Vengeance De Scapin

depuis “L’école des femmes” fut celle d’un homme qui avait surveillé l’éducation d’une fille (qui était peut-être sa propre fille), qu’il avait épousée, qui se livrait à un libertinage outrancier et dont, vieux mari trahi et jaloux, il voulait tirer vengeance au moyen de sa pièce qui est née de cette blessure profonde, de cette amertume non cicatrisée. Chez ces trois femmes, on perçoit les balbutiements d'un certain féminisme. Il est vrai que, aussi déroutées soient-elles, elles montrent une volonté

Corneille aime la « vérité extraordinaire ». Il aime aussi les intrigues compliquées, il accorde une extrème importance à l’invertions (tandis que Racine reste simple et traditionnel). Corneille est pour une action sérieuse (l’intérêt d’Etat, la vengeance, l’ambition) et non pas pour une simple intrigue d’amour. Alors les affaires d’Etat occupent la place capitale dans le théâtre de Corneille. Ses héros n’oublient jamais la cité dont il sont les membres, tandis que Racine peint des souverains qui

de la pol varie en importance. Dans la première moitié, de 1635 à 1650, les enjeux principaux sont d'ordre politique alors que les intérêts amoureux passent au second plan. La dignité de la tragédie demande qq gds interet d'état, l'ambition ou la vengeance, des passions plus male que l'amour. Ce qui prime, l'essentiel de l'action tragique. L'amour, selon Corneille, sert à agréer, un enrobage destiné à plaire au public féminin, le nouveau public du théâtre. Il sert de fondement, de socle, de ciment

même si Louis le grand, le Roi Soleil le soutient toujours, Molière, rongé par la maladie et critiqué par de trop nombreux ennemis, abandonne " les grandes comédies ". Il revient au théâtre de ses débuts avec des farces comme dans Les Fourberies de Scapin, Le Bourgeois gentilhomme (pièce à grand spectacle) ou des peintures de caractères telles l'Avare, Le Malade imaginaire. C'est au cours de la quatrième représentation de cette pièce qu'il s'effondre et meurt quelques heures plus tard, chez lui, rue

comment il a couru en fuyant Cnémon qui tel un fou courrait derrière lui pour le frapper, scène de bastonnade typique du comqie farcesque, dont on ne compte plus la postérité dans la commedia dell arte et chez Molière même, dans Les fourberies de Scapin par exemple. Dans cette scène, la représentation du type misanthrope n’est pas ce que l’auteur désire, on ne verra donc pas Cnémon faire ceci sur scène. Mais le ressort comique d’un tel type l’intéresse, et nous avons droit en quelque sorte à du théâtre

nombreuses. Exemple : Scapin.- préparez-vous à soutenir avec fermeté l’abord de votre père. Octave.- Je t’avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j’ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. Scapin.- Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que, sur votre faiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu’il pourra vous dire. Octave.- Je ferai du mieux que je pourrai. Scapin.- Essayons un

Exemple : Scapin.- préparez-vous à soutenir avec fermeté l’abord de votre père. Octave.- Je t’avoue que cet abord me fait trembler par avance, et j’ai une timidité naturelle que je ne saurais vaincre. Scapin.- Il faut pourtant paraître ferme au premier choc, de peur que, sur votre faiblesse, il ne prenne le pied de vous mener comme un enfant. Un peu de hardiesse, et songez à répondre résolument sur tout ce qu’il pourra vous dire. Octave.- Je ferai du mieux que je pourrai. Scapin.- Essayons un

Extrait du film Don Giovanni de J. Losey Séquence 2 Molière et ses héritiers A. Bosse, Les Farceurs de l’Hôtel de Bourgogne TEXTE 1 Molière, Dom Juan D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 A. de Musset, Les Caprices de Marianne TEXTE 2 Molière, Les Fourberies de Scapin D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 S. Beckett, En attendant Godot TEXTE 3 Molière, Le Malade imaginaire D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 J. Romains, Knock ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Molière, Le Malade imaginaire ANALYSE D’IMAGE HISTOIRE DES ARTS Mise en scène de La Double

scène décrivant les ébats du couple. Un peu plus tôt, Claire (entendez l’action conjuguée Claire-Solange) avait rédigé une fausse lettre de dénonciation afin de faire emprisonner l'amant de madame (nommé monsieur). Les motivations des sœurs sont une vengeance, suite à une liaison entre monsieur et une bonne (il faut néanmoins préciser que monsieur est libéré, et qu'il donne rendez-vous à madame). Les deux sœurs tentent alors d’empoisonner madame en la faisant boire du tilleul, pour éviter de se faire

ressentiment des outrages2 qu'ils avaient reçus de leurs patrons, la première loi qu'ils y firent fut d'ôter la vie à tous les maîtres que le hasard ou le naufrage conduirait dans leur île, et conséquemment de rendre la liberté à tous les esclaves : la vengeance avait dicté cette loi ; vingt ans après, la raison l'abolit, et en dicta une plus douce. Nous ne nous vengeons plus de vous, nous vous corrigeons ; ce n'est plus votre vie que nous poursuivons, c'est la barbarie de vos cœurs que nous voulons détruire