Xinjiang

existe réellement des implantations chinoises en territoire russe. Pékin se prépare également à empiéter en Asie centrale en y construisant des autoroutes magnifiques, des lignes électriques ou des gazoducs dans le prolongement des travaux réalisés au Xinjiang. Tout cela pourrait les aider un jour à prendre le contrôle de l’Asie centrale. Les Chinois contrôlent déjà la région sur le plan commercial. Pour leur part, les Russes ont perdu leur influence commerciale, même s’ils vendent encore certains produits

un fort poids démographique (Shanxi, Sichuan, Ningxia, Guangxi) ou par des conditions géographiques défavorables (Qinghai, Mongolie intérieure). Les périphéries continentales sont en perte relative de vitesse. Il s’agit du grand Ouest chinois (Xinjiang, Tibet, Gansu) et du Sud-Ouest intérieur (Yunnan, Guizhou). Cette typologie régionale de la Chine en fonction du développement économique retrouve la primauté du littoral, mais elle en souligne aussi la diversité régionale, le renforcement des provinces

actuellement une transformation des mobilités commerciales internationales. Environ 400 000 commerçants se sont rendus à Urumchi en 1993, en empruntant les liaisons ferroviaires nouvellement instaurées entre Tachkent, Almaty et la capitale du Xinjiang (Dorian et alii, 1997). Dans la seconde moitié des années 1990, 40 000 à 50 000 « touristes » centre-asiatiques se seraient approvisionnés chaque année en Iran (Trofimov, 2001), davantage en Turquie (Pérouse, 1999). En dépit de l’éparpillement

donc le dynamisme économique - et l’impôt sur le revenu - soit la prospérité des foyers chinois -, mettent en exergue la faiblesse de provinces d’accès difficile comme le Guizhou, le Tibet ou le Gansu. Le Heilongjiang, la Mongolie intérieure et le Xinjiang représentent une exception à cette dégradation des régions côtières vers l’intérieur, du fait de leurs ressources en matières premières, pétrole et charbon. Carte 1. Ressources fiscales par habitant dans les provinces chinoises en 2004 380 1.2

Géographiquement, le Tibet est situé à une altitude moyenne de 4 000 mètres. Il possède une frontière commune avec la Birmanie, l’Inde, le Népal et le Bouthan, ainsi qu’avec les provinces et régions chinoises du Yunnan, du Sichuan, du Qinghai et du Xinjiang. Entouré des plus hauts sommets du monde, dont les monts Everest (Chomolangma en tibétain), le mont Kailash (mont sacré du bouddhisme tibétain) et le mont Kunlun, cette région est un véritable réservoir d’eau pour toute l’Asie. De nombreux fleuves

dans le temps, changer de continent et vivre toute une nouvelle histoire grâce à la littérature, qu’elle soit réelle ou imaginaire La littérature va aussi être une manière de retranscrire l’histoire et de garder des traces des évènements passés. Gao Xinjiang a dit “ La vie est la source de la littérature, et la littérature doit être fidèle à la vie”, ceci montre bien que pour survivre nous dépendons de la littérature et que de même, la littérature a besoin de nous pour survivre. La littérature est de

triple objectif pour de Pékin. La priorité est le maintien de l’intégrité territoriale, ce qui implique le développement de forces de projection 5 capables d’intervenir en cas de déclaration d’indépendance des marges (Taiwan, le Tibet, le Xinjiang) ainsi que la capacité de contenir l’ « encerclement » américain. De plus, il s’agit d’assurer la stabilité et la paix régionale afin de préserver les frontières et de sécuriser les approvisionnements énergétiques. Le PCC redoute, par exemple,

Internet régies par des lois très strictes dont sportifs et journalistes pourraient être aussi victimes. Le phare médiatique que constituent les Jeux olympiques pourrait favoriser des attentats de la part d’opposants au régime. Les séparatistes du Xinjiang se radicalisent malgré la répression et pourraient porter le terrorisme au cœur de Pékin. Les Tibétains et leurs soutiens occidentaux ne manqueraient pas de rappeler, pendant les Jeux, le sort qui leur est réservé. Le Falungong, mouvement spirituel

territoire chinois est occupé par 4 « régions autonomes », habitées par des non-Chinois.. (qui ne parlent pas le mandarin, donc) : des Turcs au Xinjiang, des Tibétains au Tibet et des Mongols en Mongolie extérieure, des Zhuangs au Guangxi. Voir carte ci-dessous ↓Ces régions sont peu peuplées du fait de conditions climatiques souvent très difficiles : désert au Xinjiang et en Mongolie, hauts plateaux venteux au Tibet. Malgré leur climat hostile, ces territoires ont des atouts : Un bon placement le long de

Guangxi | Guizhou |   |   |   |   |   |   | Hainan | Hebei | Heilongjiang | Hubei | Hunan | Jiangsu |   |   |   |   |   |   | Jiangxi | Jilin | Ningxia | Qinghai | Shaanxi | Shandong |   |   |   |   |   |   | Shanxi | Sichuan | Tibet | Xinjiang | Yunnan | Zhejiang |   |   |   |   |   |   | Mongolie Intérieure | | | | | | | | * File * File history * File links