Tu vas pas mourir de rire

devoir de ne prendre aucune liberté quant à la véracité des faits. Malgré cela, certains peut-être s'obstineront à n'y voir que de la science-fiction ou quelque chose de similaire. Chacun est libre, bien sûr, d'en penser ce qu'il veut, libre aussi d'en rire. Mais peut-être qu'une fois le livre fermé un événement se produira qui viendra confirmer mes dires. Je tiens à signaler toutefois que je ne répondrai à aucune question concernant ce livre ; le courrier volumineux que j'ai reçu concernant mes précédents

donc si peur de la mort ? J’ai les reins malades, je dois en mourir un jour et je n’ai pas peur, parce que je ne sais rien. Et ces imbéciles me disent : « À une heure de l’après-midi, Excellence ! » Ils ont pensé que j’en serais heureux !… Au lieu de cela, la mort est venue se placer dans le coin et elle ne s’en va pas ! Elle ne s’en va pas, parce que c’est ma pensée ! Ce n’est pas mourir qui est terrible, c’est de savoir qu’on va mourir. Il serait tout à fait impossible à l’homme de vivre s’il connaissait

Je pris ses mains, ses pauvres petites mains si maigres, si froides, et je les baisai l'une après l'autre, plusieurs fois, comme ils JULIE ROMAIN JULIE ROMAIN 7 faisaient jadis, eux. Elle fut émue. Elle hésitait. —Vous me promettez de ne pas rire ? —Oui, je le jure. —Eh bien, venez. Elle se leva. Et comme le petit domestique, gauche dans sa livrée verte, éloignait la chaise derrière elle, elle lui dit quelques mots à l'oreille, très bas, très vite. Il répondit : —Oui, madame, tout de

siège depuis hier soir. « Voyons, regardez−moi, ne suis−je pas charmante ? Et vous demeurez comme ça toute une nuit en tête à tête avec une jolie femme sans rien oser, grand sot. » Elle souriait toujours en le regardant ; elle commençait même à rire ; et il I 6 Contes de la Becasse perdait la tête, cherchant un mot de circonstance, un compliment, quelque chose à dire enfin, n'importe quoi. Mais il ne trouvait rien, rien. Alors, saisi d'une audace de poltron, il pensa : « Tant pis

| | | |Lettre 63 « je trouvais deux billets, un de la mère, et un de sa fille ; et je ne pus m’empêcher de | | | |rire en trouvant dans tous deux littéralement cette même phrase : c’est de vous que j’attends quelque| | | |consolation. »

Composition S’il y a bien une chose encore plus désagréable que de payer pour un film que l’on trouve nul à chier, c’est de trouver des toilettes dégueulasses dans le cinéma qui le diffuse. Le comble de la fin de vie ratée serait de mourir dans ces toilettes. Quoique, quels que soient les toilettes, si notre lieu de décès est le lieu où les gens défèquent, alors notre fin est déjà bien ratée. Johnny est seul dans le couloir allant de la salle aux toilettes du cinéma, les spectateurs

mers que la brume enveloppe, Un roc hideux, débris des antiques volcans. Le Destin prit des clous, un marteau, des carcans, Saisit, pâle et vivant, ce voleur du tonnerre,  Et, joyeux, s'en alla sur le pic centenaire  Le clouer, excitant par son rire moqueur  Le vautour Angleterre à lui ronger le cœur. Évanouissement d'une splendeur immense !  Du soleil qui se lève à la nuit qui commence,  Toujours l'isolement, l'abandon, la prison,  Un soldat rouge au seuil, la mer à l'horizon,  Des rochers

lieu mais ils les déforment et les schématisent. Il réalise une poésie autour des noms propres, dite onomastique. Le seuil de l’animalité : Extrait de La Métamorphose de Kafka 1915. Gregor est privé de langage se renferme sur lui-même et fini par mourir. Plan du chapitre : A- Dimensions de la parole B- Parole et langage C- L’espace littéraire : l’écrit, la parole A- Dimensions de la parole 1) La parole constitue une spécificité humaine La parole est l’expression de la pensée. Parole

minuit passé que tu montres ton vrai visage Mini-jupe rouge à lèvre vif tout le contraire de la fille sage Je ne suis pas là pour te juger soir-ce j'ai juste envie Facilite-moi la tache demain je ne serais peut-être plus en vie Je ne veux pas mourir bête à connaître que ta Tour Eiffel Montre-moi tes dessous vite, je ferais de même Et puis le tour est fait ! (Interlude) Est-ce que tu vois tout ce que je vis ? Est-ce que tu vis tout ce que je vois ? Malgré le temps passé ici Je n'ai pas

de Saint-Rémi... Ah ! voilà comme on est chez nous : il y en a beaucoup qui mangent deux pommes de terre par jour pendant six mois pour s’avoir une robe neuve ce jour-là... Les mauvaises chances nous tombaient de tous les côtés... Mon père vint à mourir... Il avait fallu vendre un petit champ et un de vigne qui tous les ans nous donnait un tonneau de vin... Les notaires, ça coûte... Quand mon frère fut malade, il n’y avait rien à lui donner à boire que du sur lequel on jetait de l’eau depuis un an