Tutsis

en RDC, Mémoire, inédit, UCB, 2009 - 24 - certificats de nationalité zaïroise ou tout autre document d’identité délivré en application de l’article 15 de la loi n° 72/002 du 5 janvier 1972 sur la nationalité Zaïroise.55 La nationalité des Tutsis congolais fut alors remise en question, les lois qu’on leur prêtait furent contestée, certains politiciens locaux bâtirent leur réputation sur la dénonciation de l’expansionnisme rwandais tandis que des jeunes gens s’organisèrent en groupes de combat

depuis des dizaines d’années, à tous les mouvements de guérilla contestant les régimes en place dans six pays limitrophes (Congo-Brazzaville, Centrafrique, Ouganda, Rwanda, Burundi, Angola). A la suite du génocide rwandais en 1994 (800 000 morts Tutsis et Hutus modérés, puis 200 000 morts Hutus) et de la fuite des génocidaires Hutus dans l’ex-Zaïre de Mobutu, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ont soutenu l’opposant congolais Laurent-Désiré Kabila pour éliminer ces bandes armées hutues et détruire

représentent un facteur de paix entre les différentes ethnies à cause du pacte de non-agression et d’assistance mutuelle qui les lient entre elles. C’est donc à juste titre que Boniface Batiana** a déclaré : ''Si la parenté à plaisanterie existait entre Tutsis et Hutus, il n’y aurait sûrement pas eu de génocide.'' L’idéal serait donc que le peuple ivoirien revienne sur cette tradition (peut-être un peu trop rustique, diraient-ils mais tout de même importante) afin de consolider l’amour et la tolérance

à des émeutes sanglantes, puis à une promesse d'indépendance rapide qui ne règle en rien les conflits intérieurs qu'elle avait ouvert. En 1960, le Congo belge est indépendant, mais, déjà des conflits éclatent au Rwanda et au Burundi entre hutu et tutsi, conflits que les Belges ont bien du mal à éteindre. Ces deux pays obtiennent leur indépendance en 1962, sous le contrôle de l'ONU, mais leurs conflits interieurs ne sont pas résolus. Quand à l'Empire Britannique, qui a su accepter progressivement

c’est le peuple africain qui souffrait lors des coups d’états parfois commandités, ou encore les africain disent souvent que c’est la France qui n’a rien fait pour empecher le Génocide du Rwanda, en 1994, qui a fait perde la vie a “quelques 800 000 Tutsi”... tout ceci est dans la memoire des pays africains. Alors, la relation Franco-africaine est gênée par cette triste image de la France au coeur des Africains. Donc, l’afrique francophone se tourne de plus en plus vers de nouveaux acteurs, ceux qui

politiques, notamment au sujet de la question israélo-palestinienne. Quand la guerre froide prend fin en 1991, la notion de tiers monde a perdu de son sens et la floraison de revendications identitaires d'ordre ethnique voire racial (génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda en 1994), religieux ou idéologique (FARC en Colombie) aboutit à des conflits sanglants dont les populations sont les premières victimes. Le « troisième monde » issu de la décolonisation avait beau rêver de non-alignement,

souhaitée}} sur les passages nécessitant une source. Le 14 mars 2006, la ministre burundaise de la Justice, Clotilde Niragira, annonce la libération d’un dernier groupe de 1 864 prisonniers dits politiques, essentiellement des Hutus accusés de massacres de Tutsis, indiquant que « La Commission chargée d’identifier les prisonniers politiques a terminé son travail ». Ces nouvelles libérations portent à 3 299 le nombre de détenus libérés depuis janvier dans le cadre de la politique de réconciliation nationale

N À L A V I E P O L I T I Q U E kinyarwanda, la langue parlée au Rwanda. Désignées d’une manière générale sous le nom de Banyarwanda, ces populations sont principalement des Hutu, avec une minorité Tutsi. C’est leur statut qui a été et qui est toujours le plus contesté dans ce conflit. Si les Tutsi sont traditionnellement considérés comme des populations pastorales, et les Hutu et les groupes « autochtones » des cultivateurs, la plupart des groupes ont toujours élevé du bétail lorsqu’ils étaient

le repli sur une seule dimension de son identité ou sur une seule mémoire est un obstacle à la compréhension d autrui. En s enfermant dans son appartenance, on exclut l autre. Il y a alors nous et eux , Israéliens contre Palestiniens, Hutus contre Tutsis... Deux armées en ordre de bataille, prêtes à l affrontement. Le danger du repli sur une identité exclusive Contre ses coreligionnaires qui ont trop tendance à se replier sur une judéité exclusive, Théo Klein écrit : "Les jeunes (...) justifient leur

des Grands lacs (Rwanda, Burundi, Ouganda, Congo). Au Rwanda, après le terrible génocide de 1994 (500 000 Tutsis massacrés) et les migrations qui ont suivi (2 millions de Hutus fuyant par peur des représailles), la population reste traumatisée et les prisons débordent de Hutus. Au Burundi, les deux ethnies précédentes se livrent aussi des combats, et le pays est dominé par la minorité tutsie. En 1997, le Zaïre, dirigé par Mobutu depuis 1965, est envahi par une alliance entre plusieurs Etats (Ouganda