Vision De La Société Par Vautrin

LE ROMAN LE ROMAN ET LE MONDE - Du Moyen Âge à la Renaissance, les textes de fiction offrent une représentation idéalisée du monde. Ainsi, les héros des romans de chevalerie de Chrétien de Troyes servent d’exemples pour l’amour, la vie en société et la guerre. - Mais au XVIIe, avec Don Quichotte, Cervantès invente le roman moderne : il refuse l’idéalisation et confronte les fausses représentations (du lecteur ou du héros) à la réalité. Le lecteur découvre alors des individus mis à nu dans

l’enfant perdu à travers l’âge d’or, le paradis terrestre et l’état de nature. L’argumentation, l’exagération, ont pour but que les lecteurs « gémissent de (ses) indignités, qu’ils rougissent de (ses) misères ». Il se place en victime du destin, de la société, d’une certaine fatalité intérieure, et cherche à prouver au lecteur son innocence. Il sait provoquer la compassion, l’émotion et il est difficile pour le lecteur de ne pas se prêter à son jeu. Le lecteur est en effet toujours enclin à s’identifier

Jusqu’à présent, ses efforts n’ont guère été couronnés de succès. Eugène occupe une modeste chambre à la pension Vauquer. Un soir, un personnage aussi mystérieux qu’inquiétant, nommé Vautrin, s’entretient avec lui dans le jardin de la pension et lui prodigue des conseils de réussite, selon la vision de la société qui est la sienne... « Voilà le carrefour de la vie, jeune homme, choisissez. Vous avez déjà choisi : vous avez été chez notre cousin de Beauséant, et vous y avez flairé le luxe. Vous

l’agonie du père. Il semble être parvenu à un moment de lucidité qui éclaire sa vie entière. Une légende veut qu’au moment de la mort, l’agonisant saisisse en un court instant le contenu de toute sa vie. C’est ce qui arrive à Goriot, il parvient à une vision claire de ce que sont devenues ses filles et de ce qu’il est devenu pour elles. « Je le savais », « Il faut mourir pour savoir ce que c’est que des enfants » Le vocabulaire de la connaissance se développe conjointement avec celui de la mort : « Je

Analyse de l'œuvre : le père goriot A) Les intrigues Nous avons trois intrigues : Le parcours aventureux d’un jeune ambitieux à Paris Le triste destin d’un père de famille qui s’est ruiné pour ses filles, Les intrigues du mystérieux Vautrin. L'intention du lecteur repose principalement sur le parcours du jeune ambicieux et non sur le destin du père Goriot contrairement à ce que l'on pourraît croire. B) Les thèmes principaux Thèmes principaux abordés : Relations père-filles / hypocrisie des filles

cœur de la société Au XIX siècle, l’artiste (peintre et écrivain) se retrouve au cœur des débats de l’époque ont observe surtout une professionnalisation de ces écrivains et pour comprendre le fonctionnement de cette société culturelle du XIX siècle. Bourdieu : deux notions carrière et champ littéraire et artistique (pas les mêmes critères) I- Sacre de l’écrivain ? (Formule de Paul Benichou) La fin du XIX siècle et l’âge romantique sont le sacre de l’écrivain dans la société, temps de la

personnes et reflètent, comme un vrai miroir, l’image de la société dans laquelle il vit. • La seule fonction du personnage de roman est-elle, dès lors, de refléter la société dans laquelle il vit ? Une telle perspective ne présente-t-elle pas quelques dangers ? Le romancier, en créant son personnage, ne peut-il avoir d’autres buts ? I. La tâche du romancier, quand il crée des personnages, peut consister avant tout à refléter la société dans laquelle il vit Éclaircir le sens du mot « refléter

d'abord celle d'Eugène Rastignac, jeune gascon | |fraîchement arrivé à Paris et qui est le symbole de l'ambitieux. Il réside à la pension Vauquer, pension dans | |laquelle il fera connaissance de Vautrin, un ancien bagnard qui lui apprendra comment réussir en société, et sera | |intrigué par le P.G, vieux vermicellier ruiné et méprisé par ses filles Delphine et Anastasie. | |

qui, non sans affection là aussi, cultive l’image d’un dilettante et affirme avoir écrit La Chartreuse de Parme en 52 jours seulement quand Balzac peut passer jusqu’à 12 heures à sa table de travail. Il n’empêche que autour de la critique de la société, sur le “réalisme” et l’esthétique nouvelle du roman, ces deux auteurs se retrouvent et fondent le roman moderne. La grande spécificité balzacienne reste donc essentiellement d’avoir conçu son oeuvre sous la forme d’un système dont les principes

thèmes liés à l’homme et à sa condition. Il n’est pas étonnant de remarquer que les romans classiques, œuvres intemporelles, parlent de l’Homme. Le personnage romanesque a une situation sociale, un nom, des qualités en rapport avec la forme de société propre à l'époque décrite. Ce sont des princes et des ducs pour Mme de La Fayette; des banquiers, des bourgeois pour Balzac; des ouvriers ou des politiciens véreux pour Zola. Dès l’incipit d’Une vie de Maupassant, ce dernier nous brosse le portrait