Valeur de vérité

vient à dire qu’« il y a une vérité de Racine, sur laquelle tout le monde peut arriver à se mettre d’accord. » Il ne s’agît pas ici d’une affirmation portant uniquement sur les œuvres de Racine mais elle s’étend dans un sens générale, mettant en question la présence de la vérité dans la critique. A savoir si la critique soulève une vérité sur laquelle tout le monde peut s’entendre. Cette question n’est pas sans problème, notamment par la définition du terme même de vérité en critique. En effet, il est

sans honte avoir un préjugé ? L’époque n’est guère, semble t-il, au dogmatisme et l’esprit critique comme le scepticisme ne sont plus considérés comme dangereux et impies. Il ne s’agit plus, au nom du salut de son âme, de recevoir passivement une vérité préconçue. On n’admet guère, donc, qu’il y ait de bons préjugés. Toutefois, ne s’agit-il pas là, justement, d’un préjugé ? Les préjugés sont-ils nécessairement mauvais ? Qu’est-ce qu’un préjugé en effet ? On peut le définir comme un jugement hâtif

tout entière (fausse déclaration lors d’un procès, sur une déclaration d’impôts…). Le mensonge ne saurait a priori être un droit. Toutefois, on peut se demander s’il faut toujours privilégier la vérité aux dépens des autres valeurs, tel le bien-être ou la vie humaine. On dit à ce propos que « toute vérité n’est pas bonne à dire » et qu’il existe de « pieux mensonges ». En effet, le mensonge peut être bienveillant, voire nécessaire dans certaines circonstances. Notre conscience peut en venir à prescrire

sagesse et du savoir, il semble que par essence sa méthode soit le questionnement fruit de l'étonnement et que son but soit la vérité, c'est-à-dire une connaissance reconnue indiscutablement comme juste. Aristote (384-322 av. JC) le dit d'ailleurs très clairement dans La Métaphysique, livre α, 920 b 20 (trad. J. Tricot) : "la philosophie est appelée la science de la vérité". Il n'est donc pas étonnant que nous commencions notre programme par cette notion. Pourtant, cette évidence ne manque pas

réduit-il à l’utile ? » Dans nos sociétés, la vérité, l’exactitude nous entourre sans cesse créant ainsi une recherche incessante de cette dernière. Ce vrai est conforme aux exigences d’un raisonnement, c’est une quête, une recherche dans laquelle l’homme s’est toujours aventurée. Par ailleurs, ce vrai, cette vérité est une valeur largement honorée dans nos sociétés : il ne faut pas mentir, il faut dire, trouver cette vérité. Mais dans quel intérêt ? Pourquoi les Hommes s’intéressent-ils

La VéritéDouter, est-ce renoncer à la vérité ?Si nous définissons la vérité comme l’adéquation entre l'esprit et la réalité et le doute comme un état d'incertitude qui se traduit par le refus d'affirmer ou de nier ; peut-on dire que douter est-ce renoncer à la vérité ?Mais douter ne serait-il pas par ailleurs un moyen d'accéder à la recherche du vrai ?Pour répondre à cette problématique, nous analyserons dans une première partie la volonté d'accéder à la vérité puis nous aborderons l'attitude sceptique

Elucidation des termes du sujet : 1. La Vérité a) La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C'est la conformité de l'idée avec son objet. C'est aussi la conformité de ce que l'on dit et de ce que l'on pense avec ce qui est réel. b) Nous pouvons distinguer plusieurs formes de vérité qui sont les suivantes : ¤ La vérité de fait est le lien entre ce que nous sommes en train de dire et du sujet dont nous parlons. C'est la pensée et son objet. ¤ La vérité de raison est le fait de corriger une réponse

et nuancer son propos. De façon générale, identifier (au moins) une distinction conceptuelle concernant (au moins) un des mots du sujet permet d’éviter d’en rester à l’impasse d’un OUI/NON global. Ex1 : « toutes les opinions ont-elles la même valeur ? ». Concernant les « opinions » : En tant qu’elles ne sont pas des connaissances scientifiques ni des certitudes rationnelles, elles paraissent équivalentes ; mais certaines opinions sont vraies et d’autres sont fausses. En tant qu’opinions, elles

certains opinions peuvent être considérées comme meilleures que d’autres. On a coutume de soutenir que les opinions n’ont pas valeur de connaissances, mais qu’en est-il réellement ? La vérité désigne ici le savoir certain de quelque chose. Que la vérité dérange, voilà qui nous oblige à penser que la vérité, même scientifique, n'est pas dans le ciel de l'esprit pur. La vérité est aux prises avec des croyances, des dogmes, des préjugés. Elle n'est donc pas neutre, mais au coeur des lignes de force qui

aimer la vérité ? I. Il faut aimer la véritéSur le plan intellectuel, l’amour de la vérité concerne le désir de connaitre. Ce désir se fonde sur la conscience que l’ignorance constitue un manque de liberté et rend esclave et l’on se donne comme impératif de développer de la curiosité pour ne plus subir les phénomènes.ARGUMENT : Descartes, « mieux vaux le vrai à l’ignorance »Sur le plan social et politique, l’amour de la vérité concerne le parti pris que la vérité constitue une valeur en soi.