Vie De Gervaise

L’Assommoir, ch 5 : la boutique de Gervaise PP 169 Etude et questions d’étude littéraire Situation : Malgré l’accident de Coupeau et sa longue et coûteuse convalescence, Gervaise a ouvert sa boutique en empruntant de l’argent aux Goujet. Sa boutique est un lieu de rencontre dans le quartier. Dans ce passage, Zola évoque les lieux, leur atmosphère en été et les femmes qui y travaillent. I. La restitution d’une atmosphère A. Les lieux sont bien définis dans l’espace : la devanture

Gervaise est auprès de Coupeau, son mari. Nous allons être témoins, avec elle, des tout derniers moments de Coupeau. La question est posée dès le début : « Il est mort ! ». Les deux dernières phrases apporteront la réponse : « Ca y est. La mort seule avait arrêté les pieds. » Il n’y avait pas de réelle interrogation. La première question était une exclamation et la réponse « non, il n’&tait pas mort » semble introduire simplement un délai. Il n’est pas mort mais il va mourir. Par une série de

conscience de son désarroi. Temporalité donc très marquée, c'est celle qui souligne les étapes de la crise: 8 jours, ce soir-là, l'attente jusqu'à 2 heures, le réveil à 5 heures. 2- La condition sociale et le désarroi de Gervaise La condition de Gervaise Le roman est celui de Gervaise. Le roman d'une femme soumise : l'homme possède les droits du plus fort "Il l'envoyait". Lantier inflige un traitement odieux, celui d'un objet dont on se débarrasse. Le pronom complément l' souligne le mépris avec lequel

XII Ce devait être le samedi après le terme, quelque chose comme le 12 ou le 13 janvier, Gervaise ne savait plus au juste. Elle perdait la boule, parce qu’il y avait des siècles qu’elle ne s’était rien mis de chaud dans le ventre. Ah ! quelle semaine infernale ! un ratissage complet, deux pains de quatre livres le mardi qui avaient duré jusqu’au jeudi, puis une croûte sèche retrouvée la veille, et pas une miette depuis trente-six heures, une vraie danse devant le buffet ! Ce qu’elle savait, par

 Les notes prises par Zola lors de ses enquêtes sont déjà orientées et le regard de Gervaise permet la description ; elles ne sont pas toutes utilisées mais Zola s'en inspire fortement pour donner au lecteur l'impression d'être dans la rue des Poissonniers. Les carnets d'enquête sont des notes descriptives prises à la hâte sur le terrain qui permettent à l'auteur de se remémorer ultérieurement les espaces et de s'en inspirer pour créer le décor de son roman. La syntaxe est minimale : de nombreuses

l’existence du personnage de Gervaise, née en 1828 et conçue dans l’ivresse et la violence selon son portrait génétique ainsi que son infirmité physique à la jambe qui la rend boiteuse. L’Assommoir, étant principalement un roman sur le peuple, traite essentiellement des problématiques sociales, alors en plein essor, tel que l’alcoolisme et ses dérivés. Zola en fera l’analogie selon sa dégénérescence sur le milieu social et particulièrement sur le milieu familial. Gervaise aura eu deux enfants de son

écrit par Zola à la fin du XIXe siècle, en 1877. L’œuvre s’inscrit dans le cadre des Rougon-Macquart, série de romans où l’auteur tente de démontrer le poids du déterminisme social et familial qui pèse sur ses personnages. Situation du passage : Gervaise, le personnage principal de L’Assommoir est une jeune femme qui, au début du roman, arrive à Paris avec ses deux enfants et se laisse séduire par un ouvrier zingueur dénommé Coupeau. Celui-ci pour la demander en mariage l’invite chez le Père Colombe

particulièrement significatif.En dépit de la maîtrise de leur métier et de leur acharnement au travail, l'auteur veut mettre en avant l'impuissance des ouvriers à sortir de leur misère. Le père Bru n’a pas de quoi vivre. En voulant soigner Coupeau, Gervaise amène son foyer à de graves problèmes financiers. Goujet, sobre et économe, se révolte contre le machinisme envahissant.Zola écrit un plaidoyer pour la condition ouvrière qui connaît un sort misérable. Le travail est sans intérêt (fleuristes), épuisant

en apprentissage chez le forgeron Goujet, Gervaise passe un jour à la forge. Goujet est discrètement amoureux de la blanchisseuse. Or, un autre ouvrier, surnommé Boit-sans-Soif, se permet des plaisanteries au sujet de Gervaise. Irritation de Goujet: il jette alors un défi à Boit-sans-Soif : fabriquer seul un boulon de 40 mm. Boit-sans-Soif forge son boulon (en 30 coups). Puis c’est le tour de Goujet, surnommé la Gueule-d’Or. La scène est vue par Gervaise (focalisation interne) Ier axe de lecture

1ere partie (Ligne 1 à 4) "Gueule d'Or" => Surnom de Goujet, assez valorisant. "le tour" => Prise d'action durant le défi => "jette a la blanchisseuse un regard plein d'une tendresse confiante" => Suppose que Gervaise le regarde aussi, fait référence au regard du "héros" adressé à sa bien aimée avant une épreuve. "il ne se pressa pas" ; "il prit sa distance" ; "à grandes volées régulières" => Côté professionnel, catalogue du travail ouvrier (précautions, gestes rigoureux) : Référence au