Voyelle fermée

syllabes d’un vers. Il existe plusieurs règles pour scander un mètre : - Toutes les syllabes d’un mot comptent. - Le [e] à la fin d’un mot : il se prononce devant une consonne, il s’élide (ne se prononce pas) devant une voyelle, il s’élide quand il est à la fin du mètre. - Deux voyelles qui se suivent peuvent se lire soit en un son, c’est une synérèse, soit en deux sons, c’est une diérèse. Ex : violet peut se découper en vio/let (synérèse) ou en vi/o/let (diérèse) 3 LA RIME C'est la répétition

d’un vers est prononcé lorsqu’il n’est pas suivi par une voyelle ou un /h/ muet. À la fin d’un vers, le /e/ muet ne compte pas. C’est la même chose dans les terminaisons en –aient de l’imparfait et du conditionnel, dans le subjonctif d’avoir, dans soient. Dans les autres cas, la terminaison –ent compte comme un /e/ muet. Il faut faire la liaison entre les mots qui se terminent par une consonne s’ils précèdent un mot qui commence par une voyelle. Par exemple, « mourir avec » se prononce mouriravec :

si, le mot se termine par une voyelle muette. Face à ce constat, le « frapper » des syllabes orales parlées et chantées, il convient de nous intéresser plus particulièrement à la composition de la syllabe. 1.2 La syllabe, unité de la structure phonologique • Une syllabe est « un fragment de la chaine parlée dont l’élément central est une voyelle ». Il y a des syllabes composées d’une voyelle et d’une ou plusieurs consonnes ou semi-voyelles (appelées aussi semi-consonnes)

deux parties : l’attaque et la rime. L’attaque correspond à l’ensemble des consonnes initiales (avant le sommet). La rime est composée par le noyau c’est-à-dire la voyelle (le sommet) et la coda c’est-à-dire les consonnes finales de la syllabe (après le sommet). On distingue les syllabes ouvertes, qui n’ont pas de coda, des syllabes fermées, qui ont une coda. Le graphème est la correspondante orthographique du phonème. La lettre est une unité de base mais pas une unité fonctionnelle du langage

base de toute voyelle. Le timbre de la voyelle qu'on appelle également «caractéristique» se forme dans les caisses de résonance ou les résonateurs, tels que la cavité buccale, la cavité nasale, le pharynx. La voix uniforme qui est le résultat de la vibration des cordes vocales monte par le pharynx dans la cavité buccale, parfois dans la cavité nasale en même temps, où elle reçoit des caractéristiques supplémentaires (où se forment les fréquences constituant les formants de la voyelle) grâce aux différentes

Allongement vocalique  (Exemples proposés par André Clas)     Allongement déclenché par une consonne allongeante   N’importe quelle voyelle est allongée dans la dernière syllabe du mot lorsque cette syllabe est fermée  par [v], [z], [ʒ] ou [R] — ou [r].   Exemples :   cache [kaʃ]   sot [so]   lisse [lis]   douce [dus]   place [plas]   fiche [fiʃ]   pic [pik]   pousse [pus]   pomme [pɔm]     mais : cave [ka:v]   mais : sauve [so:v]   mais : lise [li:z]   mais : douze [du:z]   mais : plage [pla:ʒ]  

l'élément central est une voyelle (il y a des syllabes qui se composent d'une voyelle et d'une ou plusieurs consonnes ou semi-voyelles, et des syllabes composées seulement d'une voyelle). Ex.: été [ε?τε] - schéma: V(CV 1e syllabe: composée d'une voyelle, 2e syllabe: composée d'une voyelle et d'une consonne (qui précède la voyelle); parler [πα(?λε] - schéma: CVC(CV 1e syllabe: une voyelle entourée de deux consonnes, 2e syllabe: une voyelle précédée d'une consonne;

touche toutes les voyelles sauf le [], lorsqu'elles sont suivies d'une des trois consonnes nasales [m], [n], []. Ce phénomène se passe du XIème au XVème siècle. Au XVème siècle toutes les voyelles sont nasalisées. II. PROCESSUS DE NASALISATION A. AVANT LA NASALISATION Au VIIème siècle, les voyelles suivies d’une consonne nasale ont tendance à se fermer par réaction. Les voyelles fermées le restent. Les voyelles ouvertes se ferment. B. LA NASALISATION DES VOYELLES SIMPLES Entre

l'air: - libre (voyelles) - rétréci ou arrêté momentanément (consonnes) 1. les voyelles : Son langagier dont l'articulation est caractérisée par le libre écoulement de l'air expiré à travers le conduit vocal. 2. les consonnes : Son langagier impliquant une fermeture partielle ou totale du canal buccal (du passage d'air par la bouche). Les consonnes s'opposent aux voyelles par le fait que les voyelles sont relativement plus ouvertes que les

d’application Les voyelles nasales, les voyelles à double timbre, le E caduc, les semi-consonnes, la liaison, les consonnes. TABLE DES MATIÈRES Page Introduction 10 L’alphabet Phonétique International 11 Ch. 1 Les voyelles I.- Définitions nécessaires à l’étude des voyelles 12 II.- Les voyelles nasales