Versification Et Prose

éplorée qui ne tarde pas à renoncer à sa peine. Cette fable est extraite du Livre VI, du recueil que le célèbre fabuliste classique La Fontaine (1621-1695) destinait au départ à divertir et à instruire le dauphin. Elle est inspirée de la fable en prose La femme pleurant son mari mort et son père la consolant de l'auteur Abstémius. Elle se présente comme une amplification versifiée de ce texte qui innove en présentant la morale avant le récit (son illustration). Cette fable évoque un idéal d'amour

renforcée par la dimension théâtrale de la fable. B – Une dimension théâtrale Les fables de La Fontaine représentent un genre littéraire complexe, puisqu’elles évoquent d’abord la poésie (du fait de la versification et des contraintes poétiques) tout en s’inspirant bien souvent d’apologues antiques en prose et en empruntant au genre théâtral. La fable « Les obsèques de la Lionne » est une bonne illustration de cette complexité. La construction de la fable peut ainsi évoquer une pièce en trois actes, où

chantées : L’Enéide de Virgile, suscitant l’admiration de générations de lettrés de l’Antiquité jusqu’à nos jours, et source d’inspiration récurrente pour les artistes et les poètes, faisait pleurer les auditeurs par l’accord parfait entre musique et versification. Par conséquent, le chant, comme le poème, permettent l’expression des sentiments grace aux variations et émotions transmises. La poésie est un carmen, un chant d’envoûtement, d’après l’étymologie latine. Ainsi, le lyrisme est associé à la poésie

la dernière phrase du second quatrain enjambe sur le premier tercet : une seule phrase du vers 7 au vers 14. De même, pour les rimes des quatrains, Rimbaud respecte bien l'organisation en rimes embrassées mais il n'observe pas la règle de versification qui impose un seul jeu de rimes pour les deux quatrains : ici, il y en a deux ([vé/éal]; [ou/ours]). 4) Rythmes capricieux : Rimbaud s'ingénie à briser la régularité de l'alexandrin; il évite dans plusieurs vers de placer la coupe principale

Renaissance produit une Prose d’idées à son image : foisonnante, militante souvent, innovante presque toujours. Le français accède au rang de langue de la réflexion et du savoir. La controverse douloureuse entre catholiques et protestants suscite l’apparition d’une littérature religieuse (dont Calvin). La réflexion sur l’éthique et les valeurs morale s’exprime par exemple dans la prose de La Boétie. C’est enfin dans les Essais de Montaigne, œuvre de toute une vie, que cette prose d’idées accède à la

du sens, le premier tercet prolonge bien l'idée du second quatrain : le poète écoute le bruit soyeux des étoiles). De même, pour les rimes des quatrains, Rimbaud respecte bien l'organisation en rimes embrassées mais il n'observe pas la règle de versification qui impose un seul jeu de rimes pour les deux quatrains : ici, il y en a deux ([vé/éal]; [ou/ours]). Enfin, tout sonnet est tendu vers son dernier vers qui, ici, est des plus loufoques (voir infra).        rythmes capricieux : Rimbaud s'ingénie

Le vers régulier : il s’agit de compter les syllabes et de s’attacher au jeu des rimes. Le vers libre : même si la rime est présente, on parlera plus de rythme et de sonorités. Le poème en vers est formé le plus souvent de strophes, et le poème en prose est un texte poétique construit en paragraphes (employé à partir du XIXe siècle). La structure du texte Il s’agit de la construction d’ensemble d’un poème, organisé en strophes. Ces strophes peuvent être régulières (tercet pour trois vers regroupés

frappant et de relevé. Son recueil n’est pas un simple album et il est composé selon un ordre réfléchi, pensé dès 1845. Dans un premier temps, Charles Baudelaire voulait diviser cent poèmes en cinq parties, car le nombre, à l’origine de toute versification, implique un rapport, comme en musique ou en mathématique. Or ce rapport introduit à une pensée de l’Harmonie mais aussi de l’analogie, à l’origine de la métaphore. Mais Baudelaire a finalement choisi de diviser de manière thématique son recueil

C. Baudelaire, « Un Hémisphère dans une chevelure » (Le Spleen de Paris, 1862) Lecture analytique « Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêve le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? » Baudelaire Lettre à Arsène Houssaye. En 1862, Baudelaire a conscience qu’il a atteint les limites du vers et qu’il

terme « poésie » vient du grec « poiêsis », du verbe « poiein » signifiant « faire », « créer ». A l’origine, la poésie est un texte chanté accompagné de musique (la lyre), propre à exprimer des sentiments, notamment l’amour. I- LA VERSIFICATION: La versification est l'ensemble des techniques employées dans l'écriture poétique traditionnelle, qui obéissent à des usages : l’utilisation du vers, le regroupement en strophes, le jeu des rythmes et des sonorités… Phrase Phrase 1) Les types de