Un chapeau de paille d'Italie

plus grand, vêtu de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc. Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi ; et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : Bouvard ; pendant que

Dom Juan orgueilleux, qui s’est fait libertin pour suivre la mode et faire preuve de singularité. La description qui est faite du maître libertin (et donc indirectement de Dom Juan) comme d’un petit marquis (perruque blonde bien frisée, plumes au chapeau, habit bien doré, rubans couleur de feu) replace le libertinage de Dom Juan dans un contexte social particulier. Le libertinage était une dérive aristocratique qui permettait à certains nobles de se mettre au-dessus des autres (alors que le pouvoir

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grand, vêtu de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s’assirent à la même minute, sur le même banc. Pour s’essuyer le front, ils retirèrent leurs coiffures, que chacun posa près de soi. Et le petit homme aperçut écrit dans le chapeau de son voisin : « Bouvard » ; pendant

trouve à l’église Sainte Ignace à Rome chef d’œuvre de Pozzo. En France En France, la renaissance n’est pas proprement dite une rupture avec le dernier art gothique mais plutôt une évolution en prennant en compte les formes nouvelles arrivées d’Italie et connues lors des campagnes militaires de Charles VIII, Louis XII et François Ier. Elle commence avec le château de Gaillon en 1509 et se termine avec le règne d’Henri III en 1589. ARCHITECTURE Si des détails de sculpture d’inspiration florentine

Dans le coin opposé à celui que j’occupais, se trouvait un grand vieillard à barbe blanche, qui portait un costume bizarre et tel que je n’en avais jamais vu. Sur ses cheveux, qui tombaient en longues mèches sur ses épaules, était posé un haut chapeau de feutre gris orné de plumes vertes et rouges. Une peau de mouton, dont la laine était en dedans, le serrait à la taille. Cette peau n’avait pas de manches, et, par deux trous ouverts aux épaules, sortaient les bras vêtus d’une étoffe de velours

qui viennent quelquefois renverser, en le frappant au coeur, l'homme que les catastrophes publiques n'ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune? Nul n'aurait pu le dire; tout ce qu'on savait, c'est que, lorsqu'il revint d'Italie, il était prêtre. En 1804, M. Myriel était curé de Brignolles. Il était déjà vieux, et vivait dans une retraite profonde. Vers l'époque du couronnement, une petite affaire de sa cure, on ne sait plus trop quoi, l'amena à Paris. Entre autres personnes

viennent quelquefois renverser, en le frappant au cœur, l’homme que les catastrophes publiques n’ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune ? Nul n’aurait pu le dire ; tout ce qu’on savait, c’est que, lorsqu’il revint d’Italie, il était prêtre. En 1804, M. Myriel était curé de Brignolles. Il était déjà vieux, et vivait dans une retraite profonde. Vers l’époque du couronnement, une petite affaire de sa cure, on ne sait plus trop quoi, l’amena à Paris. Entre autres personnes

que de bien pâles ébauches : mais tu m’as dit les aimer.La danse, cette nymphe pudiquement lascive, me charme plutôt qu’elle ne m’attire.J’aime, simple spectateur, à la voir secouer ses grelots sur le monde ; voluptueuse sous les cieux d’Espagne et d’Italie, se tordre en étreintes, en baisers de feu ; long voilée dans la blonde Allemagne, glisser amoureusement comme un rêve ; et même discrète et spirituelle, marcher dans les salons de France.J’aime à la retrouver partout : sur la mousse des bois comme

viennent quelquefois renverser, en le frappant au cœur, l’homme que les catastrophes publiques n’ébranleraient pas en le frappant dans son existence et dans sa fortune ? Nul n’aurait pu le dire ; tout ce qu’on savait, c’est que, lorsqu’il revint d’Italie, il était prêtre. En 1804, M. Myriel était curé de Brignolles. Il était déjà vieux, et vivait dans une retraite profonde. Vers l’époque du couronnement, une petite affaire de sa cure, on ne sait plus trop quoi, l’amena à Paris. Entre autres personnes