Utopie Rêve Ou Réfléchir

3 Penser demain : du rêve au cauchemar ½½manuel de l’élève p. 92 à 135 I ntroduction « Le programme de Troisième, disent les IO, invite l’élève à s’interroger sur les problèmes de l’humanité et les grandes questions de notre monde et de notre temps. » Or, s’il est une question soulevée par l’histoire du xxe siècle, c’est bien celle de la violence, de la barbarie, et de la manière dont l’individu y consent malgré lui. L’expérience des totalitarismes a profondément marqué l’histoire occidentale

mai. II. Informations générales sur l'oeuvre Candide est un conte philosophique, publié en 1759 par Voltaire. Il n'a pas pour but de faire rêver avec du fantastique comme les contes traditionnels (Perrault, Frères Grimm) mais de faire réfléchir en critiquant (ou en faisant la satire) de ce qui existe. Ecrit en prose, sous forme de trente chapitres plus ou moins longs, il relate l’histoire de Candide, un jeune homme mis à la porte de son château, qui vit de nombreuses péripéties par–delà

pas, [50] dans ses formes diverses, toute lucidité. La dévotion religieuse et l'inspiration poétique donnent deux exemples d'un oubli de soi dont on s'enrichit et prouvent que la connaissance passe par des voies extrarationnelles. Il faut ainsi réfléchir sur la mesure de la ferveur et lui rendre sa [100] valeur tout en en prévenant les égarements. (107 mots) Les deux exemples sont 4° et 5° § fondus pour exprimer leur conclusion commune. La tournure injonctive rend compte de la question rhétorique

réponses. Ces questions rhétoriques ou fausses questions sont simplement destinées à animer le discours et à varier le mode de l’affirmation. Il doit provoquer un phénomène d’identification à ses vues. L’adhésion recherchée est plus viscérale que réfléchie. Nous assistons alors à une modalisation forte. Le locuteur s’implique fortement dans son énoncé, il amplifie ses jugements par le recours à des termes mélioratifs ou péjoratifs, à des adverbes d’intensité, à des images qui heurtent ou font rêver

La vie sur terre prenait des couleurs de verdure, son système continuait de plus belle simplement converti par un nouveau mode d'alimentation. Là était la limite des hommes. Loin de vouloir changer le monde, il ne faisait que substituer des utopies par d'autres en gardant cette même incompréhension du vide, ce même besoin de le combler en possédant. Loin de comprendre la révolution, elle ne se mettait en place que pour transférer le pouvoir d'une élite à une autre. L'heure du vide n'avait donc

spontanés, mais exigeant par contre des comportements qui ne sont pas toujours ressentis comme agréables, le paiement des impôts ou la surveillance. De tels comportements qui se fondent sur une conception immédiate, et par conséquent souvent peu réfléchie, de la liberté, suffisent-ils pour affirmer que l’État utilise tout son pouvoir pour nous opprimer et nous contraindre ? Ne doit-on pas, au contraire, admettre qu’il favorise, plutôt la liberté du citoyen ? Mais si tel est le cas qu’est-ce qui fait

Luis Buuel, cinéaste surréaliste 1. L’anarchisme L’anarchisme, comme le communisme, est une utopie politique, c’est-à-dire une représentation d’un monde idéal qui permettrait aux hommes d’être heureux mais qui reste irréalisable. Sa caractéristique principale est de garantir la liberté individuelle en rejetant toute forme de domination, c’est-à-dire toute contrainte extérieure à l’homme. Tout type d’autorité étant rejeté, le mouvement anarchiste appelle donc inéluctablement à la révolution

l’enfant prodige par exemple. Prémisses : sert de point de départ à un raisonnement Répétition : redondance, plusieurs fois le même terme donc mise en valeur de celui-ci Tirade : longue suite de phrases récitées au théâtre par un personnage sans pause Utopie : pays imaginaire et idéal mais qui n’existe pas. Conception du bonheur. Les différents registres (impression ressentie par le lecteur fasse au texte, ne dépend pas du genre littéraire) Lyrique : fait ressentir les sentiments du narrateur, caractérisé

le bohème, le boulevardier et leurs corollaires féminins, un théâtre pour se montrer, se représenter dans une atmosphère illusionniste. Reste à savoir quelles sont les caractéristiques du passage qui ont permis à cet espace de devenir le symbole du rêve bourgeois au XIXe siècle. Caractères topographiques Le principal élément de séduction intérieure est la verrière qui rend le passage indépendant des intempéries et en fait un lieu de promenade paisible. Le deuxième élément est constitué

de celle de ses idées : « être à la tête des autres, commander… l'emplissait d'orgueil, agrandissait son rêve d'une révolution prochaine, où il jouerait un rôle ». Son projet commence donc à prendre forme grâce aux nouvelles personnes qui soutiennent Etienne dans ses idées. Mais malgré ça, il reste néanmoins assez impulsif et suit les règles de l’hérédité, ce qui le pousse à agir sans réfléchir, cette notion est ici représentée par le terme de « enfiévrait » qui reprend la maladie : « son ambition