Vicomte de Valmont

choses, Merteuil demande à Valmont de séduire Cécile. Cette dernière tombe sous l'emprise du vicomte qui lui apprend tous les jeux érotiques. Elle montre toujours la même naïveté. Elle tombe enceinte et fait une fausse couche. Danceny est brisé par le chagrin et veut se venger de Valmont. Elle choisit délibérément de retourner au couvent au terme de l'intrigue pour s'y faire religieuse. Jusqu'à la fin de l'œuvre, sa mère ignore les tragiques évènements (mort de Valmont, révélation de la vraie personnalité

dangereuses : roman épistolaire publié en 1782. Grand succès lié au scandale que provoque son contenu. Il s’agit de la correspondance d’un groupe de personnages appartenant à la noblesse. Les deux plus importants, les meneurs de jeu sont le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, anciens amants, aux prises avec toute une stratégie de séduction et de corruption dont ils seront finalement les victimes. Il s’agit donc d’une intrigue libertine rendue particulièrement efficace par la forme épistolaire :

tous ce qu’il fait dans la vie avec bravoure et courage. La publication en 1782 des Liaisons dangereuses un roman épistolaire de Pierre Choderlos de Laclos montre Mme de Merteuil un Heroine hors du commun. Dans ce meme recueil, nous trouvons le Vicomte de Valmont qui lui est bel et bien plein de volonté, d’envie, de charsimepour reussir ce qu’il veut de plus cher dans la vie. Avec un ascension le Roman fait des decouvertes , Le heros n’est plus ce qu’il était au debut de ce genre , Le heros Mediocre

Madame de Tourvel dont on sait qu’elle a vingt-deux ans, la Marquise de Merteuil qui est encore une jeune femme, sans doute à peine plus âgée qu’elle (vingt-cinq ans environ), et Madame de Volanges qui ne peut avoir moins de trente ans. Mise à part Valmont et Danceny, les hommes sont curieusement absents de ce roman : le comte de Gercourt est retenu en Corse par ses fonctions militaires et obligé de différer son mariage avec Cécile, le Président de Tourvel est en déplacement à Dijon où un procès long

scène des deux héros, autrement dit avant le début de leurs frasques libertines. Une femme, le visage sévère, le menton un peu haut en signe de défi, se mire dans un miroir [1a]. C’est la marquise de Merteuil, l’ alter ego féminin de ce libertin de Valmont dont la figure va tarder à se montrer dans cette séquence au montage alterné (le procédé de l’attente mime la coquetterie des mondains qui ne se présentent en public qu’une fois parés de leurs artifices physiques). La marquise de Merteuil face à

reflète en effet les mœurs de l'époque, le siècle des Lumières. Laclos décrit le monde dans lequel il vit, et reflète les mœurs et les préjugés de son temps, à travers le duel de deux aristocrates manipulateurs, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, qui sont tous deux libertin. Le libertinage, c’est aussi de nouveaux codes, une nouvelle façon de penser, d’écrire. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent les codes et enjeux. La séduction y est un

pas assez moralisateur ainsi il se verra interdit au XIXème s. La Marquise de Merteuil écrit à son ancien amant le Vicomte de Valmont. Le passage étudié est extrait de la lettre 81 – au cœur du roman – le passage le + célèbre du roman. N’a à priori aucun rôle dans l’intrigue et son déroulement mais nous offre cpdt un autoportrait de la Marquise – elle parle de son éducation à Valmont. L'orgueil A. Une façon de se distinguer des autres femmes Accumulation de questions rhétoriques en début de paragraphe : « Mais

Le vicomte de Valmont Le vicomte agit hypocritement et met sur place toute une stratégie pour séduire la présidente de Tourvel : on le découvre vite libertin. Ses relations avec la marquise de Merteuil ne sont pas très explicites : ils étaient ensemble il y a quelques années et, bien que désirant la présidente, il fait des avances à la marquise (celle-ci est avec un chevalier) : ils en viennent à un pacte : s'il arrive à conquérir la Présidente de Tourvel, alors il pourra posséder la marquise qui

supporte pas de découvrir que le Vicomte de Valmont est amoureux de la Présidente Tourvel. La mère Merteuil réagit orgueilleusement, touchant Valmont sur son amour propre : lui, libertin ne peut avoir la faiblesse d’être amoureux… Elle l’amène à écrire une lettre de rupture à la Tourvel : « Adieu, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret. Je te reviendrais peut-être un jour. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute… » Le mutisme qui s’en suit est violent. Valmont ne peut admettre ses sentiments

deux séducteurs se retrouvent elles aussi prises au piège de l’amour mais de manière différente car, au contraire des libertins, elles n’ont pas choisi de se retrouver impliquées dans une relation. La présidente de Tourvel, face au charme du vicomte de Valmont, n’arrive pas à résister à ses avances : « Que vous dirais-je enfin ? j’aime, oui, j’aime éperdumment. Hélas ! » (_Lettre 102_, p.292). Désemparée, elle ne peut que se résoudre à succomber, c’est en cela que sa liberté devient pervertie. De