Wajdi Mouawad Ciel

prononcer la sentence, il s’en remet au sort des dés ! Tout se passe comme si, après avoir multiplié les actes de la procédure selon les règles les mieux reçues du droit, il estimait que juger est un acte suprême qui requiert l’aide et l’assistance du ciel et que toute son activité préalable, à laquelle certes il avait le devoir de s’adonner, n’était que l’expression de sa bonne volonté. Extraordinaire apologue de la nécessité et, pourtant, du néant de l’érudition. Toute la culture de la Renaissance

irrésistible. Rien de plus terriblement grandiose que l’irruption de ces quelques milliers d’hommes dans la paix morte et glacée de l’horizon […]. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée. » (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871.) Le personnage de roman, du xviie

irrésistible. Rien de plus terriblement grandiose que l’irruption de ces quelques milliers d’hommes dans la paix morte et glacée de l’horizon […]. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée. » (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871.) Le personnage de roman, du xviie

irrésistible. Rien de plus terriblement grandiose que l’irruption de ces quelques milliers d’hommes dans la paix morte et glacée de l’horizon […]. Quand les derniers bataillons apparurent, il y eut un éclat assourdissant. La Marseillaise emplit le ciel, comme soufflée par des bouches géantes dans de monstrueuses trompettes qui la jetaient, vibrante, avec des sécheresses de cuivre, à tous les coins de la vallée. » (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871.) 8 Le personnage de roman, du xviie

postérité ne dépend plus de celle de leur créateur. Ni même du théâtre : à l’état de mythes, d’« étoiles filantes » comme dit le prologue de la pièce, et plus qu’aucun autre couple historique ou légendaire, plus qu’aucune romance, ils illuminent, au ciel des idées, celle de l’amour absolu. C’est pourtant leur inscription dans la chair, dans le langage d’une époque, qui a rendu possibles ce détachement et cette éternité. Car les amants de Vérone ne sont pas que l’image d’une passion, ils sont aussi

– Je ne sais pas ! NAWAL. – Tu vas tirer une balle dans la tête de chacun ? SAWDA. – Œil pour œil, dent pour dent, ils n’arrêtent pas de le crier ! NAWAL. – Oui, mais pas comme ça ! SAWDA. – Pas autrement ! NAWAL. – Si ! SAWDA. – Non ! Non ! Wajdi Mouawad, Incendies, Leméac/Actes Sud, 2003. 1. Quel type de phrase Nawal utilise-t-il majoritairement d’une part, puis Sawda de l’autre ? Comment expliquez-vous cela ? Nawal . . . . . . . . .pose . . . . . . des . . . . . questions . . . . . . . . .

inversant ainsi la charge de la preuve. LepremierarrêtconcerneMarieElise Ferrero-Pesenti, plaignante atteinte d’un cancer de l’utérus. Le DES est reconnu comme l’origine de sa pathologie. La question était de savoir qui des deux laboratoires Le ciel se dégage pour l’aéroport de Notre-Damedes-Landes La commission d’enquête publique a donné un avis favorable, malgré quelques réserves Nantes Correspondant T devrait l’indemniser alors qu’elle ne pouvait savoir quel médicament, le Distilbène

théâtre de Claudel. Ce qui est sûr, c’est que son théâtre, en partie sous l’influence du symbolisme, nous encourage à considérer pour l’homme un rapport à la transcendance : « Au monde de Shakespeare il manque… quoi ? la moitié la plus importante, le ciel, la troisième dimension, la direction Verticale (…) Mais tous ces gens [les personnages de Shakespeare] après tout vont à leurs affaires en obéissant à leur propre poids. Ils ne sont jamais invités, contraints à se surmonter, à se dépasser »[51]. Si