War on Terrorism

politique étrangère du gouvernement américain doit plus que jamais être au service des ambitions économiques des Etats-Unis. La War Room créée par le Department of Commerce en 1993, procède de cette logique. Cette structure gouvernementale est chargée de faciliter les obtentions de grands marchés internationaux à destination des entreprises américaines. A cette fin, la War Room collationne les renseignements économiques et administratifs nécessaires aux entreprises avec notamment l'appui technique

militaires à proximité de ces installations. Ils sont cependant autorisés à prendre des mesures de protection rapprochée ou défensive de ces installations, comme des batteries antiaériennes ou des gardes pour assurer la protection contre des actes de terrorisme ou de sabotage. En outre, cette protection cesse si vos adversaires abusent de la protection octroyée par le droit et utilisent ces installations pour soutenir de manière régulière, importante et directe leurs opérations militaires. En pareil cas

et un millier de militaires des forces spéciales américaines. Les initiatives US au Sahel ont été à l’origine créées pour répondre à l’idée qu’il était indispensable d’empêcher que la région ne devienne la pépinière du terrorisme international. La vraie menace de terrorisme (avec l'exception de l’enlèvement de touristes) et l’attaque du GSPC sur les postes militaires mauritanien de Lemgheiti n’ont en fait eu lieu qu’après la mise en place de ces initiatives. Les américains sont pourtant convaincus

unilatéral marque véritablement l’hégémonie présidentielle puisque celui-ci est habilité à négocier et ratifier seul un traité grâce à sa fonction de commandant en chef des armées et «seul organe» des affaires étrangères. En 1973, le Congrès adopte le War Power Act qui peut être interprété comme un affaiblissement du pouvoir présidentiel ou un renforcement. En effet, elle autorise le président à intervenir militairement en cas d’hostilités mais limite à soixante jours ( ou quatre-vingt dix exceptionnellement)

Venezuela dans NU, « Propositions de Dumbarton Oaks », supra note 20 aux pp. 28, 223 et 265. Ibid. à la p. 651. Charte, supra note 13, art. 52 (2). Quoc Dinh, supra note 33 aux pp. 245-248; Delivanis, supra note 5 aux pp. 44-48; Mark B. Baker, « Terrorism and the Inherent Right of Self-Defense (A Call to Amend Article 51 of the UN Charter) » (1987-1988) 10 Hous. J. Int’l L. 25. Baker, ibid. à la p. 31. NU, « Propositions de Dumbarton Oaks », supra note 20 à la p. 672. La légitime défense 89 États

Venezuela dans NU, « Propositions de Dumbarton Oaks », supra note 20 aux pp. 28, 223 et 265. Ibid. à la p. 651. Charte, supra note 13, art. 52 (2). Quoc Dinh, supra note 33 aux pp. 245-248; Delivanis, supra note 5 aux pp. 44-48; Mark B. Baker, « Terrorism and the Inherent Right of Self-Defense (A Call to Amend Article 51 of the UN Charter) » (1987-1988) 10 Hous. J. Int’l L. 25. Baker, ibid. à la p. 31. NU, « Propositions de Dumbarton Oaks », supra note 20 à la p. 672. La légitime défense 89 États

et plus de 37 000 blessés), les morts des sociétés militaires privées, et parmi les combattants irakiens. La guerre a provoqué la fuite de près de deux millions d’Irakiens, réfugiés à l’étranger depuis 2003. Cette guerre intervient dans la Global War on terorrism que George W. Bush a déclarée en réponse aux attentats des deux tours du 11 Septembre 2001. Les enjeux officiels Détection et destruction d’armes de destruction massive. Protéger les richesses pétrolières qui seront utiles pour la reconstruction

commencent à poindre les enjeux et que se structurent les représentations qui expliquent un état d'esprit général, un consensus -relatif nous le verrons-, sur le sens à donner à ces évènements qui s'articule principalement autour de la condamnation du terrorisme et de la solidarité avec l'allié américain. Ensuite parce qu'à l'intérieur de ce narratif se fait progressivement jour toute une gamme de nuances qui préfigurent la différenciation des discours au fur et à mesure de l'éloignement du choc initial

that any of us have ever seen, and this evening we shall initial the treaties which bring Germany into the League, which make her again a member of the European family, and which I believe will mark in history as the dividing point between the era of war and the era of peace.”[57] Austen Chamberlain n’hésite pas à féliciter la conduite de ses collègues: “ (...) they have conducted themselves admirably in Conference (...) not a word has escaped either of them which we would have wished to suppress or

finance a war against France. But his council of advisors was particularly anxious about this war because it was too expensive. We were in a feudal system. The Lords at that time, because the King needed money, forced King John to sign an agreement. He agreed and it was the Magna Carta, but it didn’t count into effect immediately because the king decided to ask the pope to cancel it in 1216. The pope agreed, but in 1265, Henry III reestablished the agreement. There was a sort of civil war between the