer de vous, de votre coeur. Et dans cette Trézène aujourd'hui mon partage, De mon aïeul Pitthée autrefois l'héritage

Paris, Pl. I, p. 325). Cette impression a pu être renforcée (ou suscitée?) par l'expérience de la drogue, où l'on "vit, écrit Baudelaire dans Le Poème du hachisch (Pl. I, p. 393), plusieurs vies d'homme en l'espace d'une heure" (P.). Cf. aussi la Bérénice de Poe, que Baudelaire traduit en 1852. 190. Cf. ce "portique fabuleux", dans Le Poison (poème XLIX, 1re strophe). Comme ici et dans Le Poison, Baudelaire tend à associer une rêverie architecturale, la présence de soleils couchants avec l'expérience

Molière , scène IV de la critique de l’Ecole des femmes, argument qui échappe délibérément aux normes du beau : « laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles » Racine, pref à Bérénice demande à sa pièce « que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie » Plus effort de théorisation sans précédent qui accompagne la création théâtrale au XVII doit pas faire oublier la critique d’ouverture que suscite roman, genre non

unités est selon d’Aubignac un argument de raison. Bienséance et vraisemblance : Pas de sang sur la scène, c’est le récit de Téramène qui raconte la mort d’Hippolyte, la fonction de cette narration : bienséance et dignité. La tristesse doit être majestueuse : langage marqué par la bienséance : langage de cour > promotion de la bienséance par les mondains. Le personnage d’Oenone a été inventé pour la prise en charge de la Calomnie, respect de la bienséance. Respect de la fonction morale du

touchant. Les plaintes du héros devant l’inconstance de celle qu’il aime ou encore le récit de la mort de Manon Lescaut sont autant de moments durant lesquels le personnage n’est pas tout-puissant : au contraire, il laisse parler sa douleur et sa tristesse. Le registre pathétique est ici favorisé par les choix narratifs de l’abbé Prévost : l’utilisation du point de vue interne et de la première personne place le lecteur au plus près de la douleur du personnage. Ce n’est donc plus par le récit d’actions

836) : «action mauvaise, ou tout au moins action hardie». - «courage» (vers 1497) : «cœur». - «couronner» (vers 1165) : «mettre le comble à». - «démons» (vers 1636) : «divinités», «esprits», «génies». - «déplaisir» (vers 81) : «désespoir», «tristesse profonde», «angoisse». - «devant que» (vers 1429) : «avant que» ; c’était déjà presque un archaïsme à l’époque de Racine. - «détester» (vers 754) : «vouer aux puissances infernales». - «diadème» (vers 1137) : «bandeau royal», «couronne royale»