Università

et les consulats, l’autonomie est totale; la ville bénéficie d’une véritable autonomie juridique, elle est son propre seigneur, elle se gère elle-même et exerce elle-même le pouvoir du ban. Les villes qui ont cette autonomie seront appelées des universitas (groupe d’individus possédant des caractères communs qui leur confèrent une certaine unité), elles sont dotées d’une personnalité juridique et se donnent des représentants pour défendre leurs intérêts collectifs. La ville est une personne morale

presque contestataire. La commune peut être insurrectionnelle. L’existence d’une autonomie juridique est importante avec la commune. La commune est une personne juridique à part entière. C’est la redécouverte du droit romain avec le concept d’« universitas », on reconnait à la communauté des bourgeois la personnalité morale. De plus, il y a la charte de commune, pour mettre à l’écrit les libertés et les droits. C’est une charte qui reconnait les privilèges et surtout l’universitas, c'est-à-dire

historiens pensent que l’école de droit de Bologne serait née d’une initiative privée : école privée pour former des praticiens. Cette école va se tailler une réputation internationale à partir de l’année 1090. On utilisera le terme d’université (universitas=un corps ( ces centres d’études sont des corps d’enseignants et d’étudiants). Les pouvoirs publics vont vite comprendre l’intérêt que présente ces centres d’enseignement supérieur, ils vont les doter de privilèges. Au Moyen-Âge, les universités

« communes » dans le Nord, et « consulats » pour le Sud. Toutes ces villes sont nées d’une conjuration, c'est-à-dire d’un serment collectif qui a composé une association de bourgeois. Aussi ces villes sont des entités juridiques. On parle d’ « universitas ». L’universitas se traduit par « l’ensemble ». Cela signifie que quand un seigneur discute avec une ville, il discute avec l’ensemble des bourgeois, et non un corps de métier. Aussi, puisque les négociations concernent le sir et les bourgeois,

et les consulats, l’autonomie est totale; la ville bénéficie d’une véritable autonomie juridique, elle est son propre seigneur, elle se gère elle-même et exerce elle-même le pouvoir du ban. Les villes qui ont cette autonomie seront appelées des universitas (groupe d’individus possédant des caractères communs qui leur confèrent une certaine unité), elles sont dotées d’une personnalité juridique et se donnent des représentants pour défendre leurs intérêts collectifs. La ville est une personne morale

professionnelle, des communautés religieuses ou ville. Toute personne étaient titulaire de droit individuel. Le droit romain considérait ce groupe comme un tout au même titre qu’une personne. Pour désigner ce groupe, le droit romain utilisait le terme universitas qui signifie ensemble : c’est un ensemble titulaire de droit et soumis d’obligation. Ex : droit de posséder des biens et territoires. Au moment où on redécouvre le droit romain, les juristes médiévaux utiliseront ce terme. Application du terme

et mort des entreprises, quelles analyses ? », Problèmes économiques, n°2.423. • LOTTI F., SANTARELLI E. ET VIVARELLI M. (1999) : « Does Gibrat’s law hold in the case of young, small firms? », Working Papers n°361, Dipartimento Scienze Economiche, Università di Bologna. • NOCKE (1994) : « Gross job creation and gross job destruction: an empirical study with french data », Mimeo, CREST. • OCDE (2005) : « Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entreprenariat », Éditions OCDE. • OCDE (2006) : « Labour

historiens pensent que l’école de droit de Bologne serait née d’une initiative privée : école privée pour former des praticiens. Cette école va se tailler une réputation internationale à partir de l’année 1090. On utilisera le terme d’université (universitas=un corps  ces centres d’études sont des corps d’enseignants et d’étudiants). Les pouvoirs publics vont vite comprendre l’intérêt que présente ces centres d’enseignement supérieur, ils vont les doter de privilèges. Au Moyen-Âge, les universités

siècle). Le 12eme siècle permet de revenir avec plus de sérénité vers la ville. Il y a une « translatio studiorum ». Le savoir qui revient dans la ville et ce fait dans des groupements de professeurs et d'étudiants. Ce groupe forme par la suite une universitas. Ces universités vont pratiquer l'étude de « l'utrumque jus ». Paragraphe 1 : L’étude scientifique de « l'utrumque jus » : Cette étude de l'utrumque jus (= jus commune) va connaître 2 phases : - La glose. - Le commentaire. A – L'age des

Albanese (dir.), ISBN 2-7605-1360-2 • D1360N Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés C H A P I T R E Adolescence et conscience des émotions positives Ottavia Albanese Università degli Studi di Milano-Bicocca ottavia.albanese@unimib.it Università degli Studi di Milano-Bicocca ilaria.grazzani@unimib.it 6 Ilaria Grazzani Gavazzi © 2005 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le Delta I, 2875, boul. Laurier, bureau 450, Sainte-Foy, Québec G1V 2M2