Yvain Le Chevalier Au Lion

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Perceval_ou_le_Conte_du_Graal) INTRODUCTION : C’est le dernier des cinq romans arthuriens de Chrétien de Troyes (Erec et Enide, Cligès ou la Fausse morte, Lancelot ou le Chevalier à la charrette et Yvain ou le chevalier au lion). Comme Lancelot ou le Chevalier à la charrette, il n’a pas été achevé par Chrétien de Troyes, mais pas d’autres auteurs. Les différentes continuations n’ont cependant pas été, elles, vues ni validées par Chrétien de Troyes. Nous n’avons

 Chapitre I Aliénor Depuis quatre mois Yvain n'avait qu'une seule obsession, arriver au plus vite et se libérer de la promesse faite à un mourant. En transmettant son message à dame Aliénor il honorerait son nom et la mémoire de Raymond de Poitiers prince d'Antioche. Il avait pris tous les risques et sans relâche nuits et jours chevauché à travers les terres impie, par delà les montagnes, les vallées, les fleuves. Il avait utilisé et poussé à mort de nombreux chevaux, tombés sous lui d'épuisement

s'écrire. Le mot "Roman" veut alors dire : "écrit en langue romane" (en langue vulgaire, en français), par opposition au latin, qui est la langue des érudits. On considère généralement que c'est Chrétien de Troyes,avec Erec et Enide puis Yvain ou le chevalier au lion, qui marque les débuts du roman français au Moyen-Âge. AU XIème , l'expression « mettre en roman » est utilisée, vers 1150, pour désigner des récits adaptés des textes latins, pratique alors courante. Cette traduction (ou translatio)

la guerre de Troie. On retrouve également cette conception du héros dans l'épopée médiévale avec avec notamment les histoires de Chrétien de Troyes tournant autour des exploits d'un chevalier comme Perceval le Gallois dans Perceval ou le conte du Graal, ou Yvain surnomé le chevalier au lion dans Yvain ou le chevalier aux Lyon et bien d'autres. Cette conception initiale du héros dans la littérature a pour but de faire rêver le lecteur et de provoquer l'admiration. Le héros extraordinaire a une vie

épreuves pour y parvenir. C’est le cas d’ « Yvain, le chevalier au lion » de Chrétien de Troyes (1176) ou de Lancelot, le héros de « Le chevalier de la charrette » également de Chrétien de Troyes. Les aventures de Lancelot seront reprises dans « Lancelot du Lac » (13e S.), un des récits du cycle de la légende arthurienne qui mettent en scène les chevaliers de la Table ronde. Yvain n’hésite pas à quitter sa femme pour courir l’aventure. Aidé par un lion reconnaissant (parce qu’il l’a délivré d’un

c'est-à-dire la forme de latin véhiculaire utilisée pour la communication de tous les jours). au nord et en langues d'oc au sud. Pour l'essentiel, chronologiquement, on retient d'abord le genre épique des chansons de geste qui exaltent les exploits des chevaliers (ex. la Chanson de Roland, XIe siècle), puis la littérature courtoise, apparue au XIIe siècle, qui voit trouvères et troubadours chanter l'amour parfait dans leurs poèmes et Chrétien de Troyes écrire les Romans de la Table Ronde, alors que la fin

par des musiciens, des acrobates, des chanteurs ambulants, des diseurs de bonne aventure, des lanceurs de couteaux… Les jongleurs sont aussi musiciens, conteurs, mimes, ils captivent la foule en racontant les exploits des chevaliers. Les tavernes ne désemplissent pas. • Les fêtes paysannes : Elles sont l’occasion de chanter, danser, jouer aux cartes, organiser des combats de coqs, tirer à l’arc, jouer à la balle… Lors des festins, on tue le porc.

Gwenièvre demande conseil à Merlin qui va demander à son père… La table Ronde : Chez Wace, la première attestation de la Table Ronde (illustration : Winchester) qui « tourne comme le monde » doit accueillir les chevaliers de la Cour sans ordre de préséance. Elle pouvait rassembler 150 chevaliers et Leodegan savait que Arthur pouvait la remplir. Le rayonnement d’Arthur : Arthur apparaît tel un souverain heroïque capable de repousser les Saxons à la manière de la Chanson de Geste tels Charlemagne et

Brocéliande est une forêt mythique de la légende arthurienne, où se déroulent de nombreux récits mettant en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. Les textes y situent plusieurs hauts lieux et hauts faits, notamment le val sans retour où Morgane piège les hommes infidèles jusqu'à être déjouée par Lancelot du lac, et la fontaine de Barenton réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l'emprisonnement ou de la

quelques vers, suit une double énumération de l'assistance de la cour, celle des jongleurs et celle des chevaliers arthuriens : là où Chrétien de Troyes nous proposait le plus souvent une scène d'ensemble, Renaut développe une amplificatio des détails qui lui permet d'annoncer deux motifs énumératifs qui se retrouveront par la suite : la présentation des jongleurs à la Gaste Cité, celle des chevaliers lors du tournoi du Château des Pucelles. Ces indices nous dévoilent combien le récit s'organise