Vien Mon Beau Chat

. . . . . . . .62 XXXI. Le Vampire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63 XXXII. Une nuit que j’étais… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65 XXXIII. Remords posthume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66 XXXIV. Le Chat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67 XXXV. Duellum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68 XXXVI. Le Balcon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 XXXVII. Le Possédé . . . . . .

ne   parlant   pas,   de   peur   de   perdre   une   bouchée  ;   et   elle   était   seulement   un   peu   honteuse  devant  Goujet,  ennuyée  de  se  montrer  ainsi,  gloutonne  comme  une  chatte.  Goujet,  d’ailleurs,  s’emplissait   trop  lui-­‐même,  à  la  voir  toute  rose  de  nourriture.  Puis,  dans  sa  gourmandise,  elle  restait  si  gentille  et  si  bonne  !  Elle  ne   parlait

................................................................................ 17 Complainte amoureuse. Alphonse Allais ....................................................................................................................... 17 Le beau voyage. Henri Bataille...................................................................................................................................... 17 A une passante. Charles Baudelaire ....................................................

table de la terrasse. Avant le lever du rideau, on entend carillonner. Le carillon cessera quelques secondes après le lever du rideau. Lorsque le rideau se lève, une femme, portant sous un bras un panier de provisions vide, et sous l’autre un chat, traverse en silence la scène, de droite à gauche. A son passage, l’Epicière ouvre la porte de la boutique et la regarde passer. L’EPICIERE Ah ! celle-là (A son mari qui est dans la boutique). Ah ! celle-là, elle est fière. Elle ne veut plus

comme inanimé, pétrifié ou monstrueux. Désormais la femme a perdu son aura, son ici et maintenant religieux et cultuel, ainsi que son corps annonçant une beauté céleste. Cette perte de l’aura féminin concerne une sublimation de l’amour qui liait le Beau et le Vrai, faisant de la figure de la femme l’image de la Béatrice dans la Divine Comédie, la médiatrice d’un autre amour plus céleste, celui du paradis. C’est dans l’oeuvre de Baudelaire que surgit le nouveau statut des femmes des grandes

Elle court jusqu’au milieu du plateau ; c’est le Ménagère avec son panier au bras ; une fois arrivée au milieu du plateau, elle laisse tomber son panier ; ses provisions se répandent sur la scène, une bouteille se brise, mais elle ne lâche pas le chat tenu sous l’autre bras. LA MENAGERE Ah ! Oh ! Le Vieux Monsieur élégant venant de la gauche, à la suite de la Ménagère, se précipite dans la boutique des épiciers, les bouscule, entre, tandis que le Logicien ira se plaquer contre le mur

urbaniste qui bannirait de sa composition tout élément naturel pour savourer « L’enivrante monotonie Du métal, du marbre et de l’eau. »[15] Pour Baudelaire le mérite de l’art est de s’évader de la nature. Loin d’être quelque chose de beau, la nature est pour le poète un mal. Loin de se fondre en elle, comme les romantiques, il cherche d’en sortir. Il ne saurait se définir que contre la nature. Le recueil finit par la constatation de l’échec : échec de l’art, de l’amour, du vin

favoriser l'une d'entre vous. Mais vous, qu'êtes-vous capables de faire pour moi, pour me prouver votre amour ?" "Moi, je pourrai faire du pain pour tout le royaume avec un seul grain de blé", lui dit la première. "Moi, je pourrai te faire le plus beau burnous [4] avec un seul fil de laine", lui dit la deuxième. "Moi, j'aimerai te donner un garçon avec une corne d'or et une corne d'argent", lui dit la troisième. Le roi très heureux leur répondit en riant : "J'espère que vous pourrez réaliser tous

..................................................... 52 XXXII......................................................................................... 53 XXXIII. – Remords posthume .................................................. 54 XXXIV. – Le chat....................................................................... 55 XXXV. – Duellum...................................................................... 56 XXXVI. – Le balcon..................................................................

........................... 30 2 XXXII ................................................................................................. 31 XXXIII. – Remords posthume .......................................................... 31 XXXIV. – Le chat ...............................................................................32 XXXV. – Duellum ..............................................................................32 XXXVI. – Le balcon .................................................