Tropisme

'expression « Nouveau Roman » est due à Émile Henriot qui l'employa dans un article du Monde, le 22 mai 1957, pour rendre compte de La Jalousie d'Alain Robbe-Grillet et de Tropismes de Nathalie Sarraute. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une école, encore que ses principaux créateurs aient été fédérés par les Éditions de Minuit et que certains d'entre eux n'aient pas rechigné à être étudiés sous cette bannière. Mais leurs œuvres sont en réalité fort différentes et ont évolué diversement. Pour

A la recherche du temps perdu (7 vol. de 1913 à 1927) => focalisation interne Sa mémoire est confrontée à l’écroulement absurde du temps. b. L’héritage de l’analyse psychologique Natalie Sarrante => soubresaut de l’inconscient Etude des « tropismes » => Se sont des phénomènes inperceptique qui nourrit la communication des êtres : des mots qui vienne de l’inconscience = Monologue intérieur. c. Ruptures et innovations Surréalismes Breton Nadja Dès 1918, les surréalistes décide de rompre

c'est Paludes, il est d'ordre intellectuel, construit sur rien, les sensations en sont extrêmement vives ; j'ai beaucoup admiré ce roman, je n'y pensais pas cependant quand j'écrivais. La forme de Gide est d'une élégance extrême ; chez moi, ces tropismes sont décrits dans un langage vulgaire, parlé. » – Nathalie Sarraute, entretien avec Grant Keiser, Roman 20-50, n°4, décembre 1987, p. 22 XI. Avis personnel et citation L’enchâssement des récits où se mêlent le journal de Tytire, l’agenda du

assuré de son droit qu'il peut se réclamer simultanément du Trône et de l'Autel… D'évidence, le roman conjugal de Granville est ourdi pour susciter un besoin de réparation ; l'innocence bafouée appelle, de manière réflexe, la confusion des méchants. Tropisme justicier, désir communiqué au lecteur d'un rétablissement homéostatique : Balzac, on le voit, ne rechigne pas à recourir aux ressorts éprouvés du mélodrame. Mais l’ordonnance temporelle de celui-ci est inhabituelle, car ici ce n'est pas le Méfait

La Promesse de l’Aube (1960) Clair de Femme (1977) La Vie devant soi (1975) - « Nouveau roman » : A. Robbe-Grillet : Les Gommes (1939) Nathalie Sarraute : Tropismes (1939) - Claude Simon : La Route des Flandres (1960) - Michel Butor :La Modification (1957) - Marguerite Duras : Moderato cantabile (1958) Le Ravissement de Lol V. Stein (1964)

comme fonction d'assurer la croissance de la plante ou sa morphogenèse. C'est le cas notamment de l'auxine qui contribue à la formation des organes de la plante (les racines par exemple) et à sa croissance mais intervient aussi dans les phénomènes de tropisme. Elles se distinguent des hormones animales en plusieurs points : Leur sécrétion n'est pas assurée par des organes spécifiques de la plante (tout juste existe-t-il des zones de synthèse privilégiées) ; Leur effet varie en fonction de leur

utilisation continue du discours indirect libre (voir nos pages sur le monologue intérieur). Avec les Nouveaux Romanciers, c'est l'intrigue tout entière qui se trouve subordonnée à la conscience parcellaire d'un sujet. Pour Nathalie Sarraute, les tropismes (ce que l'on a aussi appelé sous-conversation) sont ces « mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de la conscience; ils sont à l'origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons

vont penettrer dans la mesoglée a la rencontre de l'ovule. Le zygote alors produit dans la mesoglée devient une larve nageuse expulsée de l'éponge et présentant un phototropisme positif ( elle est attirée par la lumière ) puis, en grandissant, ce tropisme s'inversera et la larve sera attirée vers le fond ou elle se fixera et deviendra a son tour une éponge adulte. La reproduction asexuée peut se faire par régénération, une éponge est capable de se former a partir d'un fragment détaché d'une autre

moins au personnage et plus à son esprit. La personnalité du personnage est importante mais pas son identité en elle-même, il est tout à fait possible d’omettre son nom sans que l’histoire en perde son sens. Ainsi, dans l’extrait vu en classe de Tropismes de Sarraute, on s’intéresse aux attitudes qu’ont les personnages entres eux, leurs caractères mais on ne retrouve à aucun moment une description précise d’un personnage ou bien son nom : les personnages sont tous anonymes afin d’apporter un aspect

des sentiments complexes comme la jalousie qu’éprouve Swann amoureux de la futile Odette, « une femme qui n’était même pas (son) genre ». On pourrait évoquer évidemment les romans de James Joyce, de Svevo ou de Nathalie Sarraute inventant les « tropismes » ou les « sous-conversations ». Le roman à cet égard va même plus loin et recense en les créant, à moins que ce ne soit l’inverse, des types humains : Manon Lescaut de l’abbé Prévost, est pour toujours la frivole, inconstante et fidèle ; la