Voiles

âme pleine de rêves de lumières, avec pleine de bonté, de forces et de pardon ! S’habiller de courage et d’espoir et partir malgré les matins glacés, les midis de feu, le soir sans étoiles Raccommoder s’il le faut. nos cœurs comme des voiles trouées, arrachées au mât des bateaux. Mais partir ! Allez n’importe où Et malgré tout ! Mais accomplir une œuvre ! Et que l’œuvre choisie soit belle, et qu’on y mette tout son cœur, et qu’on lui donne toute sa vie. Cécile Chabot Iles

tromper. Cette vérité, qu'il l'accepte ou non, il en a conscience, il en a surtout la connaissance. Il peut la bercer d'illusions, mais cette connaissance demeure malgré tout. De ce fait, si l'Homme s'illusionne, se trompe lui-même, ce n'est que se voiler ce dont il a le savoir. Il se ment à lui-même alors qu'il sait la réalité des choses. Ce mensonge tend donc à la mauvaise foi. III] Mauvaise foi, orgueil, fierté : des conséquences du péché originel Si l'Homme accède par sa conscience à la connaissance

s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. A la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais. En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au

de nuées. Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ; Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir, Semblaient craindre de luire et de se laisser voir. J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée. Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée, Sa racine n'a pris sur la crête des monts Que l'amère senteur des glauques goémons ; Moi, j'ai dit : Pauvre fleur, du haut de cette cime, Tu devais t'en aller dans cet immense abîme Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont. Va

que l’on vérifie aussi par «fruits savoureux». On remarque aussi l’idée d’une île qui offre de la profusion et de l’exubérance. Pour donner cet effet nous avons tous les pluriels tels que «de charmants climats», «des rivages heureux», «rempli de voiles et de mâts» et «feux d’un soleil monotone». De plus nous avons les verbes choisi pour l’évocation: «rempli», «où la Nature donne» et «je vois se dérouler». Dans un deuxième temps, nous avons la chaleur qui règne dans cet île et qui renvoie tout

L’utopie et la rencontre avec l’Autre au XVIIe siècle Cyrano de Bergerac, L’autre monde ou les états et empires de la lune, « Découverte des sélénites » La fantaisie de l’utopie dans le texte sert à voiler une critique virulente à l’égard de l’Etat et de l’Eglise et les masques utilisés par Cyrano pour voiler cette critique, tels que l’humour et la mise à distance, ne dissimulent pas totalement l’audace de l’auteur. Aussi l’œuvre de sera publié que posthume, et dans une version édulcorée. La relation

techniques et technologiques comme l’apparition des engrenages, l’homme a créé un moulin à vent à axe horizontal pouvant se mettre dans le même axe que la veine de vent, manuellement puis à l’aide d’une dérive. Ces moulins eurent tout d’abord des voiles, puis des pales. Leur fonctionnement est identique à celui d’une éolienne à axe horizontal. Aujourd’hui, les éoliennes n’ont plus de pale plate mais avec un profil aérodynamique limitant au maximum les pertes. Elles peuvent actionner une pompe

commandement des terres septentrionales nouvellement conquises à son cousin, un certain Youssef Ibn Tachfin. En 1072, ce dernier empêche le retour d'Abou Bakr et fait dès lors de Marrakech, fondée deux ans plus tôt, sa capitale. La rigueur morale de ces "Voilés" et leur attachement aux valeurs de l'islam attira les nombreux déçus des années du climat d'anarchie ambiant et Youssef Ibn Tachfin constitua sans mal une armée de 20 000 hommes qu'il arma d'arbalètes. Toutefois, la soumission des intrépides tribus

Rodrigue est chef et soldat à la fois. Le champ lexical de l’ordre montre que Rodrigue sait se faire obéir (« mon commandent », « l’ordre »). A l’inverse, nul chef ne se détache de l’armée des Mores. Ils apparaissent comme un bloc confus (« trente voiles », « les Mores », « ils »). Réduits à une force sans âme, ils se laissent abuser. b) Un fin stratège. Rodrigue mène ses hommes à la victoire par la ruse. Il remédie à la faiblesse de ses troupes par un stratagème. En effet, il exploite l’atmosphère

association de la république et de la pauvreté par métaphore et antithèse. Le vers 3 est plus étrange, plus ambigu puisqu’il s’agit d’une personnification de la démocratie qui souffre « ni la pudeur démocratique veut me voiler sa douleur », comme si les drapeaux français n’étaient que des voiles pour cacher les lacunes de la démocratie. Les quatrième et cinquième vers sont indissociables l’un de l’autre puisqu’ils développent une analogie entre le monde humain urbain et le monde naturel : « Ni la liberté