Victor Bérard

mélancolie, une détresse, un mal de vivre, traduisant ainsi une tendance à l’intériorisation révélant l’amour, la mort, la fuite, etc. Victor Hugo, poète, romancier, homme politique et défendeur des droits de l’homme, est un des très grands auteurs de ce siècle. En effet, il est possible de constater que l’œuvre littéraire Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo reflète parfaitement, que ce soit par les thèmes ou la forme du texte, le courant littéraire du Romantisme. En notant l’angoisse et

désir, qui pourrait résumer ses trois œuvres. Pour illustrer cela, au premier chapitre de La Mare au Diable, « L’auteur au lecteur », elle prévient que « L’art n’est pas une étude de la réalité positive ; c’est une recherche de la vérité idéale. » Victor Hugo, romantique qui se prétendait déjà un lien avec le réalisme s’exclamait : « La nature donc ! la nature et la vérité ! ». Ainsi on peut constater dans les trois romans champêtres des références permanentes à la nature. En ce sens, on voit qu’il

petite dans le Cotentin. Cette maison se visite. Biographie de Victor HugoLe 26 février 1802, Victor Hugo naît à Besançon. Il est le fils d'un général et a deux frères. Son enfance se déroule à Paris, mais il suit régulièrement son père lors de ses affectations militaires, notamment en Espagne ou à Naples. De 1811 à 1813, il est pensionnaire à Madrid au Collège des Nobles. Puis il s'installe avec sa mère à Paris. En 1816, Victor Hugo écrit déjà qu'il veut « être Chateaubriand ou rien », faisant

mérites qu'il avait 50 ans d'avance sur ses homologues contemporains seulement à l'âge de 16 ans. Il était militant du mouvement poétique appelé parnassien et un adepte du symbolisme tout comme Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé. Les influences de Victor Hugo, Georges Izambard, Théophile Gauthier, Théodore de Banville, Paul Verlaine et de Léon Dierx ne furent pas moindres sur le jeune poète. Bien que ses poèmes et sa prose aient eu une influence considérable, il ne consacra que trois ans de sa vie

d’âmes personnels o Cependant, chaque auteur adopte des esthétiques différentes Exemples : + Lamartine, « Méditations poétiques » grand succès + Alfred de Vigny « Eloa » (épopée) + Théophile Gautier + Alfred de Musset + Modèle : Victor Hugo (drames), célèbre grâce à sa préface de Cromwell (1827) + Shakespeare (drames) * Le Parnasse o Un groupe de jeunes poètes, réunis sous un éditeur commun, donne à sa revue le nom de la montagne sur laquelle les anciens Grecs plaçaient

(1772-1732), qui dénoncent la société capitaliste naissante, créée par la bourgeoisie. C’est sous la monarchie de juillet de Louis-Philippe qu’a lieu un véritable réveil de la création littéraire, plutôt endormie pendant la Révolution et l’Empire. En 1830, Victor Hugo présente sa pièce Hernani, qui bouleverse les conventions classiques du théâtre, tout en faisant la synthèse de l’esprit du romantisme, un mouvement autant artistique que politique par lequel se définissent la plupart des oeuvres et des auteurs

didascalies qui codant les attitudes, les gestes et les mimiques des personnages sont primordiales pour la compréhension d’une pièce. Elles gainent également les mouvements des acteurs, leur imposent une conduite. Exemple 1 : Les drames romantiques de Victor Hugo (Hernani, Ruy Blas, …) abondent de didascalies, donnant très peu de possibilités différentes de mise en scène. Argument 2 : Certaines didascalies sont indispensables pour imager une scène comique. Les didascalies concernant les costumes, le

mal « l’enchante » ? Sujets sur la poésie et son lecteur Attendez-vous de la poésie qu’elle vous fasse voyager, découvrir autre chose que l’univers qui vous entoure au quotidien ? « Ah, insensé, qui crois que je ne suis pas toi ! » a écrit Victor Hugo dans la préface des Contemplations. Dans quelle mesure l’expérience personnelle des poètes peut-elle concerner le lecteur ? Sujets sur les contraintes d’écriture de la poésie La poésie ne doit pas décrire mais seulement suggérer. Vous discuterez

Commentaire littéraire I. Un dénouement romantique en rupture avec la tradition classique 1) Refus de la règle de bienséance Victor Hugo ne respecte pas les règles de la bienséance en montrant au spectateur l'agonie de Ruy Blas sur scène et une scène d'amour très démonstrative. C'est un dénouement spectaculaire : – La lente agonie de Ruy Blas est dramatisée (v36 à la fin) : longueur décroissante des répliques. – L'amour entre les 2 personnages se ressent plus dans la gestuelle que dans

groupe, et pour la cohésion du groupe dans son ensemble. Le premier à étudier le phénomène est l'ethnologue-folkloriste Arnold van Gennep (Les Rites de Passage, 1909). D'autres théories furent développées dans les années 1960 par Mary Douglas et Victor Turner. Selon Arnold van Gennep, le rite de passage se déroule le plus souvent en trois étapes : • la séparation (l'individu est isolé du groupe), • la marge ou liminalité (moment où s'effectue l'efficacité du rituel, à l'écart du groupe)