Wollstonecraft

entendre leurs revendications. La répression du gouvernement est féroce. Plus de cent femmes finissent en prison. Et Emmeline Pankhurst elle-même se fera emprisonné plusieurs fois. Mais d’autres femmes telles Olympes de Gouges en France, Mary Wollstonecraft en Angleterre l’ont précédé. Mais l’œuvre d’E. Pankhurst est la plus reconnue parce que, en 1914 elle invita ses militantes du WSPU et celles du mouvement des suffragettes ont cessé leur campagne militante et toute violence afin de soutenir l’effort

naturelle, il évoque deux arguments : l’unité de la nature humaine, d’une part, et le principe selon lequel l’aptitude ne fait pas droit, de l’autre (Fauré, 2010 : 170). C’est ici que se trouve l’argument principal de Condorcet, (ainsi que de Mary Wollstonecraft) : du moment que l’on admet que les femmes sont des êtres humains, il n’y a aucune raison de les exclure des droits de l’humanité. Ce raisonnement est l’idée forte du texte De l’admission des femmes au droit de cité et est clairement identifiable

électorale auprès des hommes ou parfois auprès des femmes pour qu’elles influencent leur époux. Mais ce sont tjrs des tentatives d’influence individuelles. 2) Les femmes dans les mouvements insurrectionnels & révolutionnaires Olympe de Gouges, Mary Wollstonecraft Pdt la Rév femmes obtiennent come le reste de la société une grande liberté de parole. Préjugés un peu remis en cause. !Ancien Régime : souvent des troubles frumentaires et les femmes sont très actives car renvoient aux taches des femmes.

Réécritures anglaises au XVIIIe siècle de "l'Egalité des deux sexes" , ces thèses circulèrent dans le préféminisme anglais de Mary Astell et de l'auteur anonyme Sophia, qui diffuseront une approche rationaliste dont Mary Wollstonecraft sera l'héritière dans son célèbre Défense des droits de la femme (1792) . En 1949, Simone de Beauvoir publie le premier volume du Deuxième Sexe où elle met en exergue la citation « Tout ce qui

Manche, les britanniques luttaient également pour le droit à l'expression politique et philosophique. Dans le cadre de la tradition égalitaire du radicalisme politique du XVIIIème siècle, Mary Wollstonecraft incarne mieux que quiconque, les revendications politiques et personnelles du féminisme. Wollstonecraft a axé son discours et son combat sur les contraintes imposées aux femmes, l'asymétrie entre les sexes, qui n'était pas due à des différences biologiques mais à l'éducation et aux habitudes sociales

généralisée qui marque la fin de la Révolution ne mette un terme provisoire à cette première prise de parole politique, pour les femmes comme pour les hommes. Échos en Grande-Bretagne [modifier] En 1792, une femme de lettre britannique, Mary Wollstonecraft fait paraître « Vindication of the Rights of Woman », un ouvrage traduit en français la même année sous le titre de « Défense du droit des femmes ». L'auteure, qui participe aux débats passionnés suscités outre-Manche par la Révolution en France

continuèrent à s’imposer. Elles se firent protectrices, gardiennes de l’instruction. Contrairement aux femmes nobles, les bourgeoises, vu leur position insécure, jouirent de moins en moins de leurs droits. Néanmoins, une d’entre elles, Mary Wollstonecraft réclama le droit des filles à l’éducation, et fustigea celle selon laquelle on prédestine la petite fille à la dépendance et à la coquetterie. Selon elle, « Il est temps d’effectuer une révolution dans les mœurs féminines, il est temps de redonner

vie politique. Pour lui, « ce n’est pas la nature, mais c’est l’éducation, c’est l’existence sociale qui cause cette différence. », une éducation telle que celle que propose Rousseau. Et surtout, en réponse directe à l’Emile, la voix de Mary Wollstonecraft s’est élevée en Angleterre peu après la sortie du livre, rejetant point par point la prétendue ’bonne façon’ d’élever les filles. Elle nie catégoriquement que la nature féminine comprenne coquetterie et bavardage. Pour elle, la ruse s’oppose à

l’économie d’une réflexion quant aux moyens de ré-envisager les chances de réussite. De son côté, A. Sen dans son ouvrage « L'idée de justice » se rattache à cette dernière tradition, illustrée par Adam Smith, Condorcet, Jeremy Bentham, Mary Wollstonecraft, Marx ou John Stuart Mill, dont le souci «était d’éliminer certaines injustices du monde qu’ils avaient sous les yeux». Rawls, lui, suit la lignée de Hobbes, de Locke, de Rousseau, de Kant, qui se caractérise par la détermination «contractuelle»

Madame Roland et de Sophie de Condorcet ou encore par le militantisme d’une Olympe de Gouges qui lutte pour l’émancipation de deux minorités opprimés, les Noirs et les femmes. Ce cas n’est évidemment pas exclusif à la France, En Angleterre, Mary Wollstonecraft publie un Vindication of the Right of Woman. Les évènements de 1848 seront aussi une tribune pour l’expression des femmes avec en Allemagne l’expression des revendications féministes dans le courant libéral du Vormärz. Louise Otto crée un journal