Tutoiement Et Soins

six cent mille francs qu’avant son arrestation il avait retirés de la banque Laffitte, il les avait enfouis, en y joignant les chandeliers de l’évêque de Digne, dans un bois voisin de Montfermeil. Quand il retrouva sa liberté, un de ses premiers soins fut donc de s’assurer que son trésor était toujours là. Mais il n’a pu tenter l’expédition qu’à la nuit tombée. C’est ainsi qu’il a rencontré cette petite fille qui lui apprend qu’elle a huit ans, qu’elle ne sait pas qui est sa mère, qu’elle s’appelle

toi qui as fait l’Année galante ? Bonjour. Plus tard, les gens de lettres rendirent le tutoiement. Un jour vint où Fabre d’Églantine dit à la duchesse de Rohan : – N’es-tu pas la Chabot ? Pour Barkilphedro, être tutoyé, c’était un succès. Il en fut ravi. Il avait ambitionné cette familiarité de haut en bas. – Lady Josiane me tutoie ! se disait-il. Et il se frottait les mains. Il profita de ce tutoiement pour gagner du terrain. Il devint une sorte de familier des petits appartements de Josiane

une valeur de généralité. Important car l’auteur montre qu’il défend un idéal qui concerne tous les humains et pas seulement son cas personnel : fraternité est dans l’énonciation. 2 A qui ? Destinataire : sa propre fille d’après le paratexte. Tutoiement marque la proximité avec l’interlocuteur « toi » tu » « regarde » impératif visant à introduire le dialogue avec l’interlocuteur, à l’impliquer dans les exemples énoncés. Complicité rejaillit sur ceux qui vont lire le texte et vont se sentir proche

d’abandon dans la langueur de cette fin de soirée. Le salon lui-même s’ensommeillait, des ombres lentes tombaient des murs. Alors, Fauchery parla de se retirer. Pourtant, il s’oubliait de nouveau à regarder la comtesse Sabine. Elle se reposait de ses soins de maîtresse de maison, à sa place accoutumée, muette, les yeux sur un tison qui se consumait en braise, le visage si blanc et si fermé, qu’il était repris de doute. Dans la lueur du foyer, les poils noirs du signe qu’elle avait au coin des lèvres

d’abandon dans la langueur de cette fin de soirée. Le salon lui-même s’ensommeillait, des ombres lentes tombaient des murs. Alors, Fauchery parla de se retirer. Pourtant, il s’oubliait de nouveau à regarder la comtesse Sabine. Elle se reposait de ses soins de maîtresse de maison, à sa place accoutumée, muette, les yeux sur un tison qui se consumait en braise, le visage si blanc et si fermé, qu’il était repris de doute. Dans la lueur du foyer, les poils noirs du signe - 92 - qu’elle avait au coin des

là ; si elle s'éloigne, c'est pour revenir ; elle s'efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d'extase ; on est un rayonnement dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l'univers évanoui. On est caressé avec de l'âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C'est un paradis de

là; si elle s’éloigne, c’est pour revenir; elle s’efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d’extase; on est un rayonnement dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l’univers évanoui. On est caressé avec de l’âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C’est un paradis

là ; si elle s’éloigne, c’est pour revenir ; elle s’efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d’extase ; on est un rayonnement dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l’univers évanoui. On est caressé avec de l’âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C’est un paradis de

revenir; elle s'efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d'extase; on est un rayonnement Les misérables Tome I 108 dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l'univers évanoui. On est caressé avec de l'âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C'est un paradis de

là ; si elle s’éloigne, c’est pour revenir ; elle s’efface comme le rêve et reparaît comme la réalité. On sent de la chaleur qui approche, la voilà. On déborde de sérénité, de gaîté et d’extase ; on est un rayonnement dans la nuit. Et mille petits soins. Des riens qui sont énormes dans ce vide. Les plus ineffables accents de la voix féminine employés à vous bercer, et suppléant pour vous à l’univers évanoui. On est caressé avec de l’âme. On ne voit rien, mais on se sent adoré. C’est un paradis de