Voyageur Contemplant Une Mer De Nuages

balance avec la molesse Miroiter la peau! D’un jeune éléphant, Sur ta chevelure profonde Et ton corps se penche et s’allonge Aux âcres parfums, Comme un fin vaisseau Mer odorante et vagabonde Qui roule bord sur bord et plonge Aux flots bleus et bruns, Ses vergues dans l’eau. Comme un navire qui s'éveille Comme un flot grossi par la fonte Au vent du matin,

exemple le René de Chateaubriand accrochant ses regards aux « oiseaux de passage »1. La position même du personnage, « debout sur son grand rocher », regardant le ciel, (l. 21), contemplant « à ses pieds vingt lieues de pays » (l. 23) évoque bien sûr la célèbre toile de Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages (1818). 1 Chateaubriand, René (1802) : « Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie : une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans

époque, le voyage fut considéré comme un caractère de pauvreté : il évoquait les bohémiens et leur vie nomade. Le voyage forcé, l’exil, donne un sentiment de nostalgie et de regrets. Les poètes, à travers leurs vers, donnent une voix à tous ces voyageurs et souhaitent nous faire part de leur vision de liberté, d’évasion spirituelle et physique. En fonction des auteurs et de leur but, certains ont pour idée de nous inspirer des sentiments ou sensations diverses, d’autres de dénoncer et de critiquer

face au futur que ressentent les romantiques dans son tableau intitulé Le voyageur contemplant une Mer de Nuages (1817-1818). En Espagne, Goya tente de rendre compte des souffrances du peuple sous l’occupation française, notamment avec Les Désastres de la Guerre, une série de 82 gravures engagées contre l’envahisseur. En Angleterre, William Turner rend compte dans ses paysages (par exemple dans les Pêcheurs en Mer, en 1796) de l’attrait pour le crépuscule et l’étrange qui caractérise le

m’asseoir à l’écart ». Mais cette solitude et cette exclusion volontaire de la société ne se retrouve pas qu’en littérature, elle est également présente en peinture, comme nous pouvons le constater avec le tableau de Friedrich, Le voyageur contemplant la mer de nuages ; un homme de dos se trouve seul sur un rocher au centre de la toile et contemple un paysage nuageux, il représente exactement cette solitude typique des romantiques. L’expression des sentiments chez les romantiques passe aussi et

figure du romantisme en France 1790-1869) Peintures : + de sensualité / couple. Verrous psychologiques qui sautent / Fusion des âmes fusion des corps. Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818) C.D. FRIEDRICH (1774-1840) Errance Wanderer = le voyageur = thèmes romantique allemand.Le poète seul face au monde. Le personnage ne fait pas partie intégrante du reste du tableau, il a donc un point de vue externe sur la scène (le paysage),

et les thèmes de la nature et de l’amour. De grands artistes s’inspirèrent de ce courant pour y laisser s’exprimer leurs talents tels que des peintres ou des poètes. Les trois tableaux de mon choix sont : Caspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818, huile sur toile, 98,4 X 74,8 cm (Kunsthalle, Hambourg). La liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix 1830. (Musée du Louvre) "Petit Étang dans les monts des Géants" (1839) de Ludwig Richter. Trois poèmes romantiques :

Dans notre monde moderne occidental, la relation entre l’Homme et la nature est souvent décrite comme singulière et contradictoire. Cette relation duelle partagée entre exploitation destructrice et amour met en avant deux visions qui s’opposent, celle de l’Homme comme être supérieur et maître de la Nature ou au contraire celle de l’homme partie intégrante de la Nature et vivant en étroite symbiose avec elle, vision portée au siècle dernier par le mouvement romantique Apparu en France

-Gustave Courbet (1819 - 1877), peintre français, Les Cribleuses de Blé (1854). -Eugène Delacroix (1798 - 1863), peintre français, La Liberté guidant le peuple (1830). -Caspar David Friedrich (1774 - 1840), peintre allemand, Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818). -Paul Gauguin (1848 - 1903), peintre français, D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897-1898). -Théodore Géricault (1791 - 1824), peintre français, Le Radeau de la Méduse (1818). -Vincent van Gogh (1853

autre courant littéraire que celui du romantisme et du surréalisme, et pour montrer que le thème de l'amour est présent dans n'importe quel mouvement, à n'importe quelle époque. Caspar David Friedrich - Le voyageur contemplant une mer de nuages – 1818 Paul Delvaux - La joie de vivre 1938 Hugues Guillet, Nevermore h