Un Coeur Simple Conte Realiste

même de réalité, prononcé dans l’opinion n’a pas du tout de connotation positive, c’est plutôt un constat accablant. Il implique aussi une conception du sens de la vie qui est d’un impayable conformisme : à en croire tous ces gens qui se disent « réalistes », tout ce qui compte, c’est de « s’intégrer » à la société, de mettre en place chacun comme une brique dans un mur (like a brick in the wall, Pink Floyd ! ). Les implications de cette représentation de la réalité sur la valeur attribuée à

fréquentent pénètrent. Le caractère fermé et secret de l'endroit suscite la curiosité et alimente l'imaginaire. Dans sa nouvelle, Maupassant présente les prostituées qui œuvrent dans le joyeux lupanar qu'est la Maison Tellier. En effet, tout au long du conte, on suit le parcours des cinq filles et de leur patronne depuis leur maison de Fécamp jusqu'à Virville dans l'Eure. Le lecteur est alors projeté dans cet univers féminin par le regard acéré de l'auteur. Le récit s'ouvre par une présentation du lieu

domine un peu son environnement, il reste un enfant ingénu, un peu paumé, résistant malgré lui, qui ressent la solitude, le manque d'affection et l'incertitude, pleure, hurle sa détresse. Dans cette évocation de la complexité des êtres les plus simples et des situations souvent ambiguës, dans cet affrontement tout ensemble à I'absurdité superficielle des combats et à leur vérité profonde, comme en un gambit fantastique susceptible de se remettre sans cesse en cause lui-même, il n'y a ni jugement

mais de les figurer. Le terme choisi implique la distance de l’acteur à son personnage. Il leur propose une attitude résolument non réaliste : marcher sur la pointe des pieds, avec un ou deux souliers à la main. Elles ne doivent pas « imiter les dames de cinéma ». À la page 13, il invite clairement les actrices à se défaire du mode réaliste, car sa pièce est « un conte », et pas une imitation de la réalité. Il dira combien son intention est loin de tout désir de montrer une réalité sociale : « Une

vifs, c'est Georges. L'autre, grand, mal proportionné, au visage marqué d'arriéré mental, c'est Lennie. Une amitié solide les unit depuis l'enfance même si la charge est parfois lourde pour Georges car Lennie, en dépit d'une émouvante innocence de cœur, a des habitudes étranges : il adore caresser les souris, mais son geste est tellement appuyé qu'il les tue. Tous deux travaillent comme ouvriers agricoles saisonniers dans des ranchs, mais élaborent ensemble un grand projet : un jour, ils auront leur

expériences et de ses impressions, par exemple dans Hérodias. Le 19 septembre 1851, Flaubert, poussé par ses amis Louis Bouilhet et Maxime Du Camp, commence la rédaction de Madame Bovary, en s'inspirant d'un fait divers normand. Il achèvera son roman réaliste et psychologique en mai 1856 après 56 mois de travail. Il fréquente épisodiquement les salons parisiens les plus influents du Second Empire, comme celui de Madame de Loynes dont il est très amoureux ; il y rencontre entre autres George Sand. À la

Navarre qui a écrit Heptaméron. Un conte qui dans l’esprit des auteurs du 17e le conte est associé au surnaturel et au comique. Ce qui veut dire pour un homme du 7e un conte enchante et à la fois divertit. Ce sont particulièrement les contes de fées qui sont à la mode dans les Salons mondain. (on les récite) On utilise ces contes comme amusement entre personnes galantes et ça marche surtout auprès des femmes. Une mode qui va s’amplifier au siècle suivant. Et puis si le conte divertit il ne fait pas que

La Petite Illustration Théâtrale qui la publie, une grande sympathie auprès du public: « [La pièce] a valu à son auteur un nombre considérable de lettres de pères et de mères frappés dans leurs plus chères affections et auxquels ces vers, venus du coeur, avaient apporté consolation » et d'ajouter: « Elle a d'ailleurs été traduite en plusieurs langues et elle a éveillée partout les mêmes échos de sympathie ». Le premier élément frappant et que la pièce ait été traduite et reçue de la même façon partout

significatives de son époque, évoquera dans son roman « Les dieux ont soif » - publié en 1912 - la danse funèbre de la guillotine trônant au beau milieu des tourbillons des années noires de la Terreur thermidorienne. On le voit, la littérature est toujours au cœur d'un combat contre l'oubli. B. LA FICTION OU LA NON-FICTION ET L'EVIDENCE DE LA VERITE Telle est la fatalité du métier de conteur, du métier d'écrivain : proposer une histoire fausse mais qui se donne pour vraie. Les nouvelles de Maupassant paraissent

dans cet ouvrage sont effectuées par le CNED avec l’autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie (20 rue des Grands Augustins, 75006 Paris). © CNED 2014 SOMMAIRE Général FRANÇAIS Séquence 1 Le roman et la nouvelle réalistes au XIXe siècle ......................................................................................................................... p. 5 Séquence 2 La critique sociale, du XVIIe siècle au XVIIIe siècle ..............................