Tristesse Majestueuse Racine

d’automn(e). » Lamartine b. Diérèse et synérèse : Ces 2 phénomènes modifient la prononciation traditionnelle de certains mots. - La diérèse consiste à prononcer une syllabe qui n’est pas prononcée en prose. Ex : « La nati_on chérie a vi_olé sa foi. » Racine - La synérèse, à l’inverse, contracte 2 syllabes en une seule. Ex : « Hier, j’étais chez des gens de vertu singulière. » Molière c. Césure et coupe : Le vers est divisé en éléments séparés par des pauses, svt signalées par la ponctuation, créant

théâtral appelé tragi-comédie: ce genre de pièces n'était pas un mélange de tragique et de comique, mais une tragédie à fin heureuse. ll avait donc paru nécessaire de créer un mot différent pour désigner ce genre hybride. Et pourtant, Corneille et Racine oseront, sur ce point, contredire Aristote et l'opinion traditionnelle. En effet, si la fin catastrophique était une condition absolue, une pièce telle que Cinna ne pourrait être classée comme tragédie. Dans cette pièce, Corneille s'inspire d'un épisode

d'une nouvelle esthétique. Le théâtre est, à cette époque, totalement assimilé à la poésie classique. Textes importants pour l'histoire de l'esthétique du théâtre : - préfaces de Racine à ses tragédies - discours sur la tragédie, discours sur la poésie dramatique de Voltaire - Racine et Shakespeare, Stendahl - Préface de Cromwell, Hugo Pendant tout le XVIIIè et la majeure partie du XIXè, l'esthétique théâtrale concerne exclusivement le texte dramatique. Premier

1 Commentaire composé Andromaque, de Racine Le monologue d’Oreste, Acte V scène 4 En reprenant le genre de la tragédie, l’âge classique le module selon la sensibilité de ces deux principales générations : celle de Corneille et celle de Racine. Le premier, chantre de l’héros vainqueur, trouve dans le modèle de Rome des accents stoïciens qui plaisent à un public frondeur et généreux ; le second, éduqué chez les messieurs de Port-Royal garde de cette empreinte janséniste une sensibilité particulière

l’action et des personnages est illustrée dans la préface de Bérénice, de Racine, pièce dans laquelle Titus est empereur romain et Bérénice est reine de Palestine. L’auteur y explique que la tragédie n’est pas nécessairement faite de sang et de mort, mais qu’ « il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». On retrouve cette idée de dignité

de la tragédie de Racine « Bérénice ». Titus ne peut mettre en danger sa mission à la tête de Rome au nom de la passion qui l’unit à Bérénice. La pièce aurait pu procéder par revirements et coups de théâtre pour unir puis éloigner successivement les deux personnages. Racine choisit au contraire de supprimer tous les événements qui pourraient faire de l’ombre à l’unique action du drame : l’annonce, par Titus, du choix qu’il a fait de quitter Bérénice. Le très grand art de Racine consiste à « faire

RacineActe 3 scène 1EXPLICATION DE TEXTEINTRO (2 min)« Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. », pouvons-nous lire dans la préface de la pièce de théâtre intitulée Bérénice, écrite par Racine en 1671.Cette citation nous montre, tout comme cet extrait, que dans cette tragédie racinienne il s’agit tout simplement d’assister à une rupture amoureuse déchirante entre

mais cela ne doit pas se voir)[1]. NB : Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts => Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie.                 C- La situation tragique pour le héros Le tragique naît surtout du sentiment que ressent le héros de n’être pas libre => force supérieure qui se joue de lui, n’est pas le maître de son destin. => Racine : Le héros est sous l’emprise d’une passion dévastatrice qui le détruit. Soumis à des passions, des sentiments

sentiments d’unpersonnage. Fonction explicitante : explicite l’intériorité du personnage. Le monogue de Titus, comme les stances de Rodrigue dans le Cid, est le lieu d’un conflit intérieur qui aboutit à une prise de décision. ( dilemme) Pour Racine, il s’agit de rendre le dilemme le plus éloquent possible et le plus efficace pour l’action, en ancrant le discours dans l’enchaînement de l’intrigue ( nécessité d’un pause méditative , de concentration, avant d’affronter une seconde fois Bérénice

Bérénice, Racine : Acte 1 scène 2, Monologue d’Antiochus p. 28. Introduction : La première scène est informative. Un effet d’attente est créé : Pourquoi Antiochus veut-il parler à Bérénice ? La fin de la première scène introduit la suivante « Va » qui indique qu’Arsace va partir et qu’Antiochus se retrouvera donc seul et pourra faire son monologue. Cette pièce est une tragédie classique avec un thème trouvé dans l’histoire romaine. « Invitus, invitam, dimisit » est une citation latine de